LOTO Halloween, samedi 26 Octobre 2024 du PCF Fontaine rive gauche du Drac

Image

Le Loto Spécial Halloween de la Section PCF Fontaine rive gauche du Drac se déroule le Samedi 26 octobre dÚs 18H00 avec ouverture des portes à 17H de la Salle Edmond Vigne 23 rue des Alpes 38600 Fontaine

Nous avons prévu :

Restauration :

  • Sandwichs (jambon, poulet, saucisson, fromage)
  • Hot-Dogs
  • crĂȘpes salĂ©es (jambon de porc ou de poulet, emmental)
  • CrĂȘpes sucrĂ©es (sucre ou confitures ou pĂąte Ă  tartiner)
  • Portion Pizza Margarita

Buvette :

  • BiĂšre artisanale des Cuves de Sassenage
  • Eau minĂ©rale,  Perrier,
  • Cidre
  • Orangina, Ice Tea
  • Coca-Cola
  • Vin rouge, blanc, rosĂ©
  • CafĂ©, thĂ©, tisane

LOTS PRINCIPAUX détaillés mis en jeu :

  • Trottinette Ă©lectrique AOVOPRO Pneus 8,5 » pliable
  • TĂ©lĂ©viseur LED FHD CHiQ L40G5W, 100 cm (40 pouces), 1080 p, lecture Blu-Ray par USB, Dolby Audio, TUNER (DVB-T/T2/C/S/S2)
  • Tablette Tactile 10.1 »-Tablette android 13 -RAM 12Go -ROM 128Go -8 coeurs
  • Jambon cru entier
  • Ours peluche 99 cm
  • Filets garnis et de trĂšs nombreux autres lots de valeur, (Halloween n’est pas loin, NoĂ«l non plus !)

Au total : 12 quines et 10 cartons pleins

PRIX DES CARTONS (inchangés) :
1 carton = 3 €
4 cartons = 11 €
7 cartons = 18 €
10 cartons = 22 €

La NouveautĂ© : RÉSERVER DES PLACES EN LIGNE

La salle Edmond Vigne dispose d’une capacitĂ© d’environ 500 places
Vous voulez vous assurer d’ĂȘtre accueilli Ă  ce LOTO
Avant le 22 octobre 2024, suivez le QR-Code et rendez-vous sur le site http://www.pcf-fontaine.fr/Loto

Les Assises de la Montagne, le 4 mai 2024 Grenoble

Image

Un groupe de rĂ©flexion sur la Montagne s’est constituĂ© au sein de la section PCF Fontaine rive gauche du Drac, aprĂšs le projet Parker dans le Vercors. TrĂšs vite, nous avons senti la nĂ©cessitĂ© de nous Ă©largir aux autres massifs des Alpes pour en commun commencer un travail d’Ă©laboration d’un projet de loi. De l’IsĂšre Ă  la Savoie, aux Hautes Alpes, des propositions sont nĂ©es et Ă  l’initiative de la fĂ©dĂ©ration de l’IsĂšre du PCF, nous avons tenu de premiĂšres Assises de la Montagne le Samedi 4 mai Ă  la Maison du Tourisme et de la montagne de Grenoble. Cette vidĂ©o intĂ©grale rassemble les 3 tables rondes prĂ©vues ayant pour thĂšmes: Vivre Montagne, Travailler en Montagne et la Montagne pour Tous.

– Vivre en Montagne :

– Travailler en Montagne :

– La Montagne pour Tous :

Sauvons le CCAS de Sassenage !

Image

Le 29 novembre 2023, le DauphinĂ© LibĂ©rĂ© s’Ă©tait fait l’Ă©cho de la rĂ©union organisĂ©e par la Mairie concernant le projet de dĂ©molition du CCAS.

Une pĂ©tition a Ă©tĂ© mise en ligne, aprĂšs l’avoir signĂ©e, j’encourage les sassenageoises et les sassenageois Ă  se saisir de cet outil.

Texte de cette PĂ©tition :

Lors d’une rĂ©union houleuse, tenue le 27 novembre, la mairie a rĂ©cemment prĂ©sentĂ© en public son projet « IMAPRIM » de dĂ©molition du CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) pour lequel le terrain serait vendu Ă  un promoteur privĂ© pour la construction d’un bĂątiment de RDC+ 2 Ă©tages Âœ comprenant 27 logements avec un rez-de-chaussĂ©e consacrĂ© Ă  des activitĂ©s commerciales ou des bureaux.

Selon le projet prĂ©sentĂ© lors de la rĂ©union, une partie des activitĂ©s du CCAS actuel seraient dĂ©placĂ©es vers le centre technique municipal derriĂšre l’Ovalie.

L’un des motifs invoquĂ©s indique que le CCAS actuel serait une « passoire thermique » ce qui n’est pas certain vu la date de construction et qui reste Ă  prouver en l’absence d’un diagnostic thermique (Le CCAS a Ă©tĂ© construit en 1983 par la municipalitĂ© Deschaux puis mis en service sous la municipalitĂ© Valeille). L’autre raison invoquĂ©e est d’attĂ©nuer la pĂ©nalitĂ© pour insuffisance de logements sociaux ce qui avec 27 logements dont 10 sociaux est fallacieux, la commune accusant un retard de plusieurs centaines de logements pour atteindre le chiffre de 25 % de la loi SRU.

