Brocante Ă  Sassenage, est-ce la fin ?

Interpellés par un sassenageois, nous avons publié des extraits de sa lettre et la réponse du Maire, avec les commentaires suivants:
Que penser de la suppression des brocantes sur Sassenage ?
– Les rĂ©ponses apportĂ©es par le Maire sont pour le moins surprenantes:
– Proportionnellement Ă  notre population, nous sommes sans doute l’une des communes qui compte le plus de policiers municipaux, le pouvoir de police sur une commune, c’est de la responsabilitĂ© du Maire, s’il a des stationnements non autorisĂ©s, il faut verbaliser;
– Si Ă  chaque fois qu’une manifestation occasionne une gĂȘne, il faut la supprimer, Sassenage ne sera plus qu’un dortoir;
– Quelque que soit le lieu d’une manifestation, il n’est pas du ressort des organisateurs de faire la police;
– Les brocantes n’avaient pas lieu au Gymnase des Pies, pourtant lorsqu’il il y a des manifestations, autres que sportives, les visiteurs ne sont toujours pas trĂšs disciplinĂ©s dans leur stationnement, y a t-il eu plaintes?
Prenez connaissance de ces Ă©changes, et donnez nous votre avis !
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Malgré les provocations, vos élus soucieux de Sassenage

Lors du Conseil municipal du 27 octobre 2008 Ă  19H, le Maire passe la parole Ă  un Ă©lu de sa majoritĂ© pour une information: en fait il s’agira de donner lecture du jugement sur le recours en annulation des Ă©lections.
A notre demande de rĂ©agir sur ce qui vient d’ĂȘtre affirmĂ©, le Maire refuse catĂ©goriquement de nous donner la parole.
Ce jugement n’a pas de lien direct avec la vie de la commune; de plus, il n’y a pas lieu de commenter une dĂ©cision de justice. L’actualitĂ© nous montre qu’avec des faits similaires (voeux du Maire), la commission des comptes de campagnes n’a pas eu les mĂȘmes comportements. Dont acte !
MalgrĂ© les successions de provocations, nous n’avons pas quittĂ© la sĂ©ance. Nous avons tenu Ă  ĂȘtre force de propositions pour notre ville.
Sur les 26 points Ă  l’ordre du jour, 2 concernaient des rapports oĂč il ne s’agissait que de prendre acte: nous avons votĂ© favorablement sur 21 dĂ©libĂ©rations, nous nous sommes abstenus sur 2 dĂ©libĂ©rations et avons refusĂ© de prendre part au vote dans l’affaire de retrait de la compĂ©tence emploi du SIRD, relatĂ©e dans le DauphinĂ© libĂ©rĂ© du 29 octobre.

