CM-18-06-14

En prĂ©ambule Ă  l’ouverture des travaux du Conseil municipal, M. Bonnomi, technicien Ă  la MĂ©tro a donnĂ© des informations sur les changements contenus dans cette seconde version du PADD.
Yannick Belle a demandĂ© : « Quelle est la portĂ©e juridique du PADD, est-ce un document opposable aux tiers ? Dans la prĂ©cĂ©dente mouture, un Ă©lĂ©ment concernait l’ensoleillement des constructions. A Sassenage, lors d’un projet, nous nous sommes appuyĂ©s sur cette recommandation et les conclusions du Commissaire enquĂȘteur ont Ă©tĂ© de dire, suite au changement climatique, les habitants seront contents de trouver de la fraĂźcheur ! »
RĂ©ponse : « Il est opposable ! Mais ce que le juge regarde, c’est le RĂšglement. Le PADD, ce sont des injonctions, c’est un piĂšge de rentrer trop dans le dĂ©tail, dans ce PADD, il y a 200 orientations qui dĂ©finissent la compatibilitĂ© de nos rĂšgles. »
Ouverture de la sĂ©ance du Conseil, par la dĂ©signation d’une SecrĂ©taire de SĂ©ance, l’approbation du dernier compte-rendu.
Dans le cadre du compte rendu des décisions du Maire depuis la réunion du 12 mars 2018, nous sommes intervenus sur les points suivants :
Florence Parvy : DĂ©cision N° 2018-016 demande d’assistance juridique toiture thĂ©Ăątres en rond :
Le théùtre en rond a brûlé en 2004. Vous voudrez bien nous indiquer si une procédure judiciaire est encore en cours dans cette affaire ?
Vous faites Ă©tat d’une requĂȘte introductive d’instance qui serait envisagĂ©e par la commune de Sassenage. Pourriez-vous nous en dire plus ?
La reconstruction du thĂ©Ăątre devait ĂȘtre financĂ©e en totalitĂ© par les assurances, est-ce que cela a bien Ă©tĂ© le cas ?
RĂ©ponse de M. le Maire : « C’est une procĂ©dure judiciaire suite Ă  des infiltrations d’eau en