Une modification du PLU dont l’enquête publique se déroule en plein cœur de l’été, n’est pas le signe d’une réelle volonté de concertation avec les habitants de la collectivité.
La modification du PLU aurait du être l’occasion d’un toilettage ambitieux, il n’en est rien. La droite sassenageoise se contente d’acter certains de ses projets.
LOGEMENTS : UNE CONCEPTION RESTRICTIVE DE LA MIXITE SOCIALE
Alors que Sassenage a un retard conséquent dans le domaine du logement social, où elle est la seconde plus mauvaise élève du territoire de la Métro, le logement social est préconisé selon des critères établissant des zones de constructions avec une mixité entre les plus pauvres de nos concitoyens et d’autres où les plus aisés restent entre eux.
Dans les remarques que le groupe des élus du rassemblement de la gauche, feront : nous noterons que l’équité exige qu’un seuil minimal de 20% de logement social, soit acté pour toute la commune, quelque soit le quartier. Quelques exemples dans les projets à 5 ans: aux Côtes, un projet de 21 constructions et zéro logement locatif aidé, le vieux Cèdre, 91 logements et seulement 15 locatifs aidés. Par contre, certains projets ne sont constitués que par du locatif aidés, comme sur les anciens terrains Shell, avec 40 logements, Pra-paris avec 8 logements.
ANTENNE RELAIS : RECLAMATIONS DES HABITANTS NON INTEGREES
Il est pour le moins incompréhensible qu’aucun chapitre concernant sur les « nuisances électromagnétiques » ne figure dans cette modification. Les engagements donnés en Conseil municipal, d’interdire les antennes-relais à moins de 300 mètres de zones habitées ou d’une école, ont été plusieurs fois actés, pourquoi ne trouvent-ils pas leur traduction dans le PLU ?
PISTE CYCLABLE SUPPRIMEE
Supprimer une piste cyclable à la demande du groupe Pyramide dirigé par M. Saunier Plumaz » est une décision pour le moins surprenante… , d’autant que cette piste s’inscrit dans un maillage de notre réseau et qu’elle faciliterait l’accès à la digue de l’Isère.
VERS UN ABANDON DU VILLAGE HISTORIQUE ?
En ce qui concerne la revitalisation des commerces du bourg, c’est l’abandon des priorités qui est actée. Les commerces se concentreront sur l’hyper-centre villageois. Si les espaces et magasins se réduisent comme peau de chagrin, à quoi ressemblera le village demain : deviendra t-il un désert économique ?
Service public de l’eau: le refus de consulter les sassenageois
Jeudi 15 janvier, une réunion publique au Théâtre en rond, avec une faible participation.
Quoi d’étonnant, lorsque les informations sur cette réunion, n’ont été diffusées que la veille; c’est également la veille que se sont tenues les réunions obligatoires du CTP (comité technique paritaire) et CCUSP (comité consultatif des Usagers des services Publics)
Ainsi, toute l’étude menée par le cabinet consultant KPMG était biaisée dès le départ !
Le seul choix d’étude étant: soit la Régie municipale d’autonomie financière, soit l’affermage. Immanquablement, il fallait aboutir au maintien du choix du privé. Le cabinet pour établir que le coût avec régie municipale serait supérieur de 6 à 18% n’a en aucun cas choisi une ville de l’agglomération grenobloise, mais celle d’une autre région !
Notre fournisseur d’eau, la REG (régie des eaux de Grenoble) qui déploie son activité sur les 158 700 grenoblois, n’a jamais été sollicitée, ni intégrée à l’étude. Or, les 10 500 sassenageois représentent 6,6%, de cette mutualisation possible des moyens, d’où la possibilité de réaliser des économies pour le budget de l’eau et sur les factures aux sassenageois.
