Le Maire négocie l’implantation d’une nouvelle antenne relais (été 2013)
Les Sassenageois mobilisés contre les implantations d’antennes-relais sur le Bourg, aux Côtes, aux Pies ont cru que le Conseil municipal unanime conserverait son positionnement.
La banderole « Non à l’Antenne » aux Pies, rappelle ce combat commun perdu sur ce secteur du fait que l’antenne est sur un terrain privé.
Le Conseil d’État a interdit aux communes de réglementer l’implantation d’antennes-relais, mais n’interdit pas la négociation pour obtenir un déplacement afin de préserver la santé des administrés.
A Paris, l’installation de la 4G se négocie sur la base d’une puissance de 7 volts/mètre contre 61 à Sassenage (maximum légal).
Le Maire a délibérément choisi d’autoriser l’implantation d’une antenne-relais sur un pylône d’un terrain du Complexe sportif Paul Vieux-Melchior.
La pratique d’une activité sportive concourt au maintien en bonne santé, encore faudrait-il, ne pas être contraint de subir les champs de radiofréquences électromagnétiques diffusés sur le terrain de jeu par l’antenne-relais.
Aussi bien, Bio-initiative ou le Centre international de recherche sur le cancer, émanation de l’Organisation Mondiale de la Santé, classent les ondes comme potentiellement cancérigènes.
La santé n’a pas de prix : ce n’est pas la somme annuelle négociée, 8 000€, qui compensera les risques liés à cette antenne-relais et à nos concitoyens les plus vulnérables, les enfants !
Au Conseil municipal, nous avons lancé un vibrant appel à la sagesse, le maire et son équipe sont restés totalement sourds.
Du rififi dans l’équipe du maire (Juin 2013)
Le Dauphiné libéré du 17 mai a publié l’interview d’une d’une élue de la majorité qui a choisi de démissionner. Cette élue dénonce à la fois les mensonges sur le positionnement politique du maire, l’absence totale de concertation entre les élus de la majorité et les privilèges accordés à certains. Ce n’est pas l’opposition qui le dit mais une élue de la liste du maire qui déclare « ne pas pouvoir tenir un mois de plus » au sein de cette équipe et dont la démission s’ajoute à une liste déjà bien pourvue.
Nous ne sommes pas surpris par ces déclarations qui confirment une ambiance pour le moins particulière au sein de la majorité. Une ambiance qui n’est sans doute pas sans conséquence sur la gestion municipale avec un absentéisme du personnel municipal qui devient préoccupant et qu’il conviendrait d’analyser au lieu d’évoquer des « tire-au-flanc » comme l’a fait le maire dans le dernier « Sassenage en pages ».
Face à cette situation et au lieu de se remettre en cause, même modestement, la réponse de la majorité est toujours la même et se décline en deux temps. Premièrement, s’auto-congratuler et affirmer que tout va bien. Puis, trouver des boucs émissaires en tirant à boulets rouges sur les autres collectivités locales avec une préférence pour le Conseil général tant il est difficile pour le maire de concevoir que des élus tiennent leurs engagements.
Budget 2013 : la communication et les réceptions à l’honneur (Mai 2013)
L’analyse du budget 2013 permet de dégager les priorités et les orientations du maire et de sa majorité.
A la lecture des documents budgétaires, nous avons constaté que les subventions aux associations stagnent ou diminuent et que la subvention au Centre communal d’action sociale (CCAS) est en baisse de 11%.
A contrario, les dépenses de communication et de réceptions s’envolent : +77% pour les brochures de communication, +153% pour les réceptions (comparaison entre dépenses réelles de 2012 et budget 2013).
Face à notre étonnement, il nous a été répondu que les sommes concernées n’étaient pas les plus importantes de ce budget. Certes, mais lorsqu’on professe toute l’année aux Sassenageois, aux employés municipaux et aux associations que chaque euro dépensé doit être un euro utile, ces pourcentages d’augmentation laissent perplexes.
La rigueur est-elle à géométrie variable ?
Pourquoi une telle augmentation des dépenses de promotion en 2013 financée par les impôts des Sassenageois ? Chacun connaît la réponse…
Lors du dernier Conseil municipal consacré au budget 2013, nous avons donc proposé un amendement pour ramener ces dépenses au niveau de 2012 et pour consacrer les sommes dégagées aux associations sassenageoises et au CCAS.
Nous regrettons que cet amendement n’ait pas été accepté par le maire qui nous a uniquement proposé de le prendre éventuellement en compte si nous acceptions toutes les autres décisions budgétaires. Dommage pour les
associations et le CCAS.
La solidarité n’est pas la priorité du maire (Avril 2013)
Dans toutes les collectivités, les budgets consacrés à la solidarité sont en nette progression, la crise n’étant pas étrangère à cette situation.
Sassenage est-elle en dehors de ce cadre national ? Pour le maire, 2012 aura été une année de générosité pour démanteler l’Office du Tourisme avec à la clé 383 760€ de subvention tandis que la part consentie au Centre Communal d’Action Sociale n’était que de 349 800 €.
Et pour 2013, la subvention pour notre CCAS sera encore diminuée de 12 800 €.
Parmi les personnes touchées par cette décision, les couples dont l’un des deux, âgé de plus de 85 ans, étaient invités 2 fois par semaine à partager un repas. A présent, seule la personne âgée de plus de 85 ans est invitée, le conjoint légèrement moins âgé n’est plus convié à ce moment important en terme de lien social, il coûte trop cher.
Pour les repas des enfants souffrant d’allergies alimentaires, les parents, quelque soit le quotient familial, doivent payer beaucoup plus que les autres familles, c’est une nouvelle amende.
Les subventions aux associations sont gelées, voire pour certaines diminuées.
En somme, à l’augmentation fulgurante des taux communaux durant le premier mandat, s’est substituée la politique des taxes cachées, comme celles sur l’électricité, les études surveillées et la diminution des services solidaires à la population.
Ce recul n’est pas acceptable car n’oublions pas que dans le contexte difficile que nous vivons, la commune est souvent le dernier rempart de ceux qui souffrent.
Logement : pour des attributions transparentes (Mars 2013)
De nombreux Sassenageois sont en attente d’un logement social sur la commune. Changement de situation familiale, naissance, volonté d’indépendance pour les jeunes, difficultés financières, les motifs légitimes qui nécessitent un nouveau logement ne manquent pas.
Pour répondre à ces demandes, la mairie attribue chaque année, en complément des bailleurs sociaux, une part des logements soit dans le cadre du départ des locataires en place soit lors de la construction de programmes immobiliers.
Toutefois, sans aucunement préjuger de la pertinence des attributions actuelles, nous regrettons de ne pas connaître le processus permettant de choisir les futurs locataires.
Dans beaucoup de communes, une commission, réunissant des élus de la majorité et de l’opposition, les services municipaux et les bailleurs, traite les dossiers de manière anonyme et fait des propositions dans la transparence.
Aussi, nous demandons que la majorité fasse vivre la commission logement qui ne se réunit pas.
Car même si le maire rappelle souvent que les commissions de travail réunissant les élus de tout bord ne sont pas obligatoires, la collégialité reste la meilleure solution pour rendre une décision incontestable.
Dans un contexte économique et social difficile, quelques règles permettant de certifier l’égalité de traitement de chaque demande des Sassenageois peuvent être mises en place simplement et rapidement. C’est ce que nous demandons au maire.
Quand la communication remplace l’action (Février 2013)
12 ans. Il aura fallu 12 ans au maire pour esquisser un projet de ville.
En soi, nous n’avons rien contre un projet de ville touristique même si les dernières décisions prises par le maire vont à l’encontre de cette subite orientation ( dissolution de l’office de tourisme et licenciement du personnel). En effet, nous préférons que Sassenage soit citée dans les médias pour ses attraits touristiques plutôt que pour ses emprunts toxiques.
Mais une fois encore, la ficelle est trop grosse. En adepte de la méthode coué et du « plus c’est gros, plus ça passe », la majorité n’a aucun scrupule.
Un projet de ville ne se lance pas 12 ans après avoir été élu et à un an des élections municipales, sans doute une simple coïncidence qui confirme que le maire est déjà en campagne. Car une question demeure incontournable: quel était donc le projet de ville de l’équipe municipale depuis 2001 ? Pourquoi ce projet n’a t-il pas été mis en oeuvre ?
Au final, cette démarche de dernière minute est et sera une vaste opération de communication en période préélectorale avec l’utilisation des moyens municipaux. L’objectif ? Occuper le terrain médiatique, tenter de faire oublier une gestion pour le moins hasardeuse et surtout masquer un bilan municipal bien maigre. Mais les Sassenageois sont lucides et tous ceux qui sont déçus par les nombreuses promesses non tenues (piscine, salle des fêtes, tramway…) savent parfaitement que la communication ne remplacera jamais l’action.
Office de Tourisme: une gestion qui interroge (Janvier 2013)
Lors du dernier Conseil municipal, la majorité à voté une subvention de 130 000 euros à l’EPIC Office de tourisme (Etablisssement Public Industriel et Commercial) avant la dissolution de cette structure publique qui gérait pour la commune les Cuves et l’activité commerciale du château. Cette subvention communale permettra notamment d’indemniser les personnels licenciés pour raison économique, c’est la moindre des choses. Mais ces 130 000 euros serviront également à indemniser, dans le cadre d’accords entre les 2 parties, des agents réintégrés en mairie.
En effet, pour mener à bien l’ensemble des tâches confiées par les élus, ces agents ont été obligés de réaliser des centaines d’heures supplémentaires en soirée ou en week-end. Mais c’est seulement au moment de la dissolution de l’EPIC que les élus auraient découvert cette situation. Face à nos questions sur ce dysfonctionnement, la seule réponse apportée est que ces heures supplémentaires ont été réalisées à l’initiative des salariés eux-mêmes ! De ce fait, l’EPIC refuse de reconnaître ces heures supplémentaires tout en acceptant d’indemniser ces agents.
S’il est normal que ces salariés soient indemnisés étant donné leur temps de travail supplémentaire, cette situation interroge sur le contrôle du fonctionnement de l’office du tourisme et l’utilisation de nos impôts locaux.
Responsables, exigeants et constructifs (Décembre 2012)
Si le rôle du journal municipal est de valoriser les actions menées par le maire et son équipe, le rôle de l’opposition est de prendre le recul nécessaire et de s’exprimer sur les décisions de la majorité qui semblent préjudiciables pour notre commune.