Le CCAS actuel fait partie d’un ensemble cohĂ©rent au voisinage de plusieurs Ă©quipements publics faisant partie du patrimoine de la commune : Mairie, MĂ©diathĂšque, École de musique, Centre St ExupĂ©ry, CrĂšche et surtout Ă  proximitĂ© de l’arrĂȘt bus. L’architecte de l’époque s’est inspirĂ© de l’esthĂ©tique de l’ancien bĂątiment, le cĂ©lĂšbre restaurant Rostang.

Le transfert d’une partie des activitĂ©s du CCAS vers le Centre technique municipal nous semble une aberration, compte tenu de son Ă©loignement et des difficultĂ©s d’accĂšs pour les utilisateurs du CCAS : personnes ĂągĂ©es, handicapĂ©s, ceux n’ayant pas de voiture


Il nous apparaĂźt que la motivation de la mairie est purement financiĂšre (coĂ»t de la vente estimĂ© Ă  900 000€). Au vu de ces Ă©lĂ©ments, ce projet ne nous semble pas conforme Ă  l’intĂ©rĂȘt de la population. Il n’est pas acceptable qu’une telle dĂ©cision soit prise sans concertation prĂ©alable et sans qu’aucune alternative (rĂ©novation du bĂątiment par exemple) n’ait Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e. Afin de faire aboutir cette pĂ©tition, nous demandons aux signataires d’en parler dans leur entourage et d’inciter un maximum de Sassenageois·es Ă  la signer.

Monsieur le Maire, nous vous demandons de bloquer ce projet IMAPRIM et d’engager une large et vĂ©ritable concertation sur l’avenir du CCAS.