Au conseil municipal du 29 janvier, la droite, à nouveau, invoquera la défense des sassenageois qui n’ont pas à payer une ardoise alourdie avec une régie municipale autonome, pour imposer sur une période minimale de 8 ans, un fermier privé, dont le but premier est la réalisation de profits. A nouveau sans doute, sera refusé la tenue d’un référendum ouvert à tous les sassenageois. A d’autres époques, l’affermage était attribué au fermier qui déposait la plus grosse enveloppe financière à certains élus.
Cette fois-ci, les habitants seraient en droit d’être consultés, et de décider souverainement de choisir! Quelle est donc cette crainte du maire et de sa majorité pour refuser le verdict des sassenageois ?
Présents avec les riverains de l’antenne-relais sur Sasso-Marconi
L’antenne-relais prévue par SFR, au parc Sasso-Marconi est haute de 15 mètres, soit l’équivalent de 5 étages. Ce matin à 11H30, Chantal Duranton, Odile Belvèze et Michel Barrionuevo du groupe de rassemblement de la gauche étaient à nouveau, présents aux côté des riverains de l’association « vivre à Sassenage ».
Le groupe SFR avait mandaté une entreprise de sous-traitance pour effectuer les métrés, en vue du redémarrage des travaux, c’était sans compter sur la mobilisation d’hostilité à cette implantation, en ce lieu.
Les 25 présents ont enregistré, la promesse du seul représentant de la majorité municipale, indiquant qu’à chaque démarrage de travaux, sur le parc, un arrêté du Maire pour atteinte à l’ordre public serait pris, afin de contraindre SFR à accepter l’implantation dans un autre lieu.
Si les choix imposés pour l’implantation de cette antenne-relais, par le Maire et sa majorité, le 28 juin 2007 avaient été l’écoute des propositions des élus de gauche, nous n’en serions pas là!
Antenne-relais au Parc Sasso Marconi
Après le rendu du délibéré du Tribunal Administratif, la sentence est tombée, ce 23 décembre : SFR pourra implanter son antenne-relais dans le parc Sasso-Marconi à Sassenage.
Ce jugement ne peut qu’indigner les riverains et l’ensemble des personnes qui ont soutenu le mouvement d’opposition, avant, pendant le démarrage du chantier et par la suite.
La précipitation avec laquelle les autorisations de travaux ont été délivrées, ne peut manquer de nous interroger !
A l’origine, qui a donc fourni un espace communal à cette société de téléphonie ?
Le 10 septembre, le Maire par la voix de sa représentante a autorisé l’entreprise à couler les fondations de cette antenne-relais, malgré notre hostilité !
Notre présence aux côtés des riverains était un soutien actif contre cette implantation, dans ce lieu. Y aurait-il eu, une réunion le lendemain 11 septembre, s’il n’y avait pas eu sur les élus une véritable épée de Damoclès à quelques jours d’une autre échéance judicaire ?
D’ailleurs au cours de cette réunion, devant le fort mécontentement, la municipalité a louvoyé. Il en a été de même avec l’adoption de l’arrêté et de la délibération du conseil municipal du 15 septembre. Sauf qu’au final la décision souveraine aura été le vote du Conseil municipal du 28 juin 2007 où 16 des 29 élus ont autorisé l’implantation de cette antenne-relais SFR !
Aujourd’hui, au final, les risques occasionnés par cette implantation d’une antenne-relais sur le Parc Sasso-Marconi, pèseront sur les riverains, les enfants du groupe scolaire Vercors, les pratiquants de l’école de musique ou du centre Saint Exupéry.
Après ce jugement, que fera la municipalité, sera-t-elle prête, malgré cette disposition défavorable aux usagers, à les soutenir et à continuer à s’opposer au projet d’implantation, ou bien laissera t-elle les entreprises poursuivre cette implantation ?