Lire nos interventions lors de la séance du Conseil municipal du 27 octobre 2008

Conseil Local de l’habitat Ă  Sassenage

Nous saluons la tenue à Sassenage de la 1Úre étape du tour de France pour le droit au logement organisé par le collectif des associations unies et pilotées par le Secours Catholique, la Fondation Abbé Pierre et les Enfants de Don Quichotte.
Nous souhaitons aux travaux du Conseil Social de l’Habitat le plus grand succĂšs et espĂ©rons que ces conclusions permettront de faire avancer concrĂštement l’application du droit Ă  un logement dĂ©cent pour tous et la prise en compte rĂ©elle de cette question comme une prioritĂ© absolue de l’Etat et des collectivitĂ©s locales.
A cette occasion, nous tenons Ă  souligner que cette prioritĂ© est loin d’ĂȘtre partagĂ©e par toutes les municipalitĂ©s et en particulier par celle de Sassenage qui pourtant accueille cette confĂ©rence. En effet, la situation du logement sociale Ă  Sassenage est catastrophique et ne s’amĂ©liore pas. MalgrĂ© l’importance du nombre de demandeurs sassenageois de l’ordre de 400 environ, la commune n’a rien fait pour respecter les obligations de la loi SRU et atteindre les 20% de logements sociaux. Au contraire, elle prĂ©fĂšre prendre le risque de payer l’amende importante prĂ©vue en cas de non rĂ©alisation des objectifs fixĂ©s en la matiĂšre. Le bilan 2007 est tristement Ă©loquent puisque d’aprĂšs l’Ă©tat de la prĂ©fecture, le pourcentage de logements sociaux serait de 8,33% soit 352 logements sur un total de 4225. IL MANQUAIT DONC A SASSENAGE 493 LOGEMENTS SOCIAUX. Pour 2008, nous tombons Ă  7,7 % ce qui est un des plus faible taux de l’ensemble des communes de l’agglomĂ©ration grenobloise, nous arrivons mĂȘme aprĂšs des communes comme Corenc. Le bilan est encore plus grave lorsque l’on constate les rĂ©alisations rĂ©centes soit 69 logements de 2003 Ă  2007.De plus, les 2 prochains programmes immobiliers importants ne prĂ©voient aucun logements sociaux. Nous tenons donc Ă  dĂ©noncer la duplicitĂ© de l’actuelle municipalitĂ©, qui d’un cĂŽtĂ© ne fait aucun effort pour rĂ©aliser des logements sociaux et de l’autre met en avant la confĂ©rence qui se tient au ThĂ©Ăątre en Rond, sans doute pour se dĂ©douaner, sauver les apparences et faire une opĂ©ration de communication destinĂ©e Ă  masquer son bilan catastrophique en la matiĂšre.
Nous avons tenu à porter à la connaissance des participants à la conférence ces informations afin que personne ne soit dupe de la pratique en matiÚre de logement social de la municipalité dirigée par Mr Coigné.
Le groupe d’opposition municipale.

La dangerosité potentielle des antennes relais reconnue par la justice!

Le 18 septembre 2008, le tribunal de grande instance de Nanterre a condamné Bouygues Télécom à démonter une antenne relais de téléphonie mobile dans la ville de Tassin La Demi Lune (RhÎne).
Cette décision du TGI de Nanterre a été motivée par « un risque potentiel sur la santé ». Par ailleurs, les riverains ont été indemnisés pour « exposition à risque sanitaire ».
Cette jurisprudence lĂ©gitime le combat menĂ© actuellement par les riverains du Parc Sasso Marconi oĂč une antenne relais SFR pourrait ĂȘtre installĂ©e Ă  proximitĂ© du groupe scolaire Vercors, de l’école de musique Alfred Gaillard et des habitations.
MalgrĂ© les risques pour la santĂ© des riverains et des enfants en particulier, la municipalitĂ© avait autorisĂ© l’installation de cette antenne relais sans juger nĂ©cessaire d’appliquer le principe de prĂ©caution !
D’ailleurs, malgrĂ© le vote d’une dĂ©libĂ©ration stoppant les travaux, comme nous le disions le 16 septembre dernier, la vigilance s’impose !