RENDEZ-VOUS SUR LE SITE DÉDIÉ POUR COMPLÉTER LE FORMULAIRE

Métrocùble : contribution au débat sur le développement des transports publics

Image

Site de l'enquĂȘte publiqueL’enquĂȘte publique sur le mĂ©trocable se terminera le 21 dĂ©cembre 2023 Ă  17H. A partir de mon expĂ©rience d’ancien Ă©lu de la commune de Sassenage de mars 1977 Ă  juin 2020, je livre ma rĂ©flexion.
Il y a 40 ans, l’ébullition de Sassenage contre le tramway
Durant ce mandant sous Roger Deschaux, de 1977 Ă  1983, j’étais Rapporteur de la commission Transports, Voirie, Circulation dont l’Adjoint Ă©tait Georges Mottin. Notre premiĂšre action fĂ»t l’obtention auprĂšs du SMTC de la prolongation de la ligne de Trolleybus de la Place de la LibĂ©ration jusqu’aux EngeniĂšres. A ce moment-lĂ , il importe de le rappeler, aucune contestation, ce fut un plus considĂ©rable pour l’époque.
Dans le mĂȘme temps, le SMTC prĂ©parait son Plan de DĂ©placement Urbain, avec en toile fond, la mise en place d’un tramway moderne adaptĂ© aux personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite. Son tracĂ© partait de la Place de LibĂ©ration Ă  Sassenage jusqu’à Grand’Place Ă  Échirolles.
La commune de Sassenage, sous notre impulsion avait Ă©mis le vƓu de la prolongation de cette ligne aux EngeniĂšres.
Nous avions Ă  faire face Ă  une opposition trĂšs forte mettant en avant plusieurs arguments, je les rappelle :
‱ Le tramway, les anciens l’avaient connu et c’était ringard ;
‱ La question du coĂ»t de l’opĂ©ration alors que nous n’avions pas terminĂ© de payer la note des jeux olympiques de Grenoble de 1968
‱ La question du bruit infernal qui serait occasionnĂ©
‱ Enfin, le risque que la racaille de Fontaine et Grenoble allaient nous envahir !
Dans la campagne des Ă©lections municipales de 1983, ces arguments deviendront majoritaires et c’est seulement 27 petites voix qui sĂ©parĂšrent les deux listes en prĂ©sence, celle de la gauche avec le soutien de Roger Deschaux, conduite par Claude Hoffman et celle de la droite conduite par Dominique Valeille.
La loi Ă©lectorale ayant Ă©tĂ© modifiĂ©e, je fĂ»t avec Joseph Falco, l’un des deux Ă©lus communistes parmi les 7 Conseillers municipaux de gauche.
Sassenage basculait à droite, et Grenoble également. Dans la ville centre, la question de la venue du tramway faisait débat et nos camarades grenoblois, avec notamment Jean Giard obtinrent la consultation des grenoblois.
De mars jusqu’au 22 juin 1983, la gauche et en particulier les militantes et militants communistes menĂšrent une belle bataille pour le Oui au Tramway.
La participation pour ce référendum fût de 37% et 53,09% des votes exprimés dirent Oui à ce développement des transports publics.
En sĂ©ance du Conseil municipal de Sassenage, Ă  de multiples reprises, j’avais proposĂ©, sans pouvoir l’obtenir, la consultation de la population par rĂ©fĂ©rendum.
La ville de Sassenage a t-elle eu raison de s’opposer au tramway ?
La question du coĂ»t, sous l’impulsion de Charles Fiterman, Ministre communiste des Transports, fut balayĂ©e ! L’État finança Ă  plus de 50% du prix HT, l’innovation de cette premiĂšre portion de la ligne A.
Le 5 septembre 1987, en qualitĂ© de SecrĂ©taire de la section de Fontaine, du PCF, avec Yannick Boulard, Maire de Fontaine, suite au refus d’une inauguration commune des deux villes, nous avions organisĂ© une marche inaugurale sur Fontaine. A cette occasion, Yannick Boulard dĂ©clara : « les ponts ne sont pas faits pour sĂ©parer les Hommes, leurs fonctions premiĂšres est de les relier. Relier les fontainoises et les fontainois aux grenobloises et grenoblois »
Pour que Sassenage, rĂ©aborde la question du dĂ©veloppement des transports publics, il faudra attendre la victoire de seulement 17 voix de la liste de gauche conduite par Alain Chaplais en juin 1995. Je fus alors l’adjoint aux Transports, dans ce nouveau mandat, et ma premiĂšre prioritĂ© sera d’obtenir que le tracĂ© du tramway qui Ă©tait restĂ© figĂ© Ă  la Place de la LibĂ©ration, soit prolongĂ© jusqu’à Air Liquide aux EngeniĂšres. Ce prolongement sera actĂ© lors du Plan DĂ©placements Urbains et figure toujours dans les tracĂ©s.
La gauche perdit les municipales de 2001 et le tramway sur Sassenage ne reste plus qu’un tracĂ© de PDU, quel gĂąchis !
Aujourd’hui, que ce soit le Bus Ă  Haut Niveau de Service ou le Tramway, les avenues de Romans et de Valence devront ĂȘtre Ă©largies ainsi que le Pont sur le Furon, actuellement en cours de rĂ©fection – et je le regrette sans extension de son gabarit, ni mĂȘme l’esquisse d’une piste cyclable. Les opposants ont gagnĂ©, quelle fiertĂ© en tirer ?
Au fil de ces 36 derniĂšres annĂ©es depuis son inauguration, la ligne A persiste Ă  conserver la Poya Ă  Fontaine, mais elle s’est Ă©tendue jusqu’à Le pont de Claix. Les lignes B, C, D et E sont des rĂ©alitĂ©s.
Entre le dĂ©part de l’aventure du dĂ©veloppement des transports publics et aujourd’hui, le concours de l’État a fondu comme neige au soleil.
Le transport par cñble, c’est quoi ?
Tout le monde n’a pas eu la chance de voir le fonctionnement du mĂ©trocable de Medellin en Colombie qui en est Ă  sa 6Ăšme ligne inaugurĂ©e en juin, construite par une entreprise isĂ©roise, Pomagalski ! Nous avons les bulles de Grenoble qui permettent de franchir une route, la riviĂšre IsĂšre jusqu’au fort de la Bastille.
La mission du transport par cĂąble c’est avant tout, de rĂ©pondre Ă  des conditions gĂ©ographiques particuliĂšres pour devenir des ponts aĂ©riens dans les traversĂ©es de fleuves et riviĂšres, voiries et autoroutes, falaises et obstacles en montagne.
C’est ainsi que le premier projet prĂ©sentĂ© avait Ă©tĂ© celui de la liaison entre Fontaine et le Plateau du Vercors, lĂ -aussi les oppositions par manque de volontĂ© politique ont gagnĂ© pour l’instant !
L’expĂ©rience montre que lorsque l’on dĂ©marre une nouveautĂ©, ce fĂ»t le cas avec la 1Ăšre portion de la ligne A du Tramway, les demandes, par la suite se font de plus en plus pressantes, d’oĂč mon insistance pour la rĂ©alisation de cette premiĂšre portion du mĂ©trocĂąble.
Cette construction entre les communes de Fontaine, Sassenage, Grenoble et Saint Martin le Vinoux permettra d’assurer une desserte efficace d’Ouest en Est, en maillant trois lignes de Tramway permettant la jonction entre la A sur la Poya, la B au Polygone scientifique et la E à la Mairie de St Martin le Vinoux.
DĂ©fendre ce projet est crucial Ă  plus d’un titre, le premier Ă©tant de nous inscrire par le dĂ©veloppement des transports publics dans la lutte contre le rĂ©chauffement climatique.
RiviĂšres et cours d’eau qui dĂ©bordent et inondent, montagnes qui s’écroulent et barrent des voies d’accĂšs, ce n’est plus de la science-fiction, ce sont des rĂ©alitĂ©s perceptibles qui ont tendances Ă  se renouveler de plus en plus souvent.
Alors, faut-il rester les bras croisĂ©s et s’opposer au transport par cĂąble, ou bien agir pour se donner tous les moyens possibles pour rĂ©duire fortement l’impact du dĂ©placement contraint par manque d’infrastructures non polluantes ?
Assez de contrevérités : place aux faits !
Le métrocùble permettra de transporter prÚs de 1500 voyageurs par heure, ce sera des voitures en moins !
Comme les autres moyens de transport public, le mĂ©trocĂąble sera un plus pour le dĂ©ploiement de la mobilitĂ© et l’accĂšs Ă©galitaire aux dĂ©placements.
Il est urgent de le rĂ©aliser rapidement, le RER grenoblois ne sera pas une rĂ©alitĂ© avant 2035, l’action pour le climat ne peut attendre, d’autant que la ligne A est saturĂ©e !
Les salariĂ©s des diffĂ©rentes zones d’activitĂ©s, ArgentiĂšre, Polygone scientifique, Parc d’Oxford, seront les premiers bĂ©nĂ©ficiaires du mĂ©trocĂąble, la crĂ©ation d’emplois sera, du fait de la proximitĂ©, favorisĂ©e.
Le mĂ©trocĂąble est un moyen supplĂ©mentaire dans la lutte contre l’artificialisation des sols qui sera trĂšs fortement rĂ©duite. Les seules prises au sol ce sont les gares, stations et pylĂŽnes. Sur le passage des cĂąbles et cabines, les cultures demeurent possibles.
La dĂ©pense prĂ©vue pour cet investissement ne prend pas la place d’un autre !
Dans le PDU, RIEN n’est prĂ©vu sur d’autres infrastructures : ni passerelles, ni nouvelles lignes de tramway, ni Bus Ă  Haut Niveau de Service (BHNVS). Ne pas rĂ©aliser le cĂąble, ne fera pas aboutir des projets non prĂ©vus, ce serait un nouveau gĂąchis !
Le cĂąble contribuera Ă  dĂ©senclaver une partie des habitants de ce territoire, il ouvrira une mobilitĂ© apaisĂ©e pour le travail et les loisirs, il sera facteur d’attractivitĂ© et de rayonnement de notre agglomĂ©ration.

