Métrocâble : contribution au débat sur le développement des transports publics

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Site de l'enquête publiqueL’enquête publique sur le métrocable se terminera le 21 décembre 2023 à 17H. A partir de mon expérience d’ancien élu de la commune de Sassenage de mars 1977 à juin 2020, je livre ma réflexion.
Il y a 40 ans, l’ébullition de Sassenage contre le tramway
Durant ce mandant sous Roger Deschaux, de 1977 à 1983, j’étais Rapporteur de la commission Transports, Voirie, Circulation dont l’Adjoint était Georges Mottin. Notre première action fût l’obtention auprès du SMTC de la prolongation de la ligne de Trolleybus de la Place de la Libération jusqu’aux Engenières. A ce moment-là, il importe de le rappeler, aucune contestation, ce fut un plus considérable pour l’époque.
Dans le même temps, le SMTC préparait son Plan de Déplacement Urbain, avec en toile fond, la mise en place d’un tramway moderne adapté aux personnes à mobilité réduite. Son tracé partait de la Place de Libération à Sassenage jusqu’à Grand’Place à Échirolles.
La commune de Sassenage, sous notre impulsion avait émis le vœu de la prolongation de cette ligne aux Engenières.
Nous avions à faire face à une opposition très forte mettant en avant plusieurs arguments, je les rappelle :
• Le tramway, les anciens l’avaient connu et c’était ringard ;
• La question du coût de l’opération alors que nous n’avions pas terminé de payer la note des jeux olympiques de Grenoble de 1968
• La question du bruit infernal qui serait occasionné
• Enfin, le risque que la racaille de Fontaine et Grenoble allaient nous envahir !
Dans la campagne des élections municipales de 1983, ces arguments deviendront majoritaires et c’est seulement 27 petites voix qui séparèrent les deux listes en présence, celle de la gauche avec le soutien de Roger Deschaux, conduite par Claude Hoffman et celle de la droite conduite par Dominique Valeille.
La loi électorale ayant été modifiée, je fût avec Joseph Falco, l’un des deux élus communistes parmi les 7 Conseillers municipaux de gauche.
Sassenage basculait à droite, et Grenoble également. Dans la ville centre, la question de la venue du tramway faisait débat et nos camarades grenoblois, avec notamment Jean Giard obtinrent la consultation des grenoblois.
De mars jusqu’au 22 juin 1983, la gauche et en particulier les militantes et militants communistes menèrent une belle bataille pour le Oui au Tramway.
La participation pour ce référendum fût de 37% et 53,09% des votes exprimés dirent Oui à ce développement des transports publics.
En séance du Conseil municipal de Sassenage, à de multiples reprises, j’avais proposé, sans pouvoir l’obtenir, la consultation de la population par référendum.
La ville de Sassenage a t-elle eu raison de s’opposer au tramway ?
La question du coût, sous l’impulsion de Charles Fiterman, Ministre communiste des Transports, fut balayée ! L’État finança à plus de 50% du prix HT, l’innovation de cette première portion de la ligne A.
Le 5 septembre 1987, en qualité de Secrétaire de la section de Fontaine, du PCF, avec Yannick Boulard, Maire de Fontaine, suite au refus d’une inauguration commune des deux villes, nous avions organisé une marche inaugurale sur Fontaine. A cette occasion, Yannick Boulard déclara : « les ponts ne sont pas faits pour séparer les Hommes, leurs fonctions premières est de les relier. Relier les fontainoises et les fontainois aux grenobloises et grenoblois »
Pour que Sassenage, réaborde la question du développement des transports publics, il faudra attendre la victoire de seulement 17 voix de la liste de gauche conduite par Alain Chaplais en juin 1995. Je fus alors l’adjoint aux Transports, dans ce nouveau mandat, et ma première priorité sera d’obtenir que le tracé du tramway qui était resté figé à la Place de la Libération, soit prolongé jusqu’à Air Liquide aux Engenières. Ce prolongement sera acté lors du Plan Déplacements Urbains et figure toujours dans les tracés.
La gauche perdit les municipales de 2001 et le tramway sur Sassenage ne reste plus qu’un tracé de PDU, quel gâchis !
