Des travaux d’aménagement de la rue de la République ont été réalisés au début du mois de juillet pour permettre la circulation en double sens dans cette rue entre les numéros 13 et 21. Auparavant, la circulation en double sens était possible sur la portion de rue comprise entre l’avenue de Romans et le numéro 13 au niveau du Parc Sasso Marconi. Au-delà du numéro 13 de la rue la circulation était possible seulement en sens unique.
L’entretien des voiries communales étant de la responsabilité de la ville, il est normal que des travaux soient réalisés par la municipalité et notre propos n’est pas là. Toutefois, chaque denier public dépensé doit l’être après une mûre réflexion et dans le sens de l’intérêt général. C’est pourquoi les deux questions que nous pouvons légitiment nous poser sont les suivantes : à qui bénéficient ces travaux et à qui ne profitent ils pas ?
A qui bénéficient ils ?
Principalement à l’unique maison située entre le 13 et le 21 rue de la République dont les propriétaires pourront bénéficier d’une circulation à double sens qui n’était pas possible auparavant et qui pourront sortir de chez eux sans être obliger de faire le tour du village ou de se mettre en infraction en prenant la rue à contre sens pour rejoindre l’avenue de Romans.
A qui ne profitent ils pas ?
Aux autres habitants de la rue de la République et plus largement aux sassenageois qui souhaiteront accéder aux bâtiments publics se trouvant dans cette rue (école de musique, centre associatif, CCAS …).
En effet, ces travaux ont nécessité la suppression de trois places de parking alors qu’il existe des problèmes de stationnement notoire dans cette rue.
A notre sens, ces travaux d’aménagement aurait dû nécessiter une réflexion plus globale dans l’intérêt des sassenageois et en particulier des habitants de la rue et non pas une modification de tracé à la hâte qui amène cette question : est-ce uniquement pour satisfaire un intérêt particulier? Que ce particulier soit membre ou non de l’équipe municipale du maire actuel n’est pas le propos mais décidément se présenter sur la liste de Monsieur Coigné semble drôlement pratique.
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Comptes Administratifs 2007 :
Monsieur le Maire, tout à l’heure, je vous ai adressé un message pour vous faire part des erreurs constatées sur la vue d’ensemble de la section d’investissements.
Déjà lors de la réunion de la commission finances, j’ai signalé les erreurs des comptes administratifs des budgets de l’eau, du Théâtre en Rond, ainsi que des Cuves. Nous vous remercions de nous avoir transmis des documents conformes avec la réalité.
Avec les comptes administratifs proposés à notre approbation, il s’agit de valider les réalisés de l’année 2007.
Ces comptes, ne sont que l’expression des politiques mises en œuvre au cours de l’année précédente.
Les graphiques en pourcentages sur plusieurs années, ne peuvent se comprendre que si chaque élu est à même de mesurer ce qui s’est réellement passé. A la vue de ces graphiques étudiés pour montrer des évolutions positives, le novice pourrait à juste titre se demander, pourquoi Sassenage a été placée au réseau d’alerte de la Préfecture de l’Isère ?
A chaque fois, que nous avons utilisé les différentes strates des communes de 10 à 20 000 habitants, après notre intervention, sans que nous puissions revenir sur les éléments fournis, Monsieur le Maire a affirmé que nous avions « tout faux » ! Les différents ratios des moyennes nationales de la strate indiqués dans le compte administratif sont ceux de l’année 2005. Il est dommageable de ne pas disposer des éléments des CA 2006 ; aussi afin de voir les différences tendances, nous avons rapproché nos comparaisons du réalisé 2007, sur la moyenne nationale de la strate des Budgets primitifs 2007.
En ce qui concerne les dépenses réelles totales (fonctionnement et investissements) la moyenne nationale est à 1675€, à Sassenage à 1 378€, soit 17,7% de moins ; par contre les dépenses réelles de fonctionnement sont à 1096€ contre une moyenne nationale à 1074€, soit seulement 2,05% d’écart.
En 2007, la ville de Sassenage s’est rapprochée de la moyenne nationale des dépenses réelles de fonctionnement, mais à l’intérieur de ces dépenses, par habitant, que constatons nous : les charges à caractère général sont à 241€ contre 282€ nationalement, les charges de personnel à 663€ contre 592€ nationalement , les autres charges de gestion courante à 159€ contre 149€ nationalement, les intérêts payés à 33€ contre 39€ nationalement.
En ce qui concerne les recettes réelles de fonctionnement par habitant, Sassenage dispose d’une moyenne de 1291€ contre 1176€ nationalement, soit plus 9,78%, avec une palme spéciale concernant les impôts et taxes de 989€ contre 716€ nationalement, soit 38,13% de plus.