En masse, participons Ă  l’enquĂȘte Publique
Hier, des agglomĂ©rations de France ont pris comme modĂšle notre tramway de la rĂ©gion grenobloise. Être des prĂ©curseurs avec notre mĂ©trocĂąble, pourquoi pas, demain les autres rĂ©gions n’auront plus les mĂȘmes financements. Nous-mĂȘmes, nous nous inspirons de mĂ©tropoles ayant instituĂ© la gratuitĂ© pour la revendiquer Ă  notre Ă©chelle la mise en place de cette mesure urgente pour le climat. LĂ  aussi, la lutte et bon sens finiront par l’emporter !
De mĂȘme, Ă  partir de cette expĂ©rience, de futurs jalons pourront naitre pour un accĂšs facilitĂ© vers le Vercors, la Chartreuse, Belledonne, Oisans

Dans les jours Ă  venir, exprimons-nous, ne laissons pas gagner celles et ceux qui par calcul politicien veulent faire Ă©chouer le projet.
Nous utilisatrices et utilisateurs des transports publics, rendons-nous auprĂšs du Commissaire enquĂȘteur qui tient sa derniĂšre permanence, le jeudi 14 dĂ©cembre de 15H Ă  17H Ă  la Mairie de Sassenage pour lui faire part de nos remarques. Comme je vais le faire, dĂ©posons notre contribution sur le site Registre NumĂ©rique. ATTENTION, nous n’avons que jusqu’au 21 dĂ©cembre Ă  17H pour le faire !

Si vous avez cliquĂ© sur Registre NumĂ©rique, vous serez sur le bon site. AprĂšs avoir mis vos observations, il faut descendre dans la page et remplir les cases marquĂ©es d’un * RĂ©soudre l’addition affichĂ©e

Depuis des mois, en allant faire mes courses Ă  Casino Hyper Frais, en me dĂ©plaçant sur la rue de l’ArgentiĂšre, comme il y a 40 ans, je me sens agressĂ© par ceux qui refusent le dĂ©veloppement des transports publics, c’est pourquoi, j’ai tenu Ă  Ă©crire, Ă  partir du vĂ©cu de mon expĂ©rience, cet argumentaire qui mĂ©rite d’ĂȘtre davantage Ă©toffĂ©, merci d’ĂȘtre parvenu Ă  la fin de ce message !

Historique, la premiĂšre grĂšve Ă  la Mairie de Sassenage !

Image

Pour avoir Ă©tĂ© Ă©lu de Sassenage de mars 1977 Ă  juin 2020, jamais, en dehors des mouvements nationaux, il n’y avait eu de grĂšve des employé·e·s communaux.

Ce cri de colÚre et de révolte souligne un malaise trÚs profond, fortement accentué lors du changement de Directeur Général des Services !

Cette derniĂšre recrue, en provenance de la ville de Meylan, s’Ă©tait dĂ©jĂ  illustrĂ©e dans sa gestion du personnel basĂ©e sur l’exclusion, la vexation, la mise au pas des agents.

Ce malaise sassenageois rĂ©guliĂšrement mis en avant par les Ă©lu·e·s de l’opposition, notamment le groupe s’Unir pour Sassenage qui a frĂ©quemment alertĂ© la majoritĂ© municipale, restĂ©e sourde aux prĂ©occupations de son personnel. AlertĂ©, par ces Ă©lu·e·s, sur la base de l’article 40 du code civil, le Procureur de la RĂ©publique a fini par diligenter une enquĂȘte en cours.

La souffrance au travail a Ă©tĂ© d’une telle intensitĂ© que 42 agent·e·s ont quittĂ© la commune.

Au moment du préavis de grÚve pour ce 4 juillet 2023, les représentants du personnel conviés à une rencontre le 29 juin pour exprimer le vécu des personnels, se sont vus opposer comme réponse du Maire, Michel Vendra : « nous entrons en guerre !« .

Ce matin, Ă  l’interpellation de Michel Barrionuevo lui disant : « hier, j’ai rĂ©pondu Ă  l’appel de l’association des Maires en participant au rassemblement de midi, aujourd’hui, je suis encore lĂ , cette fois en soutien au personnel de la ville ! « . Sa rĂ©ponse fut : « si tu veux, tu peux revenir demain !« 

Un tel mépris, vis à vis de celles et de ceux qui assurent le Service public de Sassenage, est grave.

