Un hôtel fantôme ?

Lors du Conseil Municipal du 25 février 2013, le Maire et sa majorité ont décidé de céder un terrain communal situé rue Pierre Coubertin au profit de la société Oval Consortium pour la création d’un complexe hôtelier.
Diaporamas à l’appui, le Maire présentait le futur complexe et indiquait que le dossier devait démarrer vite, les premiers coups de pelle devant intervenir dans la foulée du vote du conseil municipal avec un promesse d’ouverture dès la rentrée 2013. Pour notre part, nous étions alors intervenus pour nous étonner du prix de vente du terrain communal: 50 euros le mètre carré quand le prix du terrain se situe aux alentours de 250/300 euros par mètre carré sur Sassenage en zone constructible.

Le printemps, l’été et la rentrée sont passés depuis et les travaux n’ont toujours pas commencé.
Nous avons donc interrogé le maire à ce sujet lors du Conseil municipal du 26 septembre dernier et à notre grande surprise il nous a été indiqué que la vente du terrain avec Oval Consortium n’avait pas été signée.
La raison selon le maire: “des difficultés de la société Oval Consortium et une enquête du syndicat de l’hôtellerie qui démontrerait qu’il n’y aurait pas besoin d’hôtels supplémentaires sur l’agglomération…”. Etonnant quand on se souvient des propos du maire sur le manque de structures hotelières sur l’agglomération.
Alors, même si un autre investisseur pourrait s’intéresser à l’affaire, le doute est bien installé : la construction de ce complexe hôtelier est-elle une nouvelle annonce du maire non suivie d’effets ?

Ci contre le lien vers un article du Dauphiné libéré annonçant l’ouverture à la rentrée 2013:
http://www.ledauphine.com/isere-sud/2012/09/26/laporte-siffle-le-coup-d-envoi-vuxi#jimage=5C747BC2-7EB2-4591-A569-03101A1D661C

Une commémoration expéditive

Nous assistons chaque 22 août à la cérémonie de commémoration de la libération de Sassenage qui a lieu devant le monument aux morts derrière l’hôtel de ville. Rappelons aux plus jeunes d’entre-nous que Sassenage et des Sassenageois furent fortement impliqués dans la résistance au nazisme. Ainsi la libération de Grenoble et de notre région par l’armée alliée le 22 août 1944 est une date majeure.
Ce jeudi soir, malgré des informations contradictoires sur l‘heure de la cérémonie, c’est à 19h précises que la commémoration a débuté devant une trentaine d’élus, citoyens, anciens résistants et gradés. Le conseiller général et le maire ont tour à tour procédé au dépôt des gerbes puis une minute de silence fut demandée. A peine la minute de silence achevée, la municipalité indiquait que la cérémonie était terminée. Il était 19h06. Ni discours, ni marseillaise, ni chant, ni sono, ni pot . La municipalité a consacré 6 petites minutes à la mémoire de la libération de notre commune et de ses résistants. Comme la plupart des personnes présentes, nous avons été très surpris par la caractère expéditif de ce 69ème anniversaire qui méritait mieux qu’un simulacre de cérémonie.

Budget 2013 : la communication et les réceptions à l’honneur

L’analyse du budget 2013 permet de dégager les priorités et les orientations du maire et de sa majorité. A la lecture des documents budgétaires, nous avons constaté que les subventions aux associations stagnent ou diminuent et que la subvention au Centre communal d’action sociale (CCAS) est en baisse de 11%.

A contrario, les dépenses de communication et de réceptions s’envolent : +77% pour les brochures de communication, +153% pour les réceptions (comparaison entre dépenses réelles de 2012 et budget 2013).Face à notre étonnement, il nous a été répondu que les sommes concernées n’étaient pas les plus importantes de ce budget. Certes, mais  lorsqu’on professe toute l’année aux Sassenageois, aux employés municipaux et aux associations que chaque euro dépensé doit être un euro utile, ces pourcentages d’augmentation laissent perplexes. La rigueur est-elle à géométrie variable ?       Pourquoi une telle augmentation des dépenses de promotion en 2013 financée par les impôts des Sassenageois ? Chacun connaît la réponse…

Lors du dernier Conseil municipal consacré au budget 2013, nous avons donc proposé un amendement pour ramener ces dépenses au niveau de 2012 et pour consacrer les sommes dégagées aux associations sassenageoises et au CCAS. Nous regrettons que cet amendement n’ait pas été accepté par le maire qui nous a uniquement proposé de le prendre éventuellement en compte si nous acceptions toutes les autres décisions budgétaires. Dommage pour les associations et le CCAS…

Février 2013: La lettre des élus du Rassemblement de la gauche

lettre-fevrier2013Cette lettre à télécharger ci-contre, s’articule autour de plusieurs thèmes:

– Projet de ville: quand la communication remplace l’action

– Plaine de Sassenage: préservons nos espaces naturels

– Vente du patrimoine: le juste prix ?

– Office de tourisme: une addition salée pour les sassenageois

– 190 logements prévus aux Côtes

– A l’arrêt

Office de tourisme: une gestion qui interroge

chateau (2)Lors du dernier Conseil municipal, la majorité à voté une subvention de 130 000 euros à l’EPIC Office de tourisme (Etablisssement Public Industriel et Commercial) avant la dissolution de cette structure publique qui gérait pour la commune les Cuves et l’activité commerciale du château. Cette subvention communale permettra notamment d’indemniser les personnels licenciés pour raison économique, c’est la moindre des choses. Mais ces 130 000 euros serviront également à indemniser, dans le cadre d’accords entre les 2 parties, des agents réintégrés en mairie.

En effet, pour mener à bien l’ensemble des tâches confiées par les élus, ces agents ont été obligés de réaliser des centaines d’heures supplémentaires en soirée ou en week-end. Mais c’est seulement au moment de la dissolution de l’EPIC que les élus auraient découvert cette situation. Face à nos questions sur ce dysfonctionnement, la seule réponse apportée est que ces heures supplémentaires ont été réalisées à l’initiative des salariés eux-mêmes ! De ce fait, l’EPIC refuse de reconnaître ces heures supplémentaires tout en acceptant d’indemniser ces agents.

S’il est normal que ces salariés soient indemnisés étant donné leur temps de travail supplémentaire, cette situation interroge sur le contrôle du fonctionnement de l’office du tourisme et l’utilisation de nos impôts locaux.