A l’intérieur d’un même chapitre, un article de compte peut être compensé par un autre ; en examinant le chapitre concernant les charges de personnel, à la vue du réalisé nos remarques concernant les sous-estimations de crédits pour abonder les charges sociales, se vérifient ! Sassenage ne dispose donc pas d’un régime particulier en matière de cotisations sociales, et les budgets auraient du être abondés d’un peu plus de 60 000€ supplémentaires.
Outre ces aspects, des éclaircissements seraient nécessaires pour mieux comprendre certaines évolutions : un chapitre atténuation de charges liées au personnel qui passe de 40 200€ à 111 015€, soit une progression de plus de 176%, une prévision de rémunération principale avec un très faible écart de moins de 1,5%, du sans doute au recul sur le pouvoir d’achat des fonctionnaires des collectivités territoriales, par contre nous souhaiterions avoir des informations sur la baisse de plus de 14% des emplois contractuels.
De grosses interrogations également concernant les autres charges de gestion courante, notamment les subventions au CCAS et aux différentes associations : entre le tableau en annexe IV et le réalisé du compte administratif, il n’y a pas concordance : sur le tableau en annexe pages 54 à 56, il est dit « Engagements donnés et reçus » pour le CCAS 981 000€ et le compte administratif ne relate lui que 845000€, sans doute s’agit-il d’une erreur de transcription.
Venons-en à présent aux associations 275 775€ plus 22 652€ de subventions exceptionnelles, dans l’annexe IV, ce qui représente un total de 298 427€, première question : y a-t-il exactitude entre les montants inscrits pour les associations et les versements ? Si tel est le cas, comment expliquer que sur le compte administratif, la somme retranscrite soit de 314 400,60€, soit un écart de 15 973,60€ ? Le conseil municipal est amené à délibérer pour par exemple 100€ attribué au scolaire pour les DDEN, pourquoi ne retrouve t-on pas la somme manquante dans les documents ?
La baisse des charges financières est du à la renégociation d’emprunts dont un avait déjà été renégocié en 2005 avec la même banque avec un taux d’intérêt actuarial Euribor de 2,80 pour passer à un taux fixe sur plus de 37 ans à 3,57, ce qui à court terme permet de dégager un peu plus de 138 000€. En son temps, nous avons dénoncé cette situation qui reporte sur les générations futures les équipements d’aujourd’hui.
En ce qui concerne les recettes de fonctionnement, nous demandons à connaître les raisons justifiant une baisse de la solidarité communautaire de 52 886,60€, ainsi que celle concernant le groupement de collectivités et celle concernant les autres organismes.
Sur la section d’investissements, il est surprenant que les restes à réaliser au 31 décembre 2007, soient négatifs alors qu’ils s’élevaient à 1 293 482,46€ lors de l’affectation des résultats votés lors du Conseil municipal du 21 février 2008. Cette somme aurait du se retrouver sur les pages 16 à 19 reprenant la vue d’ensemble du Compte administratif ville. Compte tenu des inexactitudes, nous ne pourrons participer au vote, par contre, nous voterons les 3 comptes annexes qui suite à nos remarques ont été rectifiés.
1er Mai Faites du Roller
Initiée par Alain Chaplais, cette manifestation a enfin revue le jour. De très nombreuses coupes ont été remises par les différents élus présents, nous citerons ceux issus du rassemblement de la gauche (Chantal Duranton, Michel Barrionuevo, Véronique Ferrazzi et André Prochasson), par Jacqueline Balluet représentant Yannick Belle, Conseiller Général et par Christophe Chaplais, au nom de la famille de notre ancien Maire.
Les hommages qui devaient accompagner les remises des coupes du Conseil général et de la famille d’Alain Chaplais, n’ont pu être prononcés. Notre site, s’il dispose de ces quelques mots en rendra compte.
De l’avis des participants de cette 6ème édition de la « Faites du Roller », le nombre et la qualité des équipes, des individuels, venus de différents départements de notre région ont montré l’intérêt d’une telle manifestation pour Sassenage, le besoin d’étudier les possibilités d’adapter un équipement pour les entrainements.
Nous nous sommes donnés rendez-vous à l’année prochaine si les conditions climatiques le permettent, bravo à tous les organisateurs!
« Au nom de ma mère, de mon épouse, de mes enfants, je tiens par ces quelques mots à remercier les membres de l’association « Roller Sassenage », son président et Marcel Boccon-Gebeaud d’avoir donné à leur challenge le nom d’Alain Chaplais. Mon père aurait été très ému et honoré de cette attention.