A titre d’exemple, sur le projet de ville « tourisme », nous déplorons la contradiction entre son annonce en fanfare et la dissolution de l’office de tourisme avec licenciement du personnel.
Sur la vente du chalet de Méaudre, de locaux, de terrains…nous alertons sur la nécessité de préserver le patrimoine commun pour le transmettre aux générations futures.
Sur le transfert au privé de compétences communales, nous ne sommes pas contre le recours au privé pour certains projets, sous réserve de ne pas tomber dans des pièges financiers récemment dénoncés dans une émission tv. Mais nous affirmons également que certaines compétences sont au coeur du service public auquel les Sassenageois et les Français sont très attachés. La petite enfance en fait partie.
Soyons toujours vigilants sur les choix qui engagent Sassenage pour 15 ans ou plus, l’emprunt toxique doit servir de leçon. Les prochaines générations n’ont pas à payer les erreurs qui pourraient être commises aujourd’hui. Une opposition municipale
qui se veut responsable, exigeante et constructive se doit de vous alerter pour permettre à chacun de se forger une opinion.
Nous vous souhaitons à toutes et à tous d’excellentes fêtes de fin d’année
Quel projet touristique pour Sassenage? (Novembre 2012)
Comme vous avez pu le lire dans les dernières publications municipales , la majorité s’est soudainement lancée dans un projet de ville basé sur le tourisme.Même si il est étonnant qu’une municipalité lance son projet de ville en fin de mandat et cela plus de 11 ans après avoir été élue, nous en prenons acte.
Mais, au-delà de ce très long contretemps, il est encore plus étonnant qu’au moment même où le tourisme est mis en avant, on apprenne à la fois la restriction des horaires d’ouvertures des Cuves, la dissolution de l’EPIC qui gérait l’activité touristique, la fin de l’activité commerciale du château de Sassenage faute de clients (séminaires, mariages…) et plus dramatique le licenciement d’une partie du personnel qui travaillait pour l’office de tourisme ou pour le château. Alors bien sur, un hôtel devrait voir le jour à deux pas de l’étang de l’Ovalie, l’annonce en a d’ailleurs été faite avant même le moindre débat ou vote en Conseil municipal. Mais avant d’accueillir d’éventuels touristes sur la commune, nous aimerions connaître quels sont les grands axes de cette nouvelle politique : tourisme d’affaires ? tourisme familial? Quel travail effectué avec les commerçants ou avec les associations de la commune et surtout quel intérêt pour les Sassenageois ? Bref, beaucoup d’inconnues demeurent, beaucoup de précisions doivent être apportées pour donner un sens à cette orientation car un projet réussi est avant tout un projet partagé.
Le dernier Sassenage en pages montre à quel point la majorité est préoccupée par les prochaines élections municipales. Tous les actes et écrits se focalisent plus ou moins subtilement sur cette échéance, encore lointaine. Ici, la majorité dénonce le soi-disant cumul de mandats d’autres élus alors que le maire de Sassenage est également président du SIRD (syndicat intercommunal), vice-président de l’association des maires de l’Isère, co-président de la commission déplacements à la Métro, avec plusieurs indemnités à la clé, ou encore président isérois du parti politique « Le Nouveau Centre » (partenaire de l’UMP) alors que le maire répète à l’envi qu’il ne fait pas de politique…
Là, la majorité dénonce le Conseil général qui met tout en œuvre pour conserver, malgré les difficultés budgétaires, une restauration publique de qualité pour les collégiens en augmentant par exemple la part du bio à 20%, alors que les écoles communales sont livrées par un prestataire privé depuis Saint Quentin Fallavier !
C’est pourquoi, la majorité ferait mieux de se concentrer exclusivement sur la situation financière de la commune, l’échec de l’activité commerciale du château, les plaintes des commerçants quant à la fréquentation touristique, la reconstruction de la
piscine ou les actes d’incivilité dans les quartiers.
Ce sont ces vraies questions qui doivent pleinement occuper tous les élus afin d’être à la hauteur du mandat confié par les Sassenageois.
Le bénévolat au coeur de la vie communale (Septembre 2012)
Le mois de septembre marque la reprise pour les nombreux bénévoles qui proposent chaque année de multiples activités aux Sassenageois dans des domaines aussi variés que la culture, le sport, la solidarité, l’environnement…
S’investir dans une association, c’est accepter de donner de son temps, mais c’est aussi faire face à de nombreuses formalités administratives, juridiques, et engager sa responsabilité individuelle pour que vive le collectif.
Au delà de ces contraintes, c’est la volonté de partager une passion, de développer les échanges, de créer du lien social, bref de participer pleinement à la vie communale.
Pour favoriser le dynamisme associatif, la priorité d’une municipalité ne doit pas être de multiplier les règlements administratifs, de faire payer des prêts de véhicules ou de savoir combien coûte telle ou telle association à la collectivité. Les bénévoles calculent-ils le coût de leur engagement ?
Le rôle d’une commune est d’être au plus près des bénévoles pour favoriser les initiatives et les échanges, pallier les difficultés, proposer des formations, au final simplifier le quotidien pour que l’engagement associatif reste un plaisir partagé par tous.
A l’occasion du forum des associations, de la fête des fromages et de la fête des communautés, nous souhaitons remercier celles et ceux d’entre vous qui donnent de leur temps pour que chacun puisse s’épanouir au sein de notre commune. Nous mesurons pleinement la portée de votre engagement.Le bénévolat, au cœur de la vie communale
Préservons nos espaces naturels et agricoles (Juillet 2012)
Le SCOT (Schéma de cohérence territoriale) est un document d’urbanisme qui organise pour les vingt prochaines années les politiques d’aménagement et d’urbanisme à l’échelle de 273 communes de la grande région grenobloise.
Ce document auxquels les Plans Locaux d’urbanisme (ex POS) doivent se conformer fixe notamment les orientations en terme de densification urbaine, de déplacements, d’offre commerciale, de préservation de nos espaces naturels et agricoles…
Lors du dernier Conseil municipal, notre groupe a apporté sa contribution au débat sur le SCOT plus particulièrement pour le secteur nord de Sassenage en limite de Noyarey.
En effet, si nous sommes favorables à l’urbanisation prévue dans le cadre de l’opération « Portes du Vercors » en lien avec Fontaine, nous souhaitons par contre préserver la plaine naturelle et agricole de Sassenage/Noyarey.
Un nouvel outil d’urbanisme, le PAEN (Périmètre de protection et d’aménagement des espaces agricoles et naturels) permet de délimiter un secteur à l’intérieur duquel est mis en oeuvre un projet de gestion et de valorisation de l’agriculture, des espaces naturels et des paysages. Concrètement, la commune de concert avec la Métro doit saisir le Conseil général, pilote des PAEN, pour déterminer ce périmètre et définir un projet avec l’ensemble des acteurs concernés.
Avec cette proposition, nous souhaitons qu’un un vrai travail partenarial soit amorcé pour protéger notre plaine agricole et nos poumons verts.
Prêts toxiques : une situation qui aurait du être évitée ! (Juin 2012)
C’est une mise en avant dont Sassenage aurait pu se passer. France 2 a en effet diffusé le 10 mai un reportage sur les emprunts toxiques contractés par le maire en 2007.
Les Sassenageois, interloqués et désemparés, ont ainsi découvert la situation très difficile dans laquelle se trouve notre ville.
Depuis 2007, les élus successifs de l’opposition dénoncent sans relâche ces emprunts (tracts, réunion publique, site internet, interventions en Conseil avec demande de mise en ligne des enregistrements sonores).
Des prêts signés sans avis de la commission finances, sans délibération, sur simple décision du maire.
Des prêts sans remboursement durant les 2 premières années sans doute pour donner un peu d’oxygène au budget communal juste avant les municipales.
Des prêts spéculatifs avec des taux d’intérêt pouvant être multipliés par 7 !
Que faire à présent ? La prochaine réunion publique organisée par le maire servira uniquement à dédramatiser et à rejeter la responsabilité sur d’autres sans assumer cette erreur conséquente. Pour notre part, nous soutiendrons les initiatives qui allégeront la facture des Sassenageois. Ainsi, le 4 octobre 2011, nous avons proposé de saisir la justice contre la banque Dexia, ce qui a finalement été acté en novembre. Toutefois, nous regrettons vivement que les avertissements répétés de nos élus au moment des faits n’aient pas été pris en compte. Avec des conséquences majeures pour les Sassenageois jusqu’en 2042 !
En attendant le tramway… (Mai 2012)
Depuis 2001, le maire promet le tramway aux Sassenageois. En vain.
Le SMTC (Syndicat mixte des transports en commun) qui construit le réseau de transports en commun de l’agglomération réalise actuellement la ligne E Grenoble-LeFontanil et la ligne B sur le polygone scientifique. Après ces deux chantiers, le prochain prolongement de ligne de tramway devrait concerner Pont de Claix.
Les finances du SMTC étant lourdement grevés par ces nouvelles lignes, il est peu probable que le prolongement du tramway sur Sassenage soit à l’ordre du jour avant…2018 !
Combien de temps allons nous rester les bras croisés à attendre un hypothétique tramway ? Sassenage peut-elle se contenter de regarder les trams passer ?
Face à ce statu quo préjudiciable pour les Sassenageois, notre groupe propose au SMTC d’expérimenter une ligne Chrono sur les avenues de Romans et Valence. Cette ligne Chrono telle qu’elle existe entre Grenoble et Meylan rencontre un franc succès du fait de sa cadence (toutes les 8 minutes entre 6h et 22h) et de l’utilisation en partie d’un site propre. La mise en place d’un tel niveau de service sur Sassenage permettrait en cas de succès de préfigurer l’arrivée du tramway.
Non, nous ne pouvons plus rester les bras croisés à attendre le tramway pendant que nos avenues principales sont saturées aux heures de pointe. Des solutions existent.
Aussi, nous avons saisi officiellement le SMTC au sujet de cette proposition afin de faire avancer la question des déplacements sur Sassenage.
Oui au transport par câble Vercors/La Poya pour le bien-être des Sassenageois ! (Avril 2012)
La Métro vient d’annoncer le lancement du projet de transport par câble entre le Vercors et la rive gauche du Drac (Lans en Vercors-Saint Nizier-Fontaine La Poya)
Cette liaison offrira une alternative à la voiture et réduira le nombre de déplacements motorisés entre le Vercors et la rive gauche (9000 voyages en voiture chaque jour). De ce fait, cette diminution de trafic allégera la RD 1532 encore trop encombrée aux heures de pointe à Sassenage, notamment au niveau de la montée dans le Vercors.