Aujourd’hui, que ce soit le Bus à Haut Niveau de Service ou le Tramway, les avenues de Romans et de Valence devront être élargies ainsi que le Pont sur le Furon, actuellement en cours de réfection – et je le regrette sans extension de son gabarit, ni même l’esquisse d’une piste cyclable. Les opposants ont gagné, quelle fierté en tirer ?
Au fil de ces 36 dernières années depuis son inauguration, la ligne A persiste à conserver la Poya à Fontaine, mais elle s’est étendue jusqu’à Le pont de Claix. Les lignes B, C, D et E sont des réalités.
Entre le départ de l’aventure du développement des transports publics et aujourd’hui, le concours de l’État a fondu comme neige au soleil.
Le transport par câble, c’est quoi ?
Tout le monde n’a pas eu la chance de voir le fonctionnement du métrocable de Medellin en Colombie qui en est à sa 6ème ligne inaugurée en juin, construite par une entreprise iséroise, Pomagalski ! Nous avons les bulles de Grenoble qui permettent de franchir une route, la rivière Isère jusqu’au fort de la Bastille.
La mission du transport par câble c’est avant tout, de répondre à des conditions géographiques particulières pour devenir des ponts aériens dans les traversées de fleuves et rivières, voiries et autoroutes, falaises et obstacles en montagne.
C’est ainsi que le premier projet présenté avait été celui de la liaison entre Fontaine et le Plateau du Vercors, là-aussi les oppositions par manque de volonté politique ont gagné pour l’instant !
L’expérience montre que lorsque l’on démarre une nouveauté, ce fût le cas avec la 1ère portion de la ligne A du Tramway, les demandes, par la suite se font de plus en plus pressantes, d’où mon insistance pour la réalisation de cette première portion du métrocâble.
Cette construction entre les communes de Fontaine, Sassenage, Grenoble et Saint Martin le Vinoux permettra d’assurer une desserte efficace d’Ouest en Est, en maillant trois lignes de Tramway permettant la jonction entre la A sur la Poya, la B au Polygone scientifique et la E à la Mairie de St Martin le Vinoux.
Défendre ce projet est crucial à plus d’un titre, le premier étant de nous inscrire par le développement des transports publics dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Rivières et cours d’eau qui débordent et inondent, montagnes qui s’écroulent et barrent des voies d’accès, ce n’est plus de la science-fiction, ce sont des réalités perceptibles qui ont tendances à se renouveler de plus en plus souvent.
Alors, faut-il rester les bras croisés et s’opposer au transport par câble, ou bien agir pour se donner tous les moyens possibles pour réduire fortement l’impact du déplacement contraint par manque d’infrastructures non polluantes ?
Assez de contrevérités : place aux faits !
Le métrocâble permettra de transporter près de 1500 voyageurs par heure, ce sera des voitures en moins !
Comme les autres moyens de transport public, le métrocâble sera un plus pour le déploiement de la mobilité et l’accès égalitaire aux déplacements.
Il est urgent de le réaliser rapidement, le RER grenoblois ne sera pas une réalité avant 2035, l’action pour le climat ne peut attendre, d’autant que la ligne A est saturée !
Les salariés des différentes zones d’activités, Argentière, Polygone scientifique, Parc d’Oxford, seront les premiers bénéficiaires du métrocâble, la création d’emplois sera, du fait de la proximité, favorisée.
Le métrocâble est un moyen supplémentaire dans la lutte contre l’artificialisation des sols qui sera très fortement réduite. Les seules prises au sol ce sont les gares, stations et pylônes. Sur le passage des câbles et cabines, les cultures demeurent possibles.
La dépense prévue pour cet investissement ne prend pas la place d’un autre !
Dans le PDU, RIEN n’est prévu sur d’autres infrastructures : ni passerelles, ni nouvelles lignes de tramway, ni Bus à Haut Niveau de Service (BHNVS). Ne pas réaliser le câble, ne fera pas aboutir des projets non prévus, ce serait un nouveau gâchis !
Le câble contribuera à désenclaver une partie des habitants de ce territoire, il ouvrira une mobilité apaisée pour le travail et les loisirs, il sera facteur d’attractivité et de rayonnement de notre agglomération.