Alain Chaplais aimait le sport. Il ratait rarement un match des Bleus et se débrouillait pour ne pas avoir d’obligations les jours de tournoi des six nations. Mais au-delà du dépassement de soi et de la pure performance sportive, il considérait le sport, au même titre que la culture, comme un élément essentiel du lien social nécessaire au bon fonctionnement d’une société.
Je ne crois pas que mon père ait jamais chaussé des rollers mais cette discipline ne pouvait que l’intéresser par la multiplicité des manières de la vivre. Le roller, comme le cyclisme, peut être, à la fois un moyen de se déplacer, un loisir que chacun peut pratiquer en fonction de son âge et de son niveau et aussi un sport exigeant, nécessitant endurance et technicité. C’est pour ces raisons qu’en tant que Conseiller Général, il fut l’un des premiers élus à soutenir l’association « Roller Sassenage ».
Christophe Chaplais
Pourquoi un recours, par Yannick Belle
Afin de garantir l’équité entre tous les candidats la loi encadre strictement la communication en période électorale.
En effet, sans cette loi, les maires sortants seraient grandement favorisés par rapport aux autres candidats puisque les maires en place disposent de l’administration communale et de la communication municipale.
Il est donc strictement interdit aux maires sortants de profiter de cet avantage.
Pour prendre en exemple quelques cas d’école, il est strictement interdit à un élu sortant d’utiliser le personnel communal pour faire sa campagne ou de mettre en avant son bilan de mandat lors de manifestations ou dans la presse communale.
Or, nous estimons qu’en l’occurrence M.Coigné a clairement enfreint cette loi. Il appartient à présent à la justice d’étudier les faits et les éventuelles infractions que pour notre part nous jugeons nombreuses.
En outre, M.Coigné a diffusé un tract que nous estimons véritablement diffamatoire quelques jours avant le 2ème tour.
Tous ces éléments ont pu altérer la sincérité du scrutin dans un contexte où l’écart entre les deux listes est de 54 voix.
Enfin, il est important d’indiquer que même en cas de victoire de notre liste, nous aurions saisi la justice sur ces mêmes faits. Il en va de l’équité entre tous les candidats et plus généralement du respect de la loi. Non, tout n’est pas permis.
Respecter les différences, déclaration de Michel Barrionuevo
Un nouveau mandat démarre, pour autant, ce n’est pas une page qui se tourne !
Le 9 mars dernier, 58,6% des sassenageois ont choisi de ne pas voter pour la liste du maire sortant ; le 16 mars, seulement 54 voix séparent les 2 listes en présence.
Nous voulons espérer, que ce mandat concrétisera un autre comportement à l’égard de votre opposition.
Il y a le combat politique, pour défendre des valeurs, et les rapports humains.
Durant une campagne, tous les coups ne sont pas permis, il y a souvent des limites à ne pas franchir. Certes, la loi encadre les campagnes électorales, ceux qui font le choix de l’enfreindre prennent un risque. En aucun cas, le je ne savais pas, ne peut être de mise !
Je suis pour ma part, intimement convaincu que le respect des lois de la République, se serait soldé par un résultat différent de ce scrutin.
La continuité sera de mise, pour autant, dans ce domaine également je formule le vœu que les obligations légales soient respectées. Je prends un exemple, durant 7 ans, j’étais censé représenter l’opposition dans une commission des usagers des services publics, présidée par le maire, jamais elle n’a été convoquée.
Pour être les élus de tous les sassenageois, la première des règles est de respecter les différences, commençons par traduire cette volonté en actes, au travers des séances du Conseil municipal, avec l’équité sur les temps de parole, entre majorité et opposition.
Dans les commissions donnons la possibilité aux élus de disposer de documents précis, avant la réunion. Etablissons la régularité des réunions de commissions.
Pour les mois, les années nous séparant de la prochaine échéance nationale en 2014, il y aura de grands chantiers, là aussi, ne faisons pas de réunions plénières lorsque tout est décidé pour présenter le projet. Je ne prendrai qu’un exemple : la fin du contrat nous liant avec la SAUR en 2009, la première des volontés, n’est-elle pas de restituer le domaine public de l’eau?
L’opposition a besoin de moyens pour travailler, un local ne tombant pas en désuétude, je rappelle que depuis 13 ans il n’y a pas eu le moindre rafraichissement. L’opposition a besoin de moyens informatiques, pour répondre aux défis de la tâche d’élu aujourd’hui, de moyens pour la formation des élus.
Nous souhaitons que la prochaine décision modificative traduise ces vœux par les lignes budgétaires correspondantes !