Connectée au futur prolongement du tramway et, dans l’attente, à un bus en site propre sur l’avenue de Romans/Valence, cette liaison permettra également aux Sassenageois d’utiliser le réseau SEMITAG et le câble pour se rendre dans le Vercors sans voiture.
Après l’ouverture du pont barrage, la mise en place de la ligne 54 et la création d’un parking relais sur notre commune, la Métro, le Conseil général et le SMTC oeuvrent une nouvelle fois concrètement pour améliorer les déplacements des Sassenageois.
Nous ne pouvons que nous féliciter que ce projet d’avenir, évoqué depuis plusieurs dizaines d’années, entre enfin , de par la décision de la Métro, dans une phase de réalisation concrète.
Plus que jamais, nous pensons que c’est un travail partenarial avec les instances compétentes qui améliorera les déplacements sur Sassenage. C’est dans cet esprit que les élus de notre groupe œuvrent pour le bien-être des Sassenageois.
Quelles priorités pour Sassenage ? (Mars 2012)
Au fil des mois, nombreuses ont été les annonces en matière d’équipements municipaux. Après la réalisation et le paiement par la commune de différentes études, la piscine a été annoncée comme prioritaire en début de mandat puis abandonnée au profit de la salle des fêtes, elle même abandonnée au profit du centre associatif…
Difficile dans ces conditions pour les Sassenageois et les associations de se sentir portés par un projet municipal qui fixe un cap.
Difficile également pour les autres collectivités, partenaires naturels des communes, de prévoir les financements nécessaires pour soutenir les projets et réduire la facture de la commune et des Sassenageois.
Au moment où le maire nous annonce que les priorités de la municipalité sont à présent le sport et le tourisme avec le recrutement de consultants, nous souhaitons connaître la feuille de route des deux prochaines années.
En mars, la présentation du budget est l’occasion pour la majorité municipale de préciser ses choix, de faire part de ses projets comme de ses renoncements. Sans chercher, comme trop souvent depuis 11 ans un bouc émissaire (Métro, Conseil général, Région…), mais en donnant aux Sassenageois, lassés des querelles politiciennes, des perspectives pour notre territoire.
C’est ce que nous attendons car l’ambition de toute majorité municipale doit être de présenter un projet qui réponde aux aspirations de nos concitoyens, de nos associations. Un projet clair, réfléchi et financé. C’est à cette seule condition qu’il peut être partagé.
Scolaire: les enfants paient les difficultés financières de la commune (Février 2012)
Invité le 13 décembre à la commission extra-municipale scolaire notre représentant a entendu les avis de la communauté éducative qui se sont révélés bien différents de ceux rapportés par la majorité en conseil municipal.
Notre présence a été gommée d’un compte-rendu qui de surcroît ne reflète pas la teneur des échanges.
Parmi les reculs constatés: le passage de 5 à 4 sorties de ski de fond, la suppression de la dotation financière par classe, le chalet de Méaudre remplacé durant les périodes de vacances par un centre aéré sur le bitume de l’école des Pies…Sur les projets pédagogiques, il était prévu 9 000 € pour les gros projets avec nuitées (3 classes sont concernées) et 7 500 € pour les 15 classes avec petits projets, avec une répartition au prorata des 1 213 élèves sur l’ensemble des projets. Sans le renoncement des classes porteuses des gros projets, l’aide de la commune au niveau de l’an dernier à 6,58 € par élève, n’aurait pas pu être maintenue.
Certes, l’école est de la responsabilité de l’Education nationale et le gouvernement, soutenu par la majorité municipale, impose des reculs; pour autant faut-il reproduire à l’identique cette politique, dans notre ville ?
L’augmentation de la population sassenageoise génère des recettes d’impôts locaux supplémentaires, alors pourquoi priver les écoles de cette évolution ?
Au final, nous partageons cet avis de la communauté éducative: il est anormal que les enfants soient les premières victimes des difficultés financières de la mairie.
2012: sous le signe de l’espoir et de la solidarité (Janvier 2012)
Face à la crise qui perdure, à la montée du chômage et à l’augmentation des inégalités sociales, la commune est bien souvent le dernier rempart de ceux qui souffrent le plus.
En 2012, l’objectif prioritaire de la municipalité doit être d’accompagner les Sassenageois les plus en difficulté.
Il ne s’agit pas d’assister mais de permettre à chacun de traverser cette période le plus dignement possible.
A titre d’exemple, parmi les initiatives qui peuvent faciliter une meilleure insertion sociale et professionnelle, la mise en place de micro-crédits a fait ses preuves dans de nombreux CCAS, avec le soutien de l’UNCCAS( Union nationale des CCAS de France).
Face au refus des banques de prêter à des personnes en difficulté, ce dispositif permet le déblocage pour un projet précis de prêts remboursés progressivement en lien avec un accompagnement budgétaire et un suivi personnalisé afin d’éviter le surendettement.
Dans ce même esprit, de nombreux autres projets ont vu le jour localement et peuvent être appliquées à Sassenage si la volonté politique est au rendez-vous.
En 2012, vos élus du rassemblement de la gauche seront vigilants quant à la politique menée par la municipalité pour qu’aucun de nos concitoyens ne soit laissé au bord du chemin.
Nous vous souhaitons à toutes et à tous une excellente année 2012 placée sous le signe de l’espoir et de la solidarité.
Sassenage: en Pages de lamentations (Décembre 2011)
Depuis des mois, dans ce magazine municipal, l’ambition de la majorité s’étire comme une suite de plaintes sur le comportement de l’opposition.
L’inventaire des votes en conseil municipal montre que plus de 80% des délibérations sont adoptées à l’unanimité; cette démarche constructive est insuffisante aux yeux de la majorité !
Nos propositions sont caricaturées: nous serions dans la folie des grandeurs, des donneurs de leçon, peu solidaires de leur commune.
Ce magazine devrait avoir pour mission l’information municipale et non pas les états d’âme d’un groupe d’élus: en novembre, à l’expression de la majorité, s’est rajouté le dossier consacré aux finances se lamentant des positionnements de l’opposition.
Soyons sérieux ! Nous n’acceptons pas le bradage de la gestion d’équipements publics au privé, la dilapidation du patrimoine communal, et nous nous exprimons en utilisant des votes d’opposition à ces orientations.
Pour nous, c’est clair: majoritaires nous n’aurions pas appliqué ces politiques pour Sassenage et nous le disons, quoi de plus naturel?
Quand nos arguments sont repris, comme par exemple sur les antennes-relais, nous nous félicitons de cette unanimité qui donne plus de force aux actions de nos populations !
Les Sassenageois sont en droit de connaître tous les débats qui animent les conseils municipaux, nous avons proposé que les comptes-rendus audio des séances soient mis en ligne sur le site internet de la ville, pourquoi refuser de satisfaire cette demande ?
Nous vous souhaitons de bonnes fêtes de fin d’année !
Restauration scolaire et Agenda 21 (Novembre 2011)
Le maire et sa majorité ne pourront pas nous dire que nous ne l’avons pas proposé. En effet, en 2009 comme en 2011, nous avions demandé que soit intégrée dans les critères de l’appel d’offres des fournisseurs de repas pour les restaurants scolaires de la commune une clause visant à répondre aux exigences du développement durable et à favoriser un approvisionnement local des denrées servant à élaborer les repas de nos bambins.
C’est ainsi qu’un engagement contractuel de diminution du coût carbone lié aux prestations du marché aurait pu être imposé aux candidats. Entre autres, aurait pu être retenue dans les critères la prise en compte du mode et du temps de transport des marchandises.
Il ne suffit pas de retenir l’intégration dans les repas du choix de denrées dites « bio », faut-il encore que ces denrées ne proviennent pas de l’autre bout de la France ou, pire encore, de pays nécessitant le transport en avion.
Nos enfants doivent être éduqués pour mieux manger mais aussi pour respecter la planète et c’est bien là l’objectif de l’Agenda 21. Il ne suffit pas d’afficher des principes il faut aussi les traduire en actes. D’autant plus quand cela est très facile.
A noter: pour la première fois dans l’histoire de la commune de Sassenage, l’un de nos élus siégeant à la commission scolaire s’est vu décerner la médaille vermeil, à l’occasion du 54ème congrès des maires, la majorité municipale forte en critiques, osera t’elle évoquer ce dévouement pour Sassenage ?
Vous avez dit rigueur ? (octobre 2011)
Dans son dernier édito, le maire nous promet la rigueur et ce discours se traduit effectivement par des restrictions dans des domaines aussi essentiels que l’école, les transports, les associations… et l’abandon de projets tels que la salle des fêtes ou la piscine municipale.
Pourtant au même moment est annoncée l’embauche
° d’une nouvelle directrice des sports
° d’un nouveau chargé de mission à la politique sportive.
Sans aucunement mettre en cause les compétences de ces recrues, ces changements auraient mérité en ces temps de rigueur une information en conseil municipal afin de nous faire part des nouvelles orientations en matière de politique sportive.
Parallèlement nous constatons que durant ce deuxième mandat,la rigueur promise s’est également traduite par une privatisation progressive des services.
Après l’éclairage public et la nouvelle crèche, est-ce au sein du secteur sportif que va surgir un nouveau partenariat public-privé sur notre commune ?
Au centre de ce dispositif, il ne serait pas surprenant de voir émerger la construction d’un nouveau projet privé de piscine échappant totalement ou en partie aux élus de la collectivité. D’autres choix sont pourtant possibles: Seyssinet et Seyssins travaillent ensemble par exemple sur une piscine intercommunale financée par le SIRD (syndicat intercommunal de la rive gauche du Drac). Mais la municipalité de de Sassenage préfèrera sans doute se tourner vers le privé…
Alors, dans les mois à venir, la vigilance devra effectivement être de rigueur !
Nouvelles antennes-relais sur Sassenage (septembre 2011)
Nous avons été interpellés avec inquiétude sur des projets ou des réalisations d’installations d’antennes-relais par la société Bouygues dans des lieux habités et proches d’établissements scolaires.