En masse, participons à l’enquête Publique
Hier, des agglomérations de France ont pris comme modèle notre tramway de la région grenobloise. Être des précurseurs avec notre métrocâble, pourquoi pas, demain les autres régions n’auront plus les mêmes financements. Nous-mêmes, nous nous inspirons de métropoles ayant institué la gratuité pour la revendiquer à notre échelle la mise en place de cette mesure urgente pour le climat. Là aussi, la lutte et bon sens finiront par l’emporter !
De même, à partir de cette expérience, de futurs jalons pourront naitre pour un accès facilité vers le Vercors, la Chartreuse, Belledonne, Oisans…
Dans les jours à venir, exprimons-nous, ne laissons pas gagner celles et ceux qui par calcul politicien veulent faire échouer le projet.
Nous utilisatrices et utilisateurs des transports publics, rendons-nous auprès du Commissaire enquêteur qui tient sa dernière permanence, le jeudi 14 décembre de 15H à 17H à la Mairie de Sassenage pour lui faire part de nos remarques. Comme je vais le faire, déposons notre contribution sur le site Registre Numérique. ATTENTION, nous n’avons que jusqu’au 21 décembre à 17H pour le faire !

Si vous avez cliqué sur Registre Numérique, vous serez sur le bon site. Après avoir mis vos observations, il faut descendre dans la page et remplir les cases marquées d’un * Résoudre l’addition affichée

Depuis des mois, en allant faire mes courses à Casino Hyper Frais, en me déplaçant sur la rue de l’Argentière, comme il y a 40 ans, je me sens agressé par ceux qui refusent le développement des transports publics, c’est pourquoi, j’ai tenu à écrire, à partir du vécu de mon expérience, cet argumentaire qui mérite d’être davantage étoffé, merci d’être parvenu à la fin de ce message !

Dussopt, le Ministre qui veut que la retraite soit l’antichambre de la mort, rattrapé par le PNF pour favoritisme

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Dans mon livre « Sous la falaise, le ciel est rouge » je relatais, il y a plus de 3 ans (à la page 181), ce qui s’était passé à Sassenage en 1986 et comment nous pouvions être approchés par de grands groupes (appelés fermiers) voulant obtenir un marché public, voici cet extrait : « Suivant la même logique que celle d’Alain Carignon à Grenoble, la droite sassenageoise décida de privatiser notre eau, en 1986. Différents fermiers cherchèrent à capter les voix des différents conseillers municipaux.
Au sein des deux groupes de la gauche, au Conseil municipal, nous déclinions cette logique. Pour ce qui concernait les communistes, avec Joseph Falco, nous refusions le financement promis par la lyonnaise des eaux.
La majorité municipale éclata entre les partisans de la Lyonnaise des eaux et ceux favorables à la SAUR. Pour la première fois à Sassenage, le budget primitif fut rejeté lors d’un premier vote.
La droite se scinda en deux groupes hostiles les uns aux autres. Quelques semaines plus tard, comme par magie, un nouveau vote se déroula et les frères ennemis se rabibochèrent.
Que s’était-il passé en coulisses ? Nous ne le saurions certainement jamais ! »
Une chose est certaine, après les municipales de 1989, la majorité a confié la gestion de l’eau de Sassenage à la SAUR pour une période de 20 ans.
Sur mon livre, je raconte comment dès lors, je me suis battu au Conseil municipal pour que nous sortions des griffes de la SAUR (à la page 402), j’écrivais :  » La grosse suite d’erreurs venues après la signature d’une nouvelle convention avec la SAUR, le 20 avril 2004, les avenants au contrat le 12 juillet 2005 et le 13 décembre 2006, se sont soldés par des compensations financières au fermier, sans aucune prestation supplémentaire. »
Pour moi qui a suivi de près le type de comportement des fermiers, Monsieur Olivier Dussopt, député-Maire d’Annonay, ne pouvait ignorer au début des années 2000 qu’en acceptant des cadeaux, il devenait complice de favoritisme vis à vis d’une entreprise comme la SAUR. C’est en entendant les termes utilisés pour sa défense que j’ai immédiatement vu les similitudes entre ce que j’ai vécu, mon refus d’accepter le moindre cadeau, et la réalité.