Sassenage privée du site préhistorique de la Grande Rivoire

Dans notre ville, Ă  la grande Rivoire nous avons un patrimoine exceptionnel. Combien de familles tentent de dĂ©couvrir des parcelles d’histoire de l’Ă©volution des hommes, visitent des sites archĂ©ologiques. Pourtant, sans aller bien loin, Ă  notre porte se dresse un site dĂ©couvert en 1986 par un pompier archĂ©ologue et dont les couches sont un millefeuille sĂ©dimentaire.
Du mĂ©solithique Ă  l’Ăąge de fer, en passant par le nĂ©olitique, nous avons Ă  la veille des journĂ©es du patrimoine 100 siĂšcles d’histoire.
Ce chantier de fouilles dĂ©marrĂ© Ă  l’Ă©poque de l’Ă©quipe de gauche d’Alain Chaplais, ne doit sa poursuite qu’aux subventions du Conseil gĂ©nĂ©ral et du MinistĂšre de la Culture. Lors de l’Ă©lection de M. CoignĂ© en 2001, toutes les aides de la commune se sont interrompues.
AprĂšs une visite de la commission culturelle du Conseil gĂ©nĂ©ral, les archĂ©ologues Pierre-Yves et Guy ont tenu Ă  inviter, Yannick Belle, successeur d’Alain Chaplais au Conseil gĂ©nĂ©ral
Yannick Belle, accompagné de Chantal Duranton, Michel Barrionuevo et André Prochasson ont accompli cette premiÚre visite, comme un signal fort au développement de la culture.
Des chasseurs cueilleurs Ă  l’agriculteur Ă©leveur, les fouilles nous montrent les Ă©volutions, les influences venues du sud de la France ou de l’Italie.
C’est Ă  partir d’une dĂ©couverte de Sassenage qu’il est possible d’affirmer que les hommes ont su domestiquer l’ours!
Chaque annĂ©e, de juillet Ă  septembre, les chantiers de fouilles reprennent, une dizaine d’annĂ©es sont encore nĂ©cessaires pour aller au bout du site. Ne gĂąchons pas ces annĂ©es Ă  venir, soyons exigeant vis Ă  vis de la municipalitĂ©.

Antenne-relais Parc Sasso-Marconi: la vigilance s’impose

Les Ă©lus du groupe de rassemblement de la gauche avaient dĂ©posĂ© un vƓu, Ă  dĂ©battre lors de la sĂ©ance du Conseil municipal du 15 septembre. A notre arrivĂ©e Ă  cette sĂ©ance nous avons trouvĂ© une dĂ©libĂ©ration demandant la suspension des travaux, l’Ă©tude d’une nouvelle localisation, la dĂ©finition d’un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© de 300 mĂštres : une dĂ©libĂ©ration rĂ©pondant aux attentes exprimĂ©es par les riverains du Parc Sasso Marconi Ă  la rĂ©union du 11 septembre
Bien Ă©videmment, nous avons retirĂ© notre vƓu et permis un vote unanime de cette dĂ©libĂ©ration; un premier pas a Ă©tĂ© franchi. Pour autant, l’action n’est pas Ă  ranger au placard.
Penser que cette simple dĂ©libĂ©ration rĂšglera l’implantation de l’antenne-relais au parc Sasso Marconi, serait se bercer d’une grande illusion. Le 8 novembre 2007 autorisĂ©e par le vote du Conseil municipal du 28 juin 2007, la ville de Sassenage a donnĂ© en location Ă  SFR, 27 m2, avec un bail de 12 ans reconductible par pĂ©riodes successives de 5 ans, moyennant un loyer annuel de 7500€ HT. La ville fournit le raccordement aux rĂ©seaux d’énergie et de tĂ©lĂ©communications ; SFR souscrit les abonnements.
D’ailleurs, la porte de sortie pour l’implantation dans le parc est dĂ©jĂ  entr’ouverte. Dans son arrĂȘtĂ©, Monsieur le Maire justifie l’arrĂȘt provisoire des travaux en raison de l’opposition exprimĂ©e par les riverains, sauf que l’arrĂȘtĂ©, article 2 Implantation, indique textuellement : « L’espace nĂ©cessaire Ă  l’implantation attribuĂ© par la convention entre la ville de Sassenage et la sociĂ©tĂ© SFR du 8 novembre 2007 devra ĂȘtre maintenu dans son Ă©tat actuel. »
Ainsi, il ne s’agit que d’une suspension, la vigilance s’impose donc ! Le PrĂ©fet reprĂ©sentant de l’Etat pourra « casser » une dĂ©libĂ©ration qui n’a pas annulĂ© la dĂ©libĂ©ration du 28 juin 2007 et exiger le respect de la convention signĂ©e avec SFR. Une suspension pour gagner du temps et ainsi rejeter demain sur d’autres la reprise du chantier.
Copie intégrale de la bande sonore du Conseil municipal du 28 juin 2007, pour juger sereinement (durée 25,21mn)