1. Pour le quartier de La Falaise deux antennes relais ont été installées à proximité de l’École des Pies, du Gymnase, du Lycée R. Deschaux et des habitations sans aucune concertation de la population ni des élus
2. Pour le quartier de Rivoire de la Dame une demande de travaux a été déposée dans les services de la commune à la date du 7 juillet. Cela veut dire que la commune devait donner son avis avant le 7 août. Suite au projet de l’installation d’une antenne dans le parc de Sasso-Marconi, le conseil municipal du 15 septembre 2008 a voté à l’unanimité le refus de délivrer toute nouvelle autorisation de travaux pour l’implantation d’antennes relais de téléphonie mobile à moins de 300 m d’équipements collectifs utilisés de manière continue ou d’habitations.
Ces deux nouvelles installations auraient dû bénéficier de l’application de cette délibération. Pourquoi cela n’a pas été le cas ? De plus, nous nous trouvons aux portes du Parc Régional du Vercors ce qui induit une vigilance supplémentaire. Devant une telle situation, le 18 juillet, nous avons demandé au Maire de surseoir à toute décision, d’organiser une réunion publique pour ces deux quartiers afin de recueillir l’avis des habitants et de présenter ces dossiers en conseil municipal avant toute décision. Nous attendons toujours la réponse.
Que sont devenus nos Espaces Boisés Classés ? (Eté 2011)
Parlons plus particulièrement de celui du Parc Nallet où a été construit le Domaine du Vieux Cèdre. Cet espace est, en théorie, protégé par le code de l’urbanisme. Ce classement aurait dû interdire les changements d’affectation ou les modes d’occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements.
Si l’on reprend la situation de cet espace dans les années 2000 et celle d’aujourd’hui le désastre est vite évident. Nous vous invitons à consulter les cartes IGN (http://www.geoportail.fr) qui vous permettront de vous faire votre opinion. L’espace boisé a été amputé, au bas mot, de la moitié de sa surface alors qu’à peine 1/4 de la surface est effectivement utilisée par les constructions. Si nous reprenons le nombre d’arbres recensés en 2008 et celui de 2010 il y en a plus de la moitié qui ont disparus. Certains il est vrai par nécessité de sécurité, d’autres pour simplement construire et d’autres enfin parce que les mesures de protections n’ont pas été prises et ont détériorés irrémédiablement des arbres qui seront ensuite déclarés dangereux. Même constat pour l’utilisation du sol autour fortement dégradé par l’occupation de véhicules.
Pourquoi la commune n’a pas assuré son rôle de protecteur de notre environnement ? Certains connaissent la réponse.
Nous demandons solennellement au Maire de faire en sorte que le promoteur soit contraint de replanter autant d’arbres qu’il en a abattu. C’est le moins que l’on puisse faire car le mal est fait et c’est irréversible.
Non à la privatisation du service public communal (juin 2011)
En émule zélé du gouvernement Sarkozy, la majorité municipale a décidé de privatiser deux services publics communaux tels que l’éclairage public et la nouvelle crèche, sous prétexte de faire des économies.
Pour nous les choses sont claires et nous défendons résolument le service public car, à la différence de la gestion privée, sa seule logique est de satisfaire les besoins des habitants et non de dégager des marges bénéficiaires au profit des actionnaires, et aux dépens des contribuables locaux.
Pourtant, nous avons eu l’expérience négative pendant 20 ans de la gestion de notre réseau d’eau par la SAUR, mais la majorité n’en a tenu aucun compte.
Au contraire, elle persiste et signe en confiant pour 15 ans la gestion de l’éclairage public au privé avec un contrat de 3.675.000 € (hors variation de prix) soit un coût moyen annuel à payer par le contribuable de 291.000 €.
De plus, contrairement aux engagements solennels sur la non augmentation de la dette, ce contrat représente une augmentation de près de 3.000.000€ de la dette communale.
Enfin, ce contrat est d’une telle complexité que son contrôle sera très difficile et en cas de désaccord, la commune aura les pires difficultés à faire valoir ses droits, car ce sera le combat du pot de terre contre le pot de fer des grandes sociétés.
UN BUDGET 2011 INSINCÈRE, ILLÉGAL ET SCANDALEUX. (mai 2011)
Pour l’ensemble de ces raisons et dans le seul but de défendre l’intérêt des Sassenageois, notre groupe dénonce fermement la privatisation de ces deux services communaux.
Telles sont les caractéristiques du budget.
– Insincère et illégal : il diminue volontairement une recette de la Métro notifiée de 122 866€
– Scandaleux : sous prétexte de difficultés financières dramatisées à l’excès, la majorité a procédé à des économies injustifiées puisqu’au final elle s’est retrouvée avec un excédent volontairement dissimulé.
Les restrictions imposées aux familles dans des domaines aussi essentiels que l’Education (suppression du ramassage scolaire de midi, diminution des crédits aux coopératives, payement des études etc.), la Culture, les subventions aux associations en particulier au football sont donc tout à fait injustifiées.
Ces choix confirment l’orientation clairement rétrograde de la majorité qui malgré la crise privilégie les logiques financières à la satisfaction des besoins des familles.
Lors du Conseil Municipal, nous avons dénoncé ce budget et proposé l’inscription des
122 866 € de recettes dissimulées permettant ainsi de diminuer symétriquement la pression fiscale de 1,60%.
Cette proposition constructive rendait le budget sincère et légal tout en diminuant la charge des ménages mais le maire a refusé.
Nous regrettons cette attitude obstinée qui nous a contraints à saisir la Préfecture pour rétablir la légalité et la sincérité du budget.
Cette dernière vient de répondre qu’elle demandait au maire la « mise en conformité du budget avec le principe d’évaluation sincère des recettes » reconnaissant ainsi l’insincérité du budget du maire et le bien fondé de notre démarche.
Budget 2011: beaucoup de questions sans réponse (avril 2011)
Le budget 2011 de la commune a été voté. Côté recettes, la baisse de l’abattement sur les impôts locaux a représenté une augmentation de la fiscalité de 150 000 € en 2010 et en 2011 c’est le doublement de la taxe sur l’électricité qui représentera 165 000 € de nouvelles recettes fiscales. Quels montants représentent l’augmentation des tarifs de la restauration scolaire, l’augmentation des tarifs de la garderie scolaire, l’application des tarifs soi-disant solidaires ? Nous aurions aimé connaître ces chiffres.
Pourquoi le montant de la dotation de La Métro ne correspond pas à la réalité ?
Côté dépenses, nous n’avons pas trouvé l’imputation du coût annuel pour la commune de l’intervention de l’opérateur privé qui va à présent gérer l’éclairage public. Quel est le coût annuel de ce partenariat avec le privé?
Ce budget ne semble prévoir aucune opération d’équipement. Les promesses de piscine et d’agrandissement du Centre St-Exupéry vont-elles vraiment se concrétiser ?
Côté dépenses toujours, en période de crise et de difficulté budgétaire, des économies auraient pu être facilement réalisées: 9000 € d’achat de grands vins et spiritueux, 3 700 € de déjeuners de travail des élus et du maire, 20 000 € pour les Brûleurs de Loups, 15 000 € de spots radio, 5 000 euros pour les agendas, 25 000 € de téléphonie mobile pour les adjoints, 7500 € de frais d’avocats …sans parler des 260 000 € de frais d’études pour la salle des fêtes dont la réalisation a été finalement annulée.
Et si nous parlions «Environnement et Eco-quartiers ? (mars 2011)
Les communes doivent mettre en oeuvre des initiatives innovantes pour protéger notre environnement et s’inscrire pleinement dans le développement durable.
Le PLU (Plan Local d’Urbanisme) en est l’outil majeur. Nous avons appris, lors des voeux du maire, que Sassenage devrait atteindre 15 000 habitants dans les prochaines années soit plus de 4000 habitants supplémentaires.
Si telle est la décision de la municipalité, il faudra bien réfléchir sur la façon dont cette augmentation va s’opérer et surtout ne plus faire du mitage de nos rares espaces disponibles. Alors pourquoi ne pas se poser la question de l’Ecoquartier ?
L’Eco-quartier doit intégrer en amont de sa conception de nombreux critères, notamment:
• le traitement écologique des eaux usées, la protection des nappes phréatiques, la récupération de l’eau de pluie pour une réutilisation dans le quartier
• la collecte des déchets sélective, le compostage, le traitement thermique
• un bilan énergétique neutre, voire positif qui repose sur des énergies renouvelables.
• l’utilisation de matériaux locaux et écologiques
• le respect de critères Haute Qualité Environnementale pour la construction
• la mixité et l’intégration sociale
• la participation active des citoyens à la vie du quartier
• la création d’équipements, de commerces, d’infrastructures accessibles à tous
Nous souhaitons vivement qu’à l’instar de Grenoble et d’autres villes de moins d’importance, notre commune s’inscrive dans cette démarche.
Crèche publique ou crèche privée ? (février 2011)
Pour nous, il n’est pas concevable que la garde et l’éducation de nos enfants soient confiées au secteur marchand. Si effectivement cela devait couter moins cher à la collectivité, c’est forcément que le service sera moindre. Le secteur privé a pour vocation première de faire des bénéfices, il doit dégager des marges sur les services à l’usager qui devient un client.
La municipalité de Sassenage est dans la droite ligne du gouvernement qui a décidé de donner la priorité aux crèches privées, à la sous-qualification et au changement fréquent des personnels. Les taux d’encadrement par des puéricultrices, éducateurs jeunes enfants, infirmiers, psychomotriciens diplômés d’Etat passent de 50% à 40%. Les crèches entre 20 et 40 places pourront accepter un accueil en surnombre de 15% d’enfants, dans le souci de rentabilisation des structures.
Accueillir les enfants, accompagner les familles demande du temps, des moyens, des financements.
Les lieux d’accueil de la petite enfance ne sauraient être pensés comme des lieux de garde. Ils sont avant tout des lieux de vie, dédiés à l’épanouissement de l’enfant à une période cruciale de son développement, et aux besoins très spécifiques qui doivent être connus et reconnus par les personnels qui les prennent en charge.
Nous refusons les consignes à bébé.
Les bénévoles à l’honneur (janvier 2011)
En ce début d’année 2011, nous tenions à saluer l’investissement des Sassenageois dans la vie sociale de la commune. Nombre d’entre vous s’investissent avec passion dans le tissu associatif afin de proposer aux Sassenageois de multiples activités sportives, culturelles, socioculturelles qui contribuent à l’épanouissement de chacun et à la création de lien social. Nous souhaitons les remercier pour leur engagement et leur dévouement mais aussi pour qu’ils puissent sereinement continuer leur engagement sur la commune.