Olivier Dussopt est épinglé, lui qui hier pourfendait la politique d’Emmanuel Macron, s’est fait acheter pour devenir Ministre du Travail chargé de prolonger les trimestres de cotisations et de faire reculer l’âge de départ à la retraite, afin que cette période devienne l’antichambre de la mort. L’antichambre de la mort, dès lors que la durée moyenne de vie en bonne santé est de 64 ans.

Pour Ambroise Croizat, Ministre communiste du Travail à la Libération : « la Retraite doit devenir une nouvelle étape de la vie ! »

Aux vœux de Sassenage du 13 janvier 2023, le Maire annonce passer la main

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Photo Facebook Ville de Sassenage

Pour les premiers voeux de ce mandat 2020-2026 en présentiel, Christian Coigné, le Maire de Sassenage a présenté les élu·e·s en place, mais n’a pas fait le bilan des années précédentes et aura été peu loquace sur les annonces pour 2023.

A un moment de son discours, il dira :  » j’ai été élu avec Michel, qui est dans la salle, mais pas dans le même groupe en 1983, et j’ai prévu d’arrêter après ces 40 ans !« 

Ouvrons une première parenthèse :

Le Michel dont il a parlé, c’est Michel Barrionuevo élu communiste dès mars 1977 sous la municipalité de Roger Deschaux, sans cesse réélu jusqu’au dernier mandat qui s’est achevé en juin 2020, soit plus de 43 ans de mandat. Christian Coigné a bien été élu sous la liste conduite par Dominique Valeille en 1983, mais ce mandat de 1983 à 1989, ne s’est pas passé dans la sérénité. Sassenage voulait affermer son eau et plusieurs prétendants ont cherché à obtenir le soutien de chaque conseiller municipal pour obtenir le marché. Bisbille dans la majorité et une partie de cette dernière votera avec les deux groupes de l’opposition de gauche contre le budget du Maire Dominique Valeille. Ce budget rejeté, sera voté à l’unanimité des élus de la majorité au conseil municipal suivant. Sur le mandat de mars 1989 à juin 1995, Christian Coigné ne figurait pas sur la liste du Maire sortant réélu. Voici la totalité des élu·e·s de cette mandature.

Après l’élection présidentielle de 1995 et l’élection de M. Jacques Chirac, la droite et la gauche se présenteront de façon unies et Alain Chaplais sera élu Maire de Sassenage jusqu’en 2001. M. Christian Coigné siégera dans l’opposition avant de prendre sa revanche et de se faire élire Maire en mars 2001.

Fin de cette première parenthèse !

Christian Coigné a annoncé le nom de son successeur, avant l’été: Michel Vendra, choisit par le groupe majoritaire. Puis très longuement, il aura donné son appréciation de sa gestion des affaires de la commune, notamment sur la taxe SRU, avec y compris la façon dont les logements d’urgence étaient attribués, à ses amis, à sa fille.