Il est temps, grand temps, de rĂ©pondre aux prĂ©occupations des agents pour un audit des services afin d’amĂ©liorer les conditions de travail et rĂ©duire le mal-ĂȘtre; la rĂ©vision du RIFSEEP, les jours de pĂ©nibilitĂ© pour tous les services; augmentation des fonctionnaires (point d’indice); pour que les Ă©lus cessent de se substituer aux responsables de services

Devant ce refus de recevoir une dĂ©lĂ©gation, les agents se sont rendus en Mairie oĂč comme par miracle, il n’y avait aucun Ă©lu responsable pour la recevoir.

Afin de se faire entendre, quelques refrains ont été scandés.
La Direction a préféré faire le choix de recourir à la force publique. Les gendarmes ont été plus compréhensifs et  du coup, les personnels se sont donnés rendez-vous pour reconduire la grÚve en septembre !

Voici la vidĂ©o rĂ©alisĂ©e Ă  l’occasion du rassemblement de ce 4 juillet 2023 de 8H Ă  10H

</center

RĂ©union publique du 13 avril 2023 sur les Retraites Ă  Sassenage

Image

La Nupes avait pris l’initiative d’organiser un dĂ©bat Ă  Sassenage le 13 avril 2013, avec la participation de Guillaume Gontard, SĂ©nateur de l’IsĂšre, Élisa Martin, dĂ©putĂ©e de la 3Ăšme circonscription de l’IsĂšre, Guillaume Lissy, Maire de Seyssinet-Pariset, Michel Barrionuevo, ancien Ă©lu de Sassenage Ă  la Maison des Clubs Ă  19H. Guillaume Gontard, bloquĂ© au niveau des transports n’a pu ĂȘtre des nĂŽtres

Michel Barrionuevo, au nom du Parti communiste français a ouvert la partie Retraites de cette rencontre réunissant une soixantaine de participant,e·s, voici cette intervention :