Saluons également nos concitoyens qui donnent de leur temps au sein des associations humanitaires ou caritatives tels les bénévoles du Téléthon qui depuis plus de 20 ans s’investissent sans compter au profit d’une grande cause. Mais aussi le travail effectué par les bénévoles de la banque alimentaire de l’Isère installée à Sassenage qui permet à des milliers de familles iséroises de survivre face à la précarité.
Enfin, nous n’oublions pas notre jeunesse qui nous a permis d’assister à une très belle cérémonie de commémoration du 11 novembre 1918 au cours de laquelle les élèves du collège Fleming et de nos écoles étaient présents en nombre pour honorer la mémoire de nos poilus.
Sur ces beaux exemples et cette note positive, nous souhaitons à tous les Sassenageois une excellente année 2011.
Vers le TOUT-Sécuritaire ? (décembre 2010)
Sassenage, ville tranquille où il fait bon vivre serait devenue le théâtre de l’incivilité et du vandalisme, avec une jeunesse mise au banc des accusés !
Ce choix de vidéosurveillance s’inscrit dans une optique politique qui prévoit 60 000 caméras sur le territoire français. Dès qu’une option gouvernementale pointe, Sassenage veut être précurseur.
J. P. Dubois, de la LDH, déclare « On va vers une ère des miradors invisibles : un contrôle omniprésent et impalpable ».Il faut que les garanties et le contrôle démocratique soient à la hauteur ; Qu’a-t-on prévu à Sassenage, mis à part la CNIL ?
La mise en place de ces vidéos ne fait que déplacer les problèmes d’un secteur sur un autre, cela ne contribue en rien à la lutte contre les délits.
Empiler les mesures répressives, alors que l’on sait que cela ne servira à rien, c’est jeter l’argent des contribuables par la fenêtre.
A Sassenage, la mission de nos 6 policiers municipaux et de la caserne de gendarmerie nationale n’est-elle pas d’assurer la sécurité de nos concitoyens ?
Peut-on dire que Sassenage est devenue une zone d’insécurité ? Si oui, cela signifierait que la majorité est en possession de données objectives qui nous ont été cachées.
On prévoit 11 points de surveillance avec un simple système d’enregistrement donc rien de protecteur car il n’intervient qu’a posteriori.
Comment va-t-on financer de tels investissements et leur fonctionnement, alors que le choix de la majorité est de réduire de façon drastique les services publics?
Une telle décision aurait nécessité l’aval de la population par une réunion publique et par un référendum citoyen.
Braderie ou liquidation ? (novembre 2010)
Au cours du précédent mandat, la Droite avait déjà choisi de se tourner vers le privé en confiant la maison de retraite à une structure non mutualiste. Le mouvement s’accélère au cours de ce second mandat. L’éclairage public de la commune va être prochainement confié au privé et nous venons d’apprendre qu’une crèche privée va voir le jour dans un local communal dont la toiture est d’ailleurs en réfection aux frais du contribuable. A ces privatisations de services publics s’ajoute la vente du patrimoine avec la cession des locaux de l’ex bar Lisboa et sans doute du chalet de Méaudre .L’objectif de cette nouvelle orientation est sans aucun doute de renflouer les caisses de la commune. Pourtant au même moment, nous apprenons que le projet phare du mandat est tout simplement annulé : la salle des fêtes promise lors de la campagne électorale ne verra pas le jour. Quant à la nouvelle piscine, elle devrait hélas connaître le même sort alors que les plans avaient été présentés aux associations un mois avant les élections. Au final, les seuls équipements qui ont vu ou qui verront le jour sur le territoire communal sont ceux qui sont financés par les autres collectivités ( collège et gymnase Fleming, gymnase des Pies…). A mi-mandat, nous sommes par conséquent perplexes face à la politique municipale : augmentation déguisée de la fiscalité (diminution des abattements) ; augmentation sans précédent des tarifs, abandon des projets d’équipements, privatisation des services publics, installation de la vidéosurveillance. Où va la majorité ?
Etudes surveillées : résolument contre des mesures indécentes ! (octobre2010)
NON, le vote pour l’instauration du paiement des études surveillées, n’a pas été unanime, les élu-e-s de notre groupe ont voté contre cette nouvelle disposition.
Après la réduction de l’abattement à la base sur la taxe d’habitation qui pénalise lourdement les familles sassenageoises de moins de 2 enfants, l’instauration du paiement des études surveillées, est un nouvel impôt qui s’abat sur les foyers et par ailleurs un choix contre l’accès à l’école, qui ne peut pas se réduire au face à face pédagogique. Les études surveillées ne sont pas un « service » ordinaire, ou une prestation de confort : elles sont le complément à la journée d’école et permettent à tous les enfants de revoir leur travail de la journée dans le cadre approprié.
Nous réaffirmons notre hostilité à ces choix politiques : le pouvoir d’achat des familles, en dehors de quelques fortunées qui font l’actualité, est plutôt en régression, qu’en évolution. Faire payer, même selon une grille dite solidaire, c’est encore ponctionner les ménages, tourner le dos à la gratuité de l’école, et exclure de fait, un nombre important de familles de l’accès à un élément constitutif de l’école.
Le choix fait par l’équipe majoritaire sera lourd de conséquences : bien loin de favoriser la cohésion sociale, il va engendrer des inégalités dès le plus jeune âge.
Pour nous, il est inadmissible de sélectionner par l’argent l’accès aux services municipaux, et a fortiori quand ils touchent de si près à l’école.
La Métro s’engage concrètement pour l’environnement. Et Sassenage?(Septembre 2010)
La Métro lance une campagne unique en France d’isolation par l’extérieur des copropriétés (immeubles uniquement) :
150 copropriétés de l’agglomération grenobloise construites entre 1945 et 1975 seront ainsi accompagnées par le dispositif Mur/Mur.
L’objectif est double :
-réduire la consommation de chauffage ce qui permet d’accroître le pouvoir d’achat des ménages concernés
– réduire les émissions de gaz à effet de serre pour lutter contre le réchauffement climatique.
La Métro consacre un budget de 12 millions d’euros pour aider les copropriétés et les ménages (aide comprise en 30 et 80% des travaux HT suivant les revenus des ménages).
Pour accompagner ce dispositif, de nombreuses communes de l’agglomération souhaitent compléter l’aide de la Métro en accordant des aides communales supplémentaires afin de réduire la facture finale des propriétaires.
A Sassenage, à notre connaissance, la municipalité qui a largement communiqué sur son plan climat et son Agenda 21 ne souhaite pas compléter l’aide intercommunale. Le CCAS dont la municipalité supprime des postes aurait pu concrètement contribué à porter un tel projet sur la commune.
Force de proposition, nous incitons les copropriétés intéressés par cette opération d’envergure à contacter la mairie pour connaître la position de la ville et savoir comment la municipalité s’engage concrètement dans l’isolation des bâtiments. Vous pouvez également contacter l’Agence Locale de l’Energie au 04 76 14 00 10.
Bonne rentrée à toutes et à tous.
Développement durable et agenda 21 : nos propositions (Juin 2010)
Depuis plusieurs mois, la municipalité communique largement sur l’agenda 21 et l’environnement. Pour passer des discours aux actes nous faisons les propositions suivantes:
* Réhabiliter massivement le parc de logements communaux afin de diminuer les consommations énergétiques
* Inciter les constructeurs à la réalisation de bâtiments si ce n’est HQE (Haute Qualité Environnementale) au moins BBC (Bâtiment Basse Consommation)
* Participer à la campagne Display en affichant les performances énergétiques des bâtiments communaux
* Mettre en place des panneaux solaires et photovoltaïques sur ces bâtiments pour produire l’eau chaude et devenir producteur d’énergie
* Développer la récupération des eaux pluviales pour
l’arrosage municipal
* Soutenir la mise en place de pédibus pour accompagner les enfants à l’école
* Remplacer progressivement les véhicules communaux par des véhicules propres
* Maintenir les espaces verts et les espaces agricoles
* Développer une politique d’achat soucieuse de l’environnement en s’inspirant du Plan national d’action pour des achats publics durables.
* Mettre en place des actions avec la Métro pour renforcer le tri sélectif sur la commune
* Produire moins de déchets lors des manifestations organisées par la commune
Par la mise en oeuvre de ces propositions simples le Maire et sa majorité prouveraient aux Sassenageois que l’adoption de l’agenda 21 que nous avons approuve ne relève pas d’un effet de mode et d’une nouvelle campagne de communication mais constitue un engagement durable en faveur de l’environnement
Rendez-vous à l’automne, à la chute des feuilles «d’impôts locaux»(Mai2010)
A cette période les Sassenageois pourront constater que : pour les 2 445 familles sans enfant (soit 59 % des contribuables, à l’exception des familles
exonérées). La réduction de 15 à 5 % de l’abattement général entraîne une augmentation de l’impôt de 55 € au titre de la part communale auxquels s’ajoutent 31 € au titre des autres collectivités (Conseil général pour l’essentiel qui s’aligne malgré lui automatiquement sur le régime d’abattement décidé par la commune, La Metro et l’Etat).
L’augmentation pour ces foyers sera donc de 86 €. Pour les 682 familles avec une personne à charge (à l’exception des familles exonérées de cette catégorie) l’augmentation sera de 27,50 € au titre de la part communale à laquelle s’ajoutent 15,50 € au titre des autres collectivités. L’augmentation pour ces familles sera donc de 43 €. Seul pour les familles avec 2 et + de personnes à charge l’impact sera nul. En conclusion, 3127 foyers sassenageois soit 77 % subiront une hausse de 43 € à 86 € sur leur taxe d’habitation et aucun foyer ne paiera moins. C’est cette situation que nous avons voulu dénoncer
en refusant de prendre part au vote, sur cette mascarade du maintien des taux communaux.
La tromperie pour plus des deux tiers des sassenageois prendra fin et ils pourront constater qui dit vrai dans ce conseil municipal.
Inauguration de la caserne Alain Chaplais (Avril 2010)
L’ensemble de notre groupe a participé avec émotion à l’inauguration de la caserne de pompiers Alain Chaplais dans le secteur des Iles. Une plaque à la mémoire de notre ancien maire et conseiller général, a été dévoilée par André Vallini, président du Conseil général, Albert Dupuy, Préfet de l’Isère et par la famille d’Alain Chaplais. Cette cérémonie a rassemblé plusieurs centaines d’habitants, de responsables associatifs, d’élus. Tous les intervenants qui ont pris la parole ont rendu un hommage souvent poignant à celui qui fut président du Service départemental d’incendie secours (SDIS) de 2001 à 2008.