Ouvrons une seconde parenthèse :

Non, les logements d’urgence n’ont pas toujours été donnés en raison de divorce, aux femmes contraintes d’en disposer pour obtenir la garde des enfants. Le Conseil municipal était informé des décisions du Maire, comprenant le montant et la durée du bail, pour ces appartements. C’est ainsi, que la maison aux Côtes a été affectée à des soutiens qui avaient vendus leur bien, dans l’attente de la construction de leur future villa. Bien sûr les petits loyers ont été réglés. Lorsque le logement attribué à la fille du Maire a été porté à la connaissance du Conseil municipal, aucune remarque n’a été faite, puisque le nom donné n’était pas celui de naissance, mais celui d’épouse ou d’usage. Ce n’est que plus tard, alertés par d’autres personnes que l’opposition a réagi, a alerté le Procureur qui n’a pas choisi de donner suite. Le procès ouvert pour délit de favoritisme par le Parquet s’est fait suite à un article du Canard Enchainé et de la reprise de cette information par la presse.

Deux décisions de justices, celle du Tribunal puis de la Cour d’Appel sont allées dans le sens de la condamnation à amende et inéligibilité du Maire qui s’est pourvu en cassation. Si cette Cour confirme les jugements précédents, c’est une fin de mandat honteuse qui se profilerait. Annoncer que l’on quitte ses fonctions publiquement en se posant en victime, c’était une façon adroite de provoquer dans les chaumières un sentiment d’injustice vis à vis de soi-même.

Chapeau pour cette façon d’opérer !

 

Comme moi, le 10 avril, votez Fabien Roussel

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Depuis le choix acté à 82,36% des suffrages exprimés de la candidature de Fabien Roussel au cours de la consultation des communistes entre le 7 et le 9 mai 2021, comme beaucoup de militantes et militants, je me suis lancé dans la bataille.

Le premier axe était la défense de l’emploi, l’écriture du programme qui allait devenir celui de la France des Jours Heureux, en hommage au monde de la Résistance qui a écrit la première version avec notamment, la création de la Sécurité Sociale, les nationalisations, dans un pays détruit par la guerre.

Aujourd’hui, nous ne sommes plus dans les mêmes conditions et le peuple de France devrait pouvoir profiter des richesses créées, accaparées par seulement les plus fortunés.

La grande différence entre les deux époques, c’est l’affaiblissement du Parti communiste français. Lorsqu’il était la principale force politique du pays, le peuple par ses luttes et ses votes a obtenu de grandes conquêtes sociales, comme le vote des femmes, les congés payés, la Sécu, etc…

Ce dont nous avons besoin, ce n’est pas simplement de boucler les fins de mois avec des primes et virements énergie….

Fabien Roussel est bien le candidat du pouvoir d’achat avec un SMIC porté immédiatement à 1923€ Brut, ce qui équivaut à un net de 1500€ net (avec des cotisations utiles à la Sécu, l’emploi), un minimum de pension de retraite à 1200€, l’augmentation de 30% du point d’indice, l’égalité salariale Homme-Femme sur 1 an, pas à la Saint Glinglin…

Fabien Roussel est bien le candidat qui n’oppose pas la lutte des classes avec la fonte des glaces, en prévoyant de porter à 6% du PIB l’action pour la Planète. Son leitmotiv est : « quand la Planète brule, il ne faut pas vouloir éteindre l’incendie avec de petits seaux, il faut se donner les moyens ! »

Fabien Roussel est le seul candidat qui s’attaque à la fraude fiscale, se prononce pour le rétablissement et le triplement de l’ISF (impôt de solidarité sur la fortune), et propose pour aider les TPE, PME, artisans et commerçants, un prêt bancaire en taux négatif…

Fabien Roussel est le candidat qui propose de faire l’école à l’école, pour que chaque enfant soit sur le même pied d’égalité…

Nous voulons vivre dignement, cotiser à la Sécurité Sociale pour faire reculer la maladie, se soigner, disposer de pensions de retraite dès 60 ans, etc…

L’affaire McKinsey, le cabinet conseil du Président de la République et du gouvernement, n’aurait jamais éclaté sans la demande d’une commission d’enquête par les sénatrices et sénateurs du groupe communiste, républicain et citoyen et de sa Présidente Éliane Assassi. C’est dire l’utilité de disposer d’élu·e·s communistes.