Cet aprÚs-midi, pour la 12Úme fois, ensemble, nous avons manifesté dans les rues de Grenoble et aprÚs notre réunion je finirai la vidéo qui sera visible sur ma chaine dÚs ce soir.
Le mouvement que nous connaissons est depuis presque 55 ans inĂ©dit de par l’unitĂ© des organisations syndicales, sa rĂ©pĂ©tition, son ampleur jusqu’à 3,5 millions de personnes, sa dĂ©termination et le soutien public de l’opinion.
D’emblĂ©e, je voudrais prĂ©ciser qu’en 1995, la rĂ©forme des retraites a Ă©tĂ© abandonnĂ©e par Jacques Chirac, suite Ă  des grĂšves et manifestations, rappeler 2006 oĂč durant presque quatre mois, entre le 16 janvier et le 10 avril 2006, la jeunesse d’abord, puis les salariĂ©s et les syndicats font front uni et sont descendus dans la rue contre le CPE. Au plus fort du mouvement, ils sont entre un et trois millions pour demander le retrait de la rĂ©forme. Ces actions ont abouti au retrait de la loi Contrat PremiĂšre Embauche, votĂ©e, promulguĂ©e et retirĂ©e 11 jours plus tard.
Alors, rien n’est jouĂ© avec cette rĂ©forme des retraites, jamais, elle n’a Ă©tĂ© votĂ©e Ă  l’AssemblĂ©e Nationale. La motion de censure faisant suite au 11Ăšme 49-3, a Ă©tĂ© Ă©vitĂ©e Ă  9 voix, mĂȘme au sein de la majoritĂ© des voix discordantes se sont exprimĂ©es.
Dans ce calendrier, c’est demain que le Conseil Constitutionnel rendra sa dĂ©cision, les organisations syndicales ont prĂ©vu de se revoir Ă  l’issue des annonces qui seront faites. Rendez-vous est donnĂ© dĂšs 14H, devant la PrĂ©fecture Ă  Grenoble, les sous-prĂ©fectures de Vienne et la Tour du Pin.
Ce Conseil constitutionnel, c’est qui ? Les membres de cette instance siĂšgent durant 9 ans et sont dĂ©signĂ©s par tiers tous les 3 ans. Le PrĂ©sident de la RĂ©publique dĂ©signe 1/3 dont le PrĂ©sident qui a la voix prĂ©pondĂ©rante, les PrĂ©sidents du SĂ©nat et de l’AssemblĂ©e Nationale dĂ©signent chacun 1/3.
Du coup, la majorité est Macron compatible, mais le rÎle du Conseil Constitutionnel est en principe de juger en droit.
La premiĂšre dĂ©cision, est la façon dont cette rĂ©forme des retraites a Ă©tĂ© instruite ! C’est un dĂ©tournement flagrant de procĂ©dure puisque c’est un projet de loi de financement rectificative de la SĂ©curitĂ© Sociale.
Si malgrĂ© tout, le Conseil constitutionnel refuse de censurer le texte, il crĂ©era alors une jurisprudence trĂšs problĂ©matique : « AprĂšs cela, Ă  chaque fois qu’un gouvernement voudra faire une modification sur la politique sociale, il pourra utiliser ce vĂ©hicule lĂ©gislatif, rĂ©duire les dĂ©bats et utiliser le 49.3 »
Selon l’article 34 de la Constitution « les principes fondamentaux de la SĂ©curitĂ© sociale » ne peuvent ĂȘtre modifiĂ©s que par une loi ordinaire.
Le Conseil constitutionnel pourrait alors estimer que l’ñge lĂ©gal de dĂ©part Ă  la retraite en fait partie, et censurer au minimum l’article 7.
Dans le Canard enchaĂźnĂ©, le 18 janvier dernier, Laurent Fabius, le prĂ©sident du Conseil constitutionnel indiquait que l’index senior et mĂȘme les modifications sur « les critĂšres de pĂ©nibilitĂ© ne relĂšvent pas du PLFRSS » et nĂ©cessiteraient « un deuxiĂšme texte ». Ce qui signifie que faute de censure globale, les cavaliers sociaux, au moins l’index senior et le CDI senior, car c’est impossible de prouver qu’ils auront un impact financier pourraient sauter de mĂȘme que l’article sur la suppression des rĂ©gimes spĂ©ciaux.
La seconde dĂ©cision attendue du Conseil Constitutionnel pour demain, c’est la recevabilitĂ© du dĂ©pĂŽt de RĂ©fĂ©rendum d’Initiative PartagĂ©e.
Vendredi 17 mars, Ă  l’initiative des communistes et soutenue par l’intersyndicale la premiĂšre Ă©tape a Ă©tĂ© gagnĂ©e, il fallait au minimum 185 parlementaires et c’est 252 qui ont dĂ©posĂ© une proposition de loi rĂ©fĂ©rendaire, comme le prĂ©voit l’article 11 de la Constitution, visant Ă  « affirmer que l’ñge lĂ©gal de dĂ©part Ă  la retraite ne peut ĂȘtre fixĂ© au-delĂ  de 62 ans ».
Si nous obtenons ce RĂ©fĂ©rendum d’Initiative PartagĂ©e, nous aurons 9 mois pour rĂ©unir les signatures en provenance de 10% des Ă©lecteurs de notre pays, soit environ 4,8 millions de personnes inscrites sur les listes Ă©lectorales.