Tous sauf un : Christian Coigné.
Le maire de Sassenage a en effet fait le choix de prononcer un discours sans citer une seule fois le nom de son prédécesseur ni même saluer la présence de sa famille.
Plus de deux ans après le décès d’Alain Chaplais, Monsieur le maire se serait grandi à rendre hommage à son ancien adversaire. A l’heure où nous écrivons cet article, les mots nous manquent pour exprimer véritablement cette attitude qui a choqué de nombreux sassenageois. Le combat politique est une chose, le respect de l’homme en est une autre.
Privatisation de notre éclairage public (Mars 2010)
La commune au terme de 20 longues années vient de se libérer du contrat avec la SAUR pour la distribution de l’eau, décision que nous avons toujours souhaitée et à laquelle nous avons pris part. Hélas, quelques jours après cette nouvelle, le maire, lors du conseil municipal de janvier, vient de réengager notre collectivité avec une société privée pour 15 ans pour le marché de l’éclairage public. Le prétexte évoqué est la vétusté de l’éclairage et la situation d’urgence pour la mise aux normes de nos équipements. Ce que nous ne contestons pas.
Par contre, cela signifie concrètement qu’aucun plan d’investissement n’a été initié par la majorité depuis 2001.
9 années de délabrement de ce patrimoine communal aboutissent aujourd’hui à sa privatisation.
Bien sûr, ce type de partenariat public/privé se présente toujours à la signature du contrat sous les meilleurs auspices mais il faut aussi le dire se termine hélas quelquefois devant les tribunaux. Pour notre part, nous regrettons que la piste de l’intercommunalité et de la mutualisation des moyens n’ait pas été retenue comme la commune a, apparemment, bien su le faire pour les achats groupés.
Les Sassenageois sont attachés comme l’ensemble des Français au service public. Quel sera le prochain service municipal sassenageois à être privatisé? A suivre…
En attendant la ville multiplie les supports de communication pour expliquer les bienfaits du service public… De qui se moque-t-on?
Des vœux à 10 000 euros (février 2010)
Autant le dire, lorsque nous avons reçu la carte de vœux du maire, nous avons trouvé que l’idée était plutôt bonne.
Néanmoins, en cette période de rigueur budgétaire, nous avons souhaité connaître le coût de cette opération.
Après avoir demandé la facture en mairie, il s’avérerait que l’impression de cette carte aurait coûté aux contribuables plus de 8000 euros. Ce chiffre ajouté au coût de la cérémonie des vœux du maire nous amène à un budget d’environ 10 000 euros pour que le maire puisse souhaiter une bonne année aux citoyens.
Un chiffre exorbitant au moment même où le maire annonce une pause dans les investissements avec notamment le report de la salle des fêtes et une diminution des abattements qui va aboutir à une hausse sensible des impôts dès 2010. Cerise sur le gâteau, la mairie nous a indiqués que cette carte de vœux aurait été imprimée à Paris avec du papier spécialement importé d’un autre continent.
Au final, cette carte de vœux a non seulement coûté une fortune aux contribuables mais elle n’a rien d’écologique car son bilan carbone est totalement négatif.
Pour 2011, nous proposons au maire de souhaiter ses vœux dans Sassenage en pages ce qui fera réaliser des économies non négligeables à la collectivité.
Ces investigations nous prouvent à quel point l’écologie n’est pas, pour le maire, une question de conviction mais une simple opération de communication pour tenter d’amadouer les électeurs sensibles aux préoccupations environnementales.
Rapport de la chambre régionale des comptes 2003-2007 (janvier 2010)
– absences de programmation pluriannuelle des investissements, de contrôle municipal des régies et de système de contrôle interne identifié, -dépenses de fonctionnement en augmentation de 21 % jusqu’en 2006 malgré le transfert à La METRO des ordures ménagères. La diminution en 2007 n’est due principalement qu’au ré étalement de la dette et le report des intérêts sur 2008.
– produit total Taxe d’habitation, Foncier bâti par habitant de 619 € contre 357 € pour la moyenne régionale.
– endettement/habitant de 1300 € soit plus 28% (10 fois plus que la moyenne nationale de 2,5%).
– réaménagement des emprunts qui porte sur 8 900 000 € soit 65% du total, avec une durée totale équivalente à 6 mandats électifs et sans mise en concurrence des banques. Ces prêts sont indexés sur l’évolution du cours du change de la livre sterling et du franc suisse, d’où de substantielles économies sur les frais financiers jusqu’au 31/12/2009. La contrepartie réside dans une PRISE DE RISQUE CERTAINE sur une période de 23 ans. Il ne faut pas spéculer plus longtemps sur l’évolution du cours du change de devises étrangères et réaménager très rapidement ces 2 prêts risqués.
– Avec un taux de 9,13% de logements sociaux, la commune est l’avant-dernière de La Metro. Sur l’ensemble de ces questions essentielles l’analyse de la Chambre Régionale des Comptes, confirme objectivement et officiellement l’analyse et les critiques que nous portons sur la gestion municipale.
Malgré tout, nous vous souhaitons une bonne et heureuse année 2010.
La Démocratie dans les conseils de secteurs ? (décembre 2009)
Les quatre conseils de secteurs se sont effectivement réunis au cours du mois d’Octobre et il était important de le relater dans le journal de la commune. Comme le dit le Maire et les membres de son équipe, il ne faut pas politiser ces réunions. Ce doit être pour cela que ne figure pas sur la photo du dernier Sassenage en page la seule représentante de notre Groupe : Carole Guerain. Nous tenons ici à lui rendre hommage pour sa présence sans faille auprès des représentants des conseils comme tous les autres élus. Elle a été désignée par le conseil municipal et elle a aussi droit de cité comme les autres.
La vérité sur l’augmentation de la fiscalité communale (novembre 2009)
Estimant sans doute qu’une hausse du taux de la taxe d’habitation serait trop visible, les élus de la majorité ont choisi de modifier le régime d’abattements auquel chacun de nous est soumis. Explications.
Le chiffre à partir duquel est calculé votre taxe d’habitation ou votre taxe foncière est celui de la valeur locative du bien dans lequel vous vivez.
Sur cette valeur locative est déduit un abattement général à la base soit une réduction qui était jusqu’ici de 15%.
C’est ce chiffre de 15% que la majorité municipale a choisi de passer à 5% lors du conseil municipal du 24 septembre 2009 (en compensant cette réduction uniquement pour les familles avec au moins 2 enfants à charge soit seulement 24% des familles sassenageoises).
Au final les augmentations seront les suivantes :
Pour les 59% de familles sassenageoises sans enfant : + 79 euros.
Pour les 17% de familles sassenageoises avec un enfant : + 39,5 euros.
Pour les autres familles avec 2 enfants et plus : pas de changement.
Globalement, cette réforme des abattements correspond à une augmentation de la taxe d’habitation de 7%.
Les promesses de campagne n’ont que quelques mois et pourtant elles sont déjà oubliées…
Paroles, paroles…
Taxe d’habitation 2010: 75% des ménages seront taxés davantage (octobre 2009)
L’ambition de la majorité en matière d’impôts locaux, s’appuie sur la communication : prétendre ne pas augmenter la pression fiscale durant le mandat, et mettre en place des artifices de camouflage pour accroître les recettes.
En 2009, ce fut le triplement de la taxe que nous payons sur l’électricité.
Pour 2010, le nouveau tour de magie est de faire passer l’abattement général à la base de 15% à 5%, ce qui frappera tous les ménages, et pour faire passer la pilule, de relever de 10% à 15% les abattements pour les deux premiers enfants.
Cette nouvelle illusion se traduira, dans les faits, pour tous les ménages de moins de deux enfants, par un relèvement important de la base nette d’imposition qui sert au calcul de la cotisation fiscale.
Les conséquences de ces choix, si la majorité les entérine lors du conseil municipal du 24 septembre, se traduiront par un train de hausses qui se répercutera, aussi bien sur la part communale que sur les parts affectées par exemple au département, à la taxe spéciale d’équipement.
Le bouleversement apporté dans les modifications d’abattements, n’est pas anodin ! En effet, les trois quart des contribuables sassenageois sont touchés. Parmi les 3 021 ménages concernés, très peu bénéficient d’exonération de taxe d’habitation.
Pour un couple sans enfant, cette décision représentera une hausse de 79€ de la taxe d’habitation, de 40€ pour le couple avec un enfant.
Le groupe de rassemblement de la gauche proteste et condamne ces pratiques.
Fleurissement de panneaux publicitaires (septembre 2009)
Ainsi, le grand chantier de l’été à Sassenage se révèle être un fleurissement de panneaux destinés à la publicité, mais pour qui : les associations, les manifestations communales ou des annonceurs privés ?
Cette décision n’a jamais été prise en conseil municipal ; elle fait partie des très nombreuses délégations que la majorité a données au Maire. L’envahissement de la publicité à la télévision ou dans les boîtes aux lettres, irrite de nombreuses personnes. Inonder Sassenage de panneaux publicitaires est la voie choisie par la majorité municipale.
A la dégradation des paysages se rajoute une nouvelle pollution visuelle!
Ces 14 nouveaux panneaux, répartis dans différents points de la commune, ont été installés par l’entreprise spécialisée dans le mobilier urbain « Publi Essor de Saint Dizier». La gratuité de la pose est réalisée en contrepartie de publicités payantes dont les tarifs devront être fixés par le conseil municipal à moins qu’une concession ait été donnée à une sté commerciale en contrepartie d’une redevance pour la ville (ce qui dans ce cas ne serait pas sans rappeler l’erreur initiale du maire avec l’antenne-relais SFR).
Après les promesses sur la défense de l’environnement et l’agenda 21, la mise en place des conseils de secteurs, la concertation avec la commission des Handicapés : cette procédure est une curieuse façon de défendre notre planète, et d’agir démocratiquement avec les habitants.
Une pratique condamnable que les élus du groupe de Rassemblement de Gauche récusent!
Finances communales : le show et le froid (magazine été 2009)
Le dernier supplément Spécial Finances de Sassenage en pages est une véritable opération de communication pour valoriser la situation financière de la commune.