Un déchainement orchestré par les forces de l’argent, pour détourner du vote Fabien Roussel a été mis en place sur l’idée du vote utile. Hier soir encore, à la salle Edmond Vigne de Fontaine d’Edouard Philippe, ancien Premier Ministre à Olivier Vérand, Ministre de la Santé d’Emmanuel Macron sont allés de leurs couplets qui se voulaient être l’écho du journaliste Jean-Michel Apathie déclamant : « Il va faire beaucoup de voix. C’est même lui qui va empêcher un autre candidat de faire un bon score »

Dimanche 10 avril, je serai assesseur dans un bureau de vote de ma commune et je vais voter pour l’espoir.

De mars 1977 à juin 2020, j’ai été un élu communiste (conseiller municipal, rapporteur ou adjoint au Maire) sur la commune de Sassenage.

Fabien Roussel dérange, il veut reconstruire la France par la base, il est le vote du porte-monnaie, de la bonne paie, le peuple a raison de lui faire confiance !

Le Nom, qui est inscrit sur le bulletin représente le meilleur vote efficace, celui de FABIEN ROUSSEL, il donnera de la force pour cette échéance, mais aussi pour demain. Ce sera le commencement d’actions et de luttes pour mettre en avant la France des Jours Heureux, la France du bonheur partagé.

Michel BARRIONUEVO

Programme de Fabien Roussel

Michel Barrionuevo : mon action pour des jours heureux et le vote Fabien Roussel

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Il y a longtemps, très longtemps que je n’avais pas entendu cette maxime : » il y a un candidat qui est comme toi et du coup, j’ai envie de voter Fabien Roussel « . 

Chez les communistes, nous sommes nombreux à être considérés par nos pairs, comme l’exception !

Pourtant, au fil des ans, je me rends compte que l’essentiel des communistes de France sont comme moi !

Nous ne nous battons pas pour notre pré carré, pour des idéaux fabriqués par d’autres, mais pour l’intérêt des femmes et des hommes, en étant proches du quotidien.

Notre quotidien, ce n’est pas les fins de mois faciles, mais l’affrontement perpétuel pour boucler chacun des jours.

Durant plus de 43 ans de mandat d’élu de Sassenage, c’est en m’appuyant sur la vie des femmes et des hommes autour de moi que j’ai construit des réponses dans ma ville. Jamais, je n’ai voulu être un élu à part, mais l’élu de cette masse qui n’a pas d’autre prérogative que celle d’exprimer des souffrances.

43 ans, c’est une vie entière de labeur avec l’objectif d’être le porte-voix des aspirations légitimes de celles et de ceux qui bien souvent se taisent !

Certaines et certains ont dit de moi que j’étais adulé par la droite. En aucun cas, je n’ai fait de compromissions. Tous les dossiers, je les ai examinés minutieusement et à chaque fois, j’ai exprimé mon opinion avec cette règle d’or : servir mon peuple !

Chez Fabien Roussel, je trouve les mêmes expressions et ses 180 propositions pour la France des jours heureux s’inscrivent pleinement dans cette même démarche qui m’aura été constante depuis 1977.

Je ne vous demande pas de voter et de mener campagne pour Fabien Roussel par discipline communiste, mais parce que Fabien Roussel est un homme du peuple.

Comme je l’ai toujours fait, sa construction philosophique ne part pas de schémas imaginés, mais du réel quotidien et des réponses à y apporter.

Accroitre le pouvoir d’achat des salarié·e·s et des retraité·e·s, c’est permettre de disposer d’argent supplémentaire pour les familles, qui sera investi dans notre pays avec la nécessité de nous réapproprier les fabrications délocalisées et par la même occasion réduire la masse des demandeurs d’emplois.

Dire oui aux énergies renouvelables non polluantes exige d’augmenter la production nucléaire civile d’électricité, avec un pôle public de l’énergie. Par contre, sans équivoque il faut dire non à la course à l’armement nucléaire militaire, synonyme de guerres et de conflits.