Face Ă  ce passage en force, et c’est le sens de mon rappel sur le Retrait du CPE en 2006, quelles que soient les annonces du Conseil Constitutionnel, il importe de continuer la bataille. Les organisations syndicales ont prĂ©vu de se revoir aprĂšs cette sĂ©quence.
Il n’y a pas de raison valable pour rĂ©duire de 2 ans le droit Ă  la retraite. MĂȘme le comitĂ© d’orientation des retraites (COR) admet que l’on peut faire face au dĂ©ficit de 13 milliards d’euros sans dĂ©grader le droit Ă  la retraite. Que sont ces 13 milliards face aux 413 milliards pour l’armement, des choix, des prioritĂ©s !
Pour autant, nous ne disons pas qu’il ne faut rien faire !
Les invisibles que nous applaudissions durant le couvre-feu COVID en 2020, ne sont pas devenus des nantis, n’en dĂ©plaise au PrĂ©sident de la RĂ©publique !
Lorsque Ambroise Croizat, Ministre communiste du travail a gĂ©nĂ©ralisĂ© le droit Ă  la Retraite Ă  la LibĂ©ration, il disait : « Il faut en finir avec la souffrance, l’indignitĂ© et l’exclusion. DĂ©sormais, nous mettrons l’homme Ă  l’abri du besoin. Nous ferons de la retraite non plus une antichambre de la mort mais une nouvelle Ă©tape de la vie. »
L’un des slogans des manifs est de dire : « la retraite Ă  60 ans, on s’est battu pour la gagner, on se battra pour la garder ! , aujourd’hui j’ai entendu pour la reprendre, c’est vrai que nous l’avons dĂ©jĂ , un peu perdu»
Puis, il faut revenir Ă  la retraite Ă  60 ans, l’allongement de la durĂ©e de vie doit amĂ©liorer l’existence au lieu d’allonger le temps de travail !
Les politiques successives ont dĂ©financĂ© notre systĂšme de retraite. Un ensemble de mesures peut permettre, de financer une amĂ©lioration du droit Ă  la retraite.
Il est urgent de revoir les exonĂ©rations massives et sans conditions de cotisations, mettre fin Ă  la politique de « modĂ©ration salariale », de contournement du salaire et de rĂ©duction du sempiternel « coĂ»t du travail ». Il faut augmenter les salaires et donc les cotisations, embaucher dans la fonction publique pour rĂ©pondre aux besoins, stopper la politique de prĂ©carisation de l’emploi, amĂ©liorer les carriĂšres, appliquer rĂ©ellement l’égalitĂ© salariale entre les femmes et les hommes. Enfin, il est urgent de faire cotiser les revenus du capital au mĂȘme niveau que les salaires.
La seule issue raisonnable Ă  la crise politique qui traverse le pays est d’abandonner purement et simplement ce projet nĂ©faste.
Nous sommes face Ă  une crise politique gravissime. La seule rĂ©ponse d’Emmanuel Macron est une attitude autoritaire, suffisante.
C’est le droit Ă  la retraite qui est en jeu. C’est aussi la confiance dans la dĂ©mocratie et dans la RĂ©publique. On ne peut pas en rester lĂ .
Depuis l’utilisation par le passage en force Ă  l’aide du 49-3, le dĂ©bat public se concentre sur les violences dans les manifestations retraites.
Les violences et destructions doivent ĂȘtre condamnĂ©es sans ambiguĂŻtĂ©, elles ne servent pas le mouvement de luttes, au contraire, elles dĂ©tournent l’attention des vraies questions.
En parallĂšle, la rĂ©pression syndicale et les rĂ©quisitions, sont devenues lĂ©gion : la rĂ©pression du mouvement social, avec des nasses pourtant interdites, des arrestations arbitraires, des armes offensives qui blessent et doivent ĂȘtre proscrites, et la violence policiĂšre de la Brav-M rĂ©vĂ©lĂ©e par des enregistrements parus dans la presse auraient mĂ©ritĂ©s d’ĂȘtre examinĂ©s pour dissolution de cette unitĂ©.
Une pĂ©tition pour la dissolution de la BRAV-M a recueilli Ă  la date du 5 avril, 263 887 signatures sur le site de l’AssemblĂ©e Nationale, elle a donc dĂ©passĂ© les 100 000 signatures, la commission des lois a dĂ©cidĂ© de la classer. La pĂ©tition pour le maintien de la BRAV-M qui se voulait le contrepoids n’a recueilli que 5 324 signatures.
Le trait d’égalitĂ© mis entre ces 2 pĂ©titions montre la fĂ©brilitĂ© ambiante du pouvoir.
AprÚs quasiment trois mois de mobilisation, une majorité de Français refuse toujours de travailler deux ans de plus pour satisfaire les marchés financiers.
Le fond est bien lĂ  ! Le PrĂ©sident de la RĂ©publique a choisi comme Ă  son habitude, pour l’accompagner en Chine, d’emmener des grands patrons. Son obstination vient du fait qu’en rĂ©alitĂ© il est avant tout, le reprĂ©sentant de commerce du MEDEF. Des manifestants disaient le Patron du MEDEF.