La majorité municipale se paye même le luxe de critiquer la situation financière et l’endettement de la Métro, notre communauté d’agglomération.
Il n’est donc pas inutile de rappeler quelques chiffres objectifs recueillis sur le site du ministère des finances à l’adresse suivante : www.colloc.minefi.gouv.fr.
En 2008, la dette par habitant est à Sassenage de 1255 euros soit 34% de plus que les communes de taille équivalente.
Chaque habitant paye en moyenne 409 euros de taxe foncière contre 222 euros pour les habitants des communes de taille équivalente (+84%). Pour la taxe d’habitation , le chiffre est de 210 euros contre 167 pour les autres communes (+25%).
L’annuité de la dette a effectivement été diminuée, c’est un fait. Mais au prix d’un étalement sur plus de 30 ans qui aboutira sans doute à des intérêts supplémentaires de près de 3 millions d’euros.
Alors, oui la situation financière à court terme s’est légèrement améliorée à Sassenage. Mais grâce à une augmentation des impôts de près de 40% sur le dernier mandat et d’une dette que nous rembourserons pendant des décennies.
Et comme l’a déclaré dernièrement un député de l’agglomération grenobloise, au vu de ce constat la majorité municipale sassenageoise est mal placée pour donner des leçons aux autres collectivités.
Des arbres et des voix (magazine juin 2009)
Les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Serait-ce la devise du maire qui a déjà oublié ses promesses de campagne?
Rappelez-vous la promesse du candidat C. Coigné : « nous prenons l’engagement de planter sur le territoire communal un arbre pour chaque paquet de 10 voix en faveur de notre liste ». 2500 voix = 250 arbres .
Où en sommes-nous aujourd’hui ? nous n’avons pas eu connaissance de plantations massives d’arbres. Par contre, une centaine d’arbres vient d’être abattue derrière les terrains sportifs des Iles sans aucune intervention dissuasive.
Très surpris par cette importante coupe, nous avons interrogé le maire, voici sa réponse : « Il faut savoir que le terrain est une emprise foncière de EDF. Les arbres ont été effectivement coupés par le propriétaire dans le cadre de travaux d’entretien d’élagage et d’abattage (…). Il n’y aura donc pas de remplacement des arbres abattus. Nous avons été avertis par courrier de cette intervention (…). Ces arbres n’étant pas considérés comme remarquables, la commune n’est pas intervenue pour cette action. »
Donc, en conclusion, circulez. Il n’y a rien à voir.
Alors qu’une négociation est toujours possible auprès d’EDF pour que, comme le font d’autres communes, les arbres abattus soient replantés à proximité de l’abattage ou ailleurs. Mais bien sûr, il faut faire la démarche.
A ce rythme-là, les Sassenageois ne sont pas prêts d’obtenir les 250 arbres promis…
Un an après (magazine mai 2009)
Plus d’un an après les élections, quel 1er bilan pour l’équipe Coigné ?
A son actif, la mise en place des conseils de secteurs, qui après 8 ans de mandat permettent enfin aux citoyens de s’exprimer sur leurs préoccupations quotidiennes. Le temps nous dira si les demandes des habitants sont réellement prises en compte. Autre élément positif, la mise en place d’un agenda 21 qui esquisse enfin les priorités sassenageoises pour la préservation de l’environnement. Là aussi, les actes nous diront si ce plan local est pure communication ou s’il traduit une réelle prise en compte de la notion de développement durable. A suivre.
Enfin après 8 années de défiance vis à vis des instances intercommunales et départementales, le maire semble avoir enfin compris l’importance du travail partenarial avec les autres collectivités locales (Métro, Conseil général, SMTC…). Le retard sera-t-il pour autant rattrapable ?
Côté passif, l’augmentation de la fiscalité se poursuit. Certes de manière plus sournoise. Si la municipalité ne parle que de stabilisation des impôts, elle omet de faire part de la hausse substantielle de la taxe locale d’électricité contre laquelle nous nous sommes élevés et qui frappera tous les ménages… en période de crise. Parmi les autres points que nous déplorons : la gestion chaotique du dossier de l’antenne relais, la disparition des brocantes bimensuelles et un fonctionnement pour le moins solitaire qui laisse peu de place aux adjoints désignés et à la collégialité.
Antenne-relais : prioriser la santé ! (magazine avril 2009)
Nous nous félicitons de la forte participation de sassenageois à la réunion publique du 26 février au Théâtre en rond.
Le dossier sur les risques sanitaires liés à la téléphonie mobile avance à grands pas. Pourtant des scientifiques prétendent qu’il n’y a pas danger. Ces avis contradictoires nous rappellent que dans les années 80-90, des professeurs de l’association française de l’amiante prétendaient que ce matériau était sans risque. Pourtant les grecs, il y a 2000 ans parlaient de dommages aux poumons des esclaves. Dans notre pays en 1906, un inspecteur du travail signale la forte mortalité des ouvriers de ce secteur, il aura fallu attendre 1997 pour son interdiction totale.
Aujourd’hui, le conseil municipal de Sassenage est unanime pour exiger le déplacement de l’antenne-relais du parc Sasso-Marconi, c’est bien. Que de temps perdu et d’argent public dépensé à ne pas avoir entendu la voix des élus de gauche le 28 juin 2007, demandant de ne pas donner l’autorisation d’implantation. Rappeler l’histoire, le courage de 13 des 29 élus d’alors d’appliquer le principe de précaution, n’est pas polémiquer.
Ensemble, imposons le déplacement de cette antenne-relais, sans reporter la nuisance chez les voisins, en exigeant un périmètre de sécurité minimal de 300 mètres d’un établissement scolaire ou d’habitations, entreprenons des négociations pour faire déplacer les antennes de l’Hôtel de ville qui sont à quelques mètres de la crèche et de maisons, vers un autre lieu, sans nuisances pour la santé de nos populations.
Déplacements : le SMTC et le Conseil Général s’engagent pour Sassenage(magazine de mars 2009)
Notre ville a été informée par Marc Baïetto, Président du SMTC, du lancement en 2009 de l’étude de prolongement du tramway sur Sassenage.
Nous nous réjouissons de cette avancée importante qui permettra au SMTC de disposer de tous les éléments nécessaires à la prise de décision. Le travail effectué par notre conseiller général, membre du SMTC, et notre groupe porte ses fruits.
Travail qui s’inscrit dans un esprit de partenariat, et non de défiance vis à vis du SMTC.
Comme nous l’avons répété à maintes reprises au maire et sa majorité : le Conseil Général, la Métro et le SMTC ne sont en rien « des adversaires de Sassenage » mais bien des partenaires.
Avec son problème majeur de déplacements, Sassenage n’a pas les moyens de vivre en autarcie.
Lors du dernier Conseil municipal, le maire a semblé avoir entendu notre message, nous nous en réjouissons mais resterons vigilants sur les actes.
Avec l’ouverture prochaine du pont barrage financée par le Conseil général, la réalisation par le SMTC du parking-relais et de covoiturage au rond point Jean Prévost et à présent le lancement par le même SMTC des études pour le prolongement du tramway, le dossier des déplacements à Sassenage avance considérablement.
La réunion publique du 17 MARS prochain au Théâtre en Rond, en présence de Marc Baïetto, permettra d’ailleurs de faire le point sur ces avancées.
Sassenageois, venez nombreux pour en débattre !
L’eau, notre bien à tous (magazine de février 2009)
Après un contrat de 20 ans avec la SAUR nous avions espéré que notre collectivité reprendrait son bien pour en assurer elle-même la gestion. Si ce n’est en totalité, au moins en partie avec d’autres services publics.
Malheureusement, après une simulation de démocratie participative à travers une commission à qui l’on n’a donné que des éléments d’avance favorables au renouvellement de l’affermage, la décision est tombée : nous redonnons la distribution de notre eau au privé.
Pourquoi ne pas avoir fait le choix, comme de plus en plus de communes aujourd’hui, d’une gestion en régie ? pour des raisons économiques, nous dit-on.
Comment est-ce possible alors que tous les experts (sauf bien sûr le cabinet que la commune a choisi) s’accordent à dire que le transfert du privé au public assure, en moyenne une baisse du prix de l’eau de 30 %.
Comment croire que, comme cela nous est annoncé, le prix pourrait baisser alors que la SAUR serait depuis trois années consécutives en déficit (54 K€ pour 2007).
Sauf si ce sont des philanthropes, et nous en doutons fortement, dans le prochain contrat l’équilibre des comptes de la Saur se traduira très probablement, à terme, par une augmentation du prix de l’eau.
Nous souhaitons vivement dans l’intérêt des sassenageois un sursaut de la majorité pour que le consensus se fasse sur une gestion de notre eau par le service public.
C’est la seule position que notre groupe défendra.
Addifif rajouté à la fin de notre article, comme le mois précédent: Conformément à l’article 20 du règlement intérieur adopté par le conseil municipal du 14 avril 2008, la contribution des groupes politiques est censée porter sur le thème du dossier. Il n’en est rien pour le groupe de rassemblement de gauche qui nous a envoyé, comme le mois dernier, un texte polémique.
Néanmoins, le maire, Christian Coigné, a souhaité que nous le publions exceptionnellement afin que les Sassenageois jugent par eux-mêmes…
49,5% des Sassenageois à la trappe (magazine de janvier 2009)
Compte tenu de la non publication, nous avons été contraint de faire un recours gracieux pour faire respecter la législation. L’article du mois de décembre à été fourni, avec comme seul changement la présentation de nos voeux aux sassenageois.
L’article a été publié avec une mention indiquant que nous ne respections pas le thème choisi du mois. Dont acte!