Redonner des moyens à toutes les collectivités, la suppression de la Taxe d’habitation n’a été qu’un leurre qui a privé les communes de moyens essentiels.

Créer 500 000 emplois dans la fonction publique, c’est une ambition forte !

Fréquemment, des économistes du capital prétendent que cela n’est pas faisable. A Marseille Fabien Roussel a cité les 137 milliards d’euros de profits, en rajoutant que la France était championne du monde pour les versements de dividendes aux actionnaires. En 2021, c’est 69,4 milliards d’euros que les entreprises du CAC40 ont versé, à titre d’exemple le budget du Ministère des solidarités et de la sante, c’est 15,9 milliards d’euros !

Changer la société, ce n’est pas s’inscrire dans la routine actuelle de l’accroissement des profits et des détournements d’argent dans les paradis fiscaux.

Nous voulons rompre avec cette logique. L’accroissement du pouvoir d’achat, la réduction des horaires, la retraite à 60 ans calculée sur les 10 meilleures années après 37,5 années de cotisations, c’est rétablir l’équilibre des comptes sociaux.

Les 180 propositions portées par Fabien Roussel parlent à la France qui veut aller de l’avant, la France des jours heureux.

Dans l’atmosphère de cette élection présidentielle 2022, la finance et les médias qu’elle détient ont choisi la réélection d’Emmanuel Macron qui l’a servie de façon zélée. Ils ont bâti les rivaux venant de l’extrême droite, Marine Le Pen et Éric Zemmour, pour l’emporter plus facilement et à défaut Valérie Pécresse de la droite soutenue par Christian Coigné, dont le mérite principal aura été de faire de Sassenage, la ville qui débourse le plus d’intérêts à la suite d’un emprunt contracté sur la parité Euros/Franc suisse, toxique jusqu’en 2032.

Du côté de la gauche et de l’écologie, en fait aux vues des propositions pour la France, selon moi, il n’existe qu’une seule candidature véritablement fiable celle de Fabien Roussel.

Lors des élections départementales de 2015, avec Muriel Chaffard ma colistière, nous avons été les seuls parmi les forces de gauche et l’écologie à progresser sur le canton Fontaine-Vercors. Ce choix qui a été le vôtre, il y a presque 7 ans, je vous appelle à le confirmer, à l’amplifier le 10 avril prochain. L’un des très grands patrons disait que la politique ne pouvait pas être la même selon le poids de l’influence communiste en France.

Le 10 avril prochain, chacune des voix pour la France des jours heureux comptera. Les suffrages exprimés pour Fabien Roussel seront le ciment d’une politique novatrice des années futures.

Toxique : Sassenage est bien une commune de France

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J’ai suivi en visio la réunion du Conseil municipal du 21 octobre 2021. En début de séance, Monsieur le Maire a informé l’assemblée délibérante du jugement de la Cour d’Appel de Versailles intervenu le 14 octobre 2021 et j’ai été abasourdi d’entendre Messieurs Christian Coigné et après lui, Jérôme Merle prétendre qu’ils avaient fait le bon choix !

Sur facebook, le soir même, je réagissais !

Dans sa Tribune sur le Sassenage en Page de novembre 2021, Monsieur le Maire récidive.

Le 11 juin 2012, nous avions publié sur ce site un billet intitulé: Emprunts toxiques de Sassenage. Qui dit Vrai ? Qui dit Faux ? Qui avait prévenu le Maire ? Qui est Responsable ?

Je vous invite à réécouter les enregistrements contenus dans l’article écrit, il y a plus de 9 ans.

Dans mon livre : « Sous la falaise, le ciel est Rouge » dont les premiers exemplaires ont été disponibles dès le mois de mai 2020, je fais part d’interventions d’élus de la majorité municipale au sein du Conseil municipal de Sassenage, avec des mots pas toujours tendres :  » la diarrhée verbale de Michel Barrionuevo » ou bien « l’opposition a trouvé avec l’emprunt Dexia son os à ronger et elle continue à fouiller au fond des poubelles« .