L’audace en politique, aussi bien pour le Gouvernement que pour le PrĂ©sident de la RĂ©publique, c’est de reconnaĂźtre leurs torts et renoncer Ă  imposer ce projet.
Notre pays a besoin de sortir de la crise sociale, politique et dĂ©mocratique dans laquelle le pouvoir l’a plongĂ©e et qui ne peut se rĂ©sumer que par le retrait de la rĂ©forme ou le rĂ©fĂ©rendum d’initiative partagĂ©e.
La missive des parlementaires au PrĂ©sident de la RĂ©publique le 4 avril dernier a Ă©tĂ© de rappeler que ce mouvement social, historique par son unitĂ© syndicale, son ampleur et sa dĂ©termination, n’a cessĂ© d’exprimer son refus d’un recul Ă  64 ans de l’ñge de dĂ©part Ă  la retraite.
Son refus d’entendre le peuple attise sa colĂšre et crĂ©e une crise sociale, politique et dĂ©mocratique sans prĂ©cĂ©dent.
Ensemble, les Français-es et leurs reprĂ©sentants dĂ©fendent le droit Ă  une retraite juste et digne ; ils et elles ne sont pas illĂ©gitimes. En revanche, de quelle lĂ©gitimitĂ© peut se prĂ©valoir aujourd’hui, et Ă  l’avenir, une rĂ©forme rejetĂ©e majoritairement par le peuple qui, de surcroĂźt, ne peut mĂȘme pas se prĂ©valoir d’un dĂ©bat abouti et d’un vote dĂ©mocratique ?
Ce renoncement ne serait pas un aveu de faiblesse, mais une dĂ©monstration de sagesse, seule propice Ă  redonner confiance Ă  l’ensemble de nos concitoyens et concitoyennes et Ă  rendre Ă  notre sociĂ©tĂ© l’apaisement dont elle a tant besoin.
Du reste, il conviendrait de leur donner la parole par la voie d’un rĂ©fĂ©rendum pour qu’ils puissent s’exprimer, au terme d’un dĂ©bat dĂ©mocratique qu’ils rĂ©clament, sur la question de l’ñge lĂ©gal de dĂ©part Ă  la retraite.
Cette attitude a pour consĂ©quence de favoriser le Rassemblement national dont les cadres n’hĂ©sitent pas Ă  proclamer sans vergogne : « Contrairement Ă  ce que tous les commentateurs expliquaient sur tous les plateaux, que nous Ă©tions tapis dans l’ombre sans participer aux dĂ©bats, c’est en fait le contraire que les gens ont perçu. Les Français valident notre stratĂ©gie de travail sur le fond et de sĂ©rieux affichĂ© ».
Cette perception, nous ne devons pas la prendre Ă  la lĂ©gĂšre, malgrĂ© sa discrĂ©tion et ses arrangements avec l’exĂ©cutif pendant les dĂ©bats, le RN incarne, selon les enquĂȘtes d’opinion, une opposition importante, voire la principale, au texte du gouvernement. Une stratĂ©gie Ă  bas bruit qui porte ses fruits.
La rĂ©alitĂ© c’est qu’il a Ă©tĂ© absent, sagement assis, le doigt sur la couture du pantalon, dĂ©posant moins d’amendements que la majoritĂ©, ils n’ont servi strictement Ă  rien.
Les dĂ©putĂ©s RN sont en effet plusieurs fois montĂ©s au crĂ©neau pour dĂ©fendre le gouvernement face aux attaques venues de la gauche. « Ils ont passĂ© deux semaines Ă  se congratuler respectivement, jusqu’à boucler l’examen du texte en chantant bouche contre bouche, la Marseillaise.»
L’attitude complaisante de l’extrĂȘme droite rĂ©vĂšle autre chose : derriĂšre son masque social, Marine Le Pen prĂŽne en rĂ©alitĂ© la mĂȘme dĂ©fense du libĂ©ralisme que la majoritĂ©. « Il faut le marteler. Rappeler leurs votes Ă  l’AssemblĂ©e contre la hausse du Smic, le blocage des prix, le gel des loyers. Ou le fait qu’ils crient avec les macronistes pour baisser les cotisations sociales, donc les recettes de la SĂ©curitĂ© sociale, donc empĂȘcher la revalorisation, les retraites  » Un travail nĂ©cessaire et rĂ©alisĂ© par la gauche, mais « sans doute devons-nous ĂȘtre plus forts et plus audibles »
La gauche doit ĂȘtre capable d’ĂȘtre plus unie, s’inspirer davantage de l’intersyndicale qui arrive Ă  parler d’une mĂȘme voix.
La gauche a une grande responsabilitĂ© face Ă  cette rĂ©forme. Rien n’impose une rĂ©forme d’une telle violence, d’autres solutions sont possibles pour garantir un systĂšme plus juste, plus solidaire et plus efficace. Ce que veut en rĂ©alitĂ© le pouvoir, c’est contraindre le pays Ă  subir de nouveau une austĂ©ritĂ© budgĂ©taire drastique, comme l’exigent les marchĂ©s financiers et la Commission europĂ©enne Ă  leur service. Cette politique est chaque jour davantage rejetĂ©e par les peuples europĂ©ens.
A ce propos, les messages de solidarités venus des différents pays nous confortent.
La confĂ©dĂ©ration europĂ©enne des syndicats dĂ©clare : La « rĂ©forme » du systĂšme de retraite est une attaque contre le bien-ĂȘtre et les aspirations des travailleurs et de leurs familles. Cette rĂ©forme est d’autant plus inacceptable – et contre-productive – que les inĂ©galitĂ©s se creusent et que la crise du coĂ»t de la vie est sĂ©vĂšre. Cela ne ferait qu’aggraver les inĂ©galitĂ©s et imposer un fardeau plus lourd aux travailleurs, en particulier aux plus pauvres. Ceci est d’autant plus nĂ©gatif que le financement du systĂšme de retraite français ne nĂ©cessite pas une telle mesure.
La CES et l’ensemble du mouvement syndical europĂ©en continueront Ă  soutenir les syndicats français dans leur lutte contre cette rĂ©forme, contre son contenu et en raison de l’absence de dialogue social.
La rĂ©alitĂ© du travail est si dure, que repousser l’ñge de la retraite serait insupportable pour des millions de salarié·e·s subissant dĂ©jĂ  l’intensification de l’activitĂ©, des conditions difficiles pour des salaires amputĂ©s par une inflation Ă©levĂ©e, des contrats courts et horaires dĂ©calĂ©s jusqu’à l’uberisation. La voie du progrĂšs, c’est au contraire la transformation profonde du travail, la crĂ©ation d’emplois, en commençant par des centaines de milliers de prĂ©-embauches de jeunes dans les services publics, l’augmentation des salaires et l’égalitĂ© professionnelle femmes-hommes, la formation, la prise en compte des qualifications et de la pĂ©nibilitĂ©. La voie du progrĂšs, c’est de rĂ©pondre aux immenses besoins de service public et de productions nouvelles Ă©cologiques et sociales. C’est lĂ  un vrai projet de civilisation.
Au moment oĂč six millions de nos concitoyennes et concitoyens sont complĂštement ou partiellement privĂ©s d’emploi, la sĂ©curisation de l’emploi et de la formation n’est pas seulement une exigence puissante de nos concitoyennes et concitoyens, c’est la clĂ© du progrĂšs social. Elle appelle la crĂ©ation de nouveaux pouvoirs d’intervention des salarié·e·s dans l’entreprise comme dans la sociĂ©tĂ©.
Pour toutes ces raisons, le monde du travail n’a pas d’effort supplĂ©mentaire Ă  faire. Tout appelle Ă  transformer le travail pour lui redonner un sens. Il faut permettre Ă  chacune et chacun de s’émanciper d’un systĂšme qui considĂšre les ĂȘtres humains comme une simple force de travail exploitable Ă  merci jusqu’à ce qu’elle soit « usĂ©e ».
Il est temps pour notre sociĂ©tĂ© d’entrer dans une nouvelle relation avec les entreprises. La prioritĂ© doit cesser d’aller Ă  la rentabilitĂ© du capital. Elle doit aller au dĂ©veloppement de toutes les capacitĂ©s humaines.
Les dĂ©bats ont permis de mettre au jour son inutilitĂ© et son injustice, mais aussi les mensonges les plus flagrants : le mirage aux alouettes des 1 200 euros, pour lesquels ils partirent 2 millions et finirent 13 000 ; les carriĂšres longues, dont le flou masque l’ineptie ; la capitalisation, qu’un amendement de la droite sĂ©natoriale a fait entrer par la fenĂȘtre !
Il est des victoires qui sonnent comme des dĂ©faites. De Jupiter Ă  Pyrrhus, il n’y a parfois qu’un petit pas !