Ce n’est pas un procès d’intention de rappeler les faits. Ainsi, dès le lendemain, du conseil municipal du 15 septembre, nous appelions à la vigilance, en soulignant que l’arrêté, dans son article 2, indiquait textuellement :«L’espace nécessaire à l’implantation attribué par la convention entre la ville de Sassenage et la société SFR du 8 novembre 2007 devra être maintenu dans son état actuel. »
Malgré ce jugement, il faut négocier avec SFR, faire des propositions d’autres emplacements, de dédommagements, pour obtenir au final, de préserver la santé si précieuse de nos concitoyens !
Rocade nord, la politique de la chaise vide à la Métro
En conseil municipal de Sassenage, mercredi 17 décembre, le Maire et sa majorité proposent de voter contre la rocade nord.
Lors du conseil de communauté de la Métro, vendredi 19 décembre, portant sur le même sujet, notre Maire est absent de cette instance lors de ce point à l’ordre du jour.
Que croyez vous que nous ayons entendu, durant ce conseil de communauté ? L’affirmation faite par le président du groupe métro-alternatives auquel M.Coigné appartient (droite de l’agglomération grenobloise), déclarant que son groupe était favorable à la rocade nord.
La politique de la chaise vide et le double langage ne peuvent faire avancer les dossiers communaux !
Quel toupet, imposer en conseil municipal de Sassenage, une délibération contre la rocade et deux jours plus tard, laisser le Maire de Fontaine monter au créneau seul, pour exiger des garanties d’accès à cette rocade pour les deux villes limitrophes de Grenoble.
Décidément, Sassenage brille par son absence ou bien délègue à d’autres le soin d’agir en son nom. Alors, oubliées, les fortes envolées lyriques, les coups bas des représentants de la droite sassenageoise, lors des Conseils municipaux, la population est en droit d’exiger des explications sur ces comportements !
Pour notre part, le vœu que nous formulons pour 2009, c’est d’en finir avec ces attaques personnelles à répétition et et ces positions totalement contradictoires pour enfin agir dans l’intérêt de nos populations et de notre commune !
Projet de rocade Nord
Conseil municipal du 17 décembre 2008
Intervention de Chantal Duranton sur le projet de Rocade Nord
Aujourd’hui le tracé de la rocade nord, après des études comparatives, est acté par le Conseil général.
La majorité du Conseil général s’est présentée devant les électeurs avec ce projet en mars dernier ce qui lui donne une légitimité.
En outre, la population consultée par le biais d^un questionnaire s’est largement prononcée sur l’utilité d’une rocade.
Le monde économique attend également avec impatience cette réalisation.
Parallèlement le conseil général finance intégralement l’ouverture du pont barrage en 2010 pour un budget de plus de 8 millions d’euros.
Il s’est engagé sur le financement du parking de covoiturage Jean Prévost pour une réalisation en septembre 2009.
Il s’engage aujourd’hui sur un financement de la voie de contournement pouvant aller jusqu’à 50% ce qui représente plusieurs millions d’euros.
Les dossiers avancent et pour notre part nous sommes mobilisés, dans un esprit de partenariat avec les instances concernées, pour obtenir le prolongement du tramway à Sassenage.
Pour revenir à la rocade nord, nous souhaitons effectivement que Sassenage prenne toute sa place dans les négociations qui auront lieu avec les communes notamment sur le plan de l’insertion urbaine. En effet plus de 80 millions d’euros sont prévus pour l’insertion urbaine de la rocade nord.
Nous souhaitons comme vous que des études plus fines soient réalisées sur l’impact de ce projet sur la circulation des communes environnantes et notamment sur la rive gauche du drac.
Aux vues de ces études, nous souhaitons que des négocations s’engagent pour que Sassenage puisse profiter au mieux de ce projet et du projet Giant avec, pourquoi pas, la réalisation d’un véritable échangeur sur le pont des martyrs et la requalification de la rue de l’Argentière.
C’est pourquoi nous soutenons ce projet et nous souhaitons que les discussions continuent dans un esprit partenarial avec toutes les instances concernées par les différents projets qui peuvent impacter Sassenage.