Le Maire, au Conseil municipal du 21 octobre et dans sa tribune dit : « Même s’il est communément admis qu’on ne commente pas une décision de justice. Il apparait surprenant que la même Cour juge à l’opposé de son premier jugement…« 

J’aurais apprécié que la revue municipale « Sassenage en Page » publie à minima la décision de la Cour, ci-dessous reproduite : (voici ce jugement en intégralité)

« PAR CES MOTIFS, LA COUR

Statuant publiquement, contradictoirement et par mise à disposition au greffe,

Vu l’arrêt rendu le 12 novembre 2020 par la chambre commerciale, financière et économique de la Cour de cassation qui a cassé et annulé partiellement l’arrêt rendu le 04 octobre 2018 par la présente cour d’appel de Versailles,

CONFIRME en toutes ses dispositions le jugement rendu le 13 mai 2016 par le tribunal de grande instance de Versailles ;

Déboute la commune de Sassenage de ses entières prétentions ;

Condamne la commune de Sassenage à verser à la société anonyme Dexia Crédit Local, d’une part, à la société anonyme Caisse Française de Financement Local-X, d’autre part, la somme complémentaire de 20.000 euros au profit de chacune sur le fondement des dispositions de l’article 700 du code de procédure civile et à supporter les dépens de l’instance d’appel ayant donné lieu à l’arrêt partiellement censuré et ceux exposés dans le cadre de la présente instance sur renvoi de cassation, avec faculté de recouvrement conformément aux dispositions de l’article 699 du code de procédure civile ».

Un surcoût d’intérêts de plus de 618 000 euros

Ce jour, 7 novembre 2021, le cours euro/CHF est de 1.0552, ce qui représente un intérêt de 20,638% sur un capital restant du de 3 569 017,25 €, soit un cadeau royal aux banquiers de 736 578,60€. Je souhaite dans l’intérêt des sassenageoises et sassenageois, une forte remontée du cours de l’euro d’ici le jour d’échéance de Décembre, ce qui réduira d’autant la somme que notre commune devra verser à la Caisse Française de Financement Local.

À SASSENAGE AUSSI, NOUS SOMMES CONTRIBUABLES

Dans le texte intégral du Tribunal, nous apprenons que Sassenage aurait pu bénéficier de 8,7 millions d’euros du Fonds de soutien créé en 2014, pour en finir avec ce prêt toxique. 235 collectivités ont contracté ce type de prêt structuré, 229 ont fait appel au Fonds de soutien. Il y a donc 6 collectivités dont Sassenage qui ont refusé !

Les 11 513 habitant·e·s de Sassenage auraient pu en moyenne voir leur commune récupérer 756€ par individu sur ce fonds de soutien, la municipalité a décidé à leur place en refusant cette aubaine.

MAIS, les 11 513 habitant·e·s règlent quotidiennement la TVA sur l’ensemble des produits, la TIPP sur les carburants et bien d’autres taxes et impôts et bien sûr ces contributions diverses sont utilisées pour accompagner les politiques européenne, nationale, régionale, départementale, communautaire, municipale, dont les 3 milliards d’euros qui ont alimenté le fonds de soutien.

Que faire à Sassenage avec 10 millions d’euros !

Entre 2011 et l’échéance toxique de 2032, le surcoût d’intérêts sur le prêt structuré euro/franc suisse représentera environ 10 millions d’euros !

Avec une telle somme, quel type d’infrastructure manquante ou bien quelle amélioration, aurions-nous pu avoir ?

Pour la vie associative, une salle polyvalente intermédiaire entre la capacité de la Maison des Clubs et le Gymnase des Pies, ne serait pas un luxe. Pour les écoles, la réhabilitation thermique et phonique à minima sur les groupes scolaires des Pies et de Vercors, cela aurait été un plus pour nos enfants.