49,5% des Sassenageois à la trappe (Magazine Décembre 2008 non publié)
Les sassenageois n’auront pu lire notre contribution, au prétexte qu’elle ne correspondait pas au thème choisi par le Maire, à la place un espace blanc, voici le texte que nous avons adressé pour publication:
Les Sassenageois pouvaient, au lendemain des municipales, être pleins d’espoir avec les promesses faites par le maire sur la volonté d’ouverture et le respect des autres et notamment de l’opposition. Encore une fois, hélas, les faits contredisent les discours :
En avril est voté par la majorité le règlement intérieur du conseil municipal : nous n’avons plus le droit de nous exprimer librement dans le journal de Sassenage, on nous attribue un local plus petit que le précédent alors que nous sommes plus nombreux et nous n’avons plus le droit d’y recevoir les Sassenageois
En juin est organisé par la mairie le départ en retraite de plusieurs agents municipaux : NOUS NE SOMMES PAS AVERTIS
En septembre :
– est organisée par la mairie une réunion pour l’aménagement du chemin du Drac : NOUS NE SOMMES PAS AVERTIS
– la décision de supprimer la brocante est prise : NOUS L’APPRENONS PAR LE JOURNAL MUNICIPAL
-est organisée une réunion à l’EHPAD : NOUS NE SOMMES PAS AVERTIS
En octobre :
– est organisée par la mairie une réunion avec toutes les associations sassenageoises : NOUS NE SOMMES PAS AVERTIS
-les conseils de secteurs sont mis en place : NOUS N’AVONS PAS LE DROIT D’Y PARTICIPER PARCE QUE NOUS SOMMES ELUS DE GAUCHE
En NOVEMBRE nous apprenons la date du conseil municipal par les panneaux d’affichage électronique
Le résultat plus que serré des dernières municipales devrait inciter le maire à respecter davantage les représentants de la moitié de la population qui n’a pas soutenu son projet.
Pour finir sur une note plus optimiste, nous souhaitons d’excellentes fêtes de fin d’année à tous les Sassenageois.
Pour des solidarités non-partisanes (Magazine Novembre 2008)
Naître, grandir, se marier à Sassenage et être contraint de s’exiler dans une autre commune, faute de logements aidés suffisants, est-cela la solidarité ?
Les chiffres du ministère sont sans appel, la proportion du nombre de logements imposés par la loi de solidarité et de renouvellement urbain est tombée à 7,7%, contre un peu plus de 8% précédemment. Et encore, la situation ne sera pas à l’amélioration, dans les projets Shell et domaine de Beaurevoir, l’annonce du renoncement à construction sociale a été affirmée par le Maire.
Outre l’impossibilité de se loger, les sassenageois risquent de devoir payer l’amende pour non respect des engagements. Sassenage deviendra t-elle, la lanterne rouge de la communauté d’agglomération ?
Handicap : dans ce domaine, notre ville ne s’honore pas de respecter les minima en matière de personnel communal ; interpellé par notre représentant en comité technique paritaire, le Maire a justifié sa position sur le fait que les embauches n’avaient pas à prioriser l’handicapé.
Lorsqu’une partie des habitant-e-s de Sassenage, notamment les plus fragilisés, est laissée sur le bord du chemin, est-ce faire un procès d’intention que d’affirmer que cette politique devient partisane ?
Oui, il est important de s’orienter vers le respect des minima prévus par les lois sociales, aussi bien en offrant un parc locatif aidé, qu’en créant quelques embauches réservées aux handicapés !
Plutôt que des discours, il serait grand temps de mettre les phrases sur les solidarités, en actes de gestion de notre ville.
La vérité était ailleurs…. (Magazine Octobre 2008)
Lors des dernières élections municipales, le maire et son équipe ont mené campagne sur le thème de la baisse de 15% des impôts communaux, après il est vrai une augmentation de plus de 38% durant le mandat. A l’époque, nous avions averti les électeurs que dans la plus grande discrétion, la municipalité Coigné avait autorisé le SIRD (syndicat intercommunal de la rive gauche du Drac) à prélever un nouvel impôt auprès des Sassenageois. Pourquoi ne pas avoir communiqué aussi largement sur la création de ce nouvel impôt que sur la baisse des taux communaux?
Pourquoi avoir nié qu’une nouvelle colonne verrait le jour sur nos feuilles d’impôts? Pourquoi avoir caché qu’au final le montant des impositions des propriétaires occupants serait stable pour certains, en augmentation pour d’autres familles ? Ce tour de passe-passe que nous avons dénoncé ne grandit pas ses auteurs. Le pouvoir d’achat est au centre des préoccupations des Sassenageois comme de tous les Français. Et lorsque les tarifs municipaux augmentent de 3%, c’est encore et toujours les plus fragiles d’entre nous qui renoncent aux sorties, aux vacances, à la culture… avec comme seul objectif d’arriver à boucler les fins de mois. Face au gouvernement Sarkozy/Fillon, la politique municipale devrait au contraire contribuer à atténuer les effets de cette politique de casse sociale menée à l’échelle nationale. La commune ne peut pas à elle seule augmenter le pouvoir d’achat des Sassenageois mais elle doit demeurer attentive aux plus économiquement fragiles d’entre nous.
La rentrée des classes (Magazine septembre 2008)
Les petits sassenageois vont reprendre l’école très prochainement ou, pour les plus petits, vont effectuer leur première rentrée.
C’est un moment important pour les enfants et pour les parents et nous souhaitons que tout se passe bien.
Nous nous réjouissons que les parents d’élèves aient obtenu enfin l’allongement des horaires de garderie pré et post-scolaire mais nous pouvons toutefois regretter que cette décision n’ait pas fait l’objet d’un grand débat entre la mairie, les enseignants et les parents afin de trouver un consensus sur ce sujet dans l’intérêt des enfants.
Nous saluons aussi la mise en place du projet « coup de pouce » à ‘école du Vercors, venant ainsi compléter l’action déjà en place à l’école des Pies. Nous espérons que bientôt tous les groupes scolaires pourront bénéficier de cette aide pour l’apprentissage de la lecture.
Lors du dernier conseil municipal, tous les tarifs des activités de la commune ont subi une augmentation de 3 % et notre groupe groupe n’a pas approuvé cette décision car nous savons pertinemment que les revenus des familles n’ont pas augmenté dans les mêmes proportions et que leurs charges ne cessent d’augmenter. Nous aurions pu espérer que la dotation aux écoles suive cette même augmentation mais cela n’a pas été le cas : cette dotation reste inchangée, il n’y aura pas d’évolution ni du crédit par élève ni du crédit par classe. Les enseignants et les parents devront se contenter de cette décision que nous ne soutenons pas
Bonne rentrée à toutes et tous.
Sport : 2 poids, 2 mesures à Sassenage ? (Magazine parution Eté 2008)
Depuis son élection , le maire nous impose de nous exprimer sur un sujet de son choix.
Ce mois ci la jeunesse et le sport est donc le thème retenu.
L’occasion pour le groupe des élus de gauche de s’ interroger publiquement sur le partenariat de la ville avec les Brûleurs de Loups.
Bien sûr, il n’est pas de notre propos d’émettre un jugement sur cette équipe de Hockey à qui nous adressons tous nos voeux de succès mais sur la nature des liens qui unissent ce club à la ville de Sassenage.
Trop souvent, le maire laisse penser que ce partenariat ne coûte rien aux Sassenageois et que la venue des joueurs à la cérémonie des voeux n’est que le fruit de l’amitié.
Pourtant, il est utile de préciser que, loin d’un partenariat gracieux, la Ville verse cette année à ce club 25 000 euros en tant que « Abonné entreprise » aux côtés de groupes privés. Ce qui représente pour les 3 années passées 65 000 €.
Au vu de cette somme il est souhaitable que chacun s’interroge sur la pertinence et l’ampleur de ce partenariat.
Au moment où de nombreux clubs sportifs sassenageois ont du mal à trouver de nouveaux financements pour évoluer, il est tout de même surprenant que parmi les clubs les plus « subventionnés » se trouvent Les Brûleurs de Loups.
Notre groupe met donc en débat cette question et vous invite à nous faire part de votre avis, de votre sentiment sur ce partenariat.
Rendez-vous sur www.sassenage.net, le site de vos élus du rassemblement de la gauche.
Travaux, cadre de vie : l’écriture facile (Magazine parution Juin 2008)
Depuis sa réélection, le maire nous impose un thème pour notre expression politique. Ce mois-ci, 2 consignes différentes ont été successivement données : d’abord un sujet sur la jeunesse et le sport puis sur les travaux et cadre de vie. Le dossier du journal, nous le découvrirons en même temps que chaque lecteur.
Toujours est-il que nous nous félicitons des travaux importants réalisés par le Conseil général sur l’avenue de Valence et de Romans. Près de 1700 m de bitume viennent d’être refaits à neuf pour un montant de 260 000 € pris en charge intégralement par le Conseil général. Sur le plan communal, en dehors des nouveaux lotissements, la réfection de nos voiries laisse à désirer : y a-t-il volonté réelle d’avancer alors qu’aucune réunion de cette commission n’a été convoquée ? Certains secteurs comme les Côtes sont quelque peu délaissés par la Ville. La construction d’une nouvelle classe au Hameau du Château, s’impose du fait de l’urbanisation, en même temps un tel projet nécessiterait une réflexion plus globale qui permettrait d’aller au-delà de la simple obligation. Or, la première réunion d’information sur ce projet n’aura lieu que le 9 juin, que de temps perdu !
L’été, avec les vacances scolaires est la période propice pour réaliser des travaux dans les différentes écoles, intégreront-ils l’informatisation? Cadre de vie : apparemment, ce n’est encore pas cette année que les élèves sassenageois pourront se rendre à la mare pédagogique des Engenières. Replantera t-on un arbre pour chaque arbre abattu ?
L’école au cœur de nos préoccupations (Magazine parution Mai 2008)
L’école transmet à nos enfants les connaissances nécessaires à leur épanouissement personnel, collectif et citoyen. C’est pourquoi la part du budget consacrée par la commune marque ou non cette priorité.
Les locaux et les équipements scolaires doivent permettre un travail dans de bonnes conditions, et aujourd’hui la mise en place d’ordinateurs en réseau informatique, en phase avec les nouvelles technologies de la communication, doit s’imposer rapidement à Sassenage .
En outre, la restauration scolaire doit être accompagnée d’une éducation au goût afin de favoriser une alimentation variée et équilibrée ouverte sur l’agriculture biologique locale.
Parallèlement aux enseignements dispensés par l’Education nationale, la commune peut développer des actions visant à apprendre le respect de l’environnement et la démocratie locale, avec par exemple la visite de la mare pédagogique des Engenières et la mise en place des conseils municipaux enfants et jeunes. Sans oublier d’assurer la pleine intégration des enfants porteurs d’un handicap dans nos structures.
Enfin, les portes de la culture doivent être ouvertes aux élèves. Pour ce faire nous souhaitons que le nombre de classes accueillies notamment à la médiathèque augmente de façon significative.
L’avenir de nos enfants se joue en partie à l’école, la Ville doit faire en sorte d’être un partenaire respectueux, attentif et privilégié des élèves, du monde enseignant et des parents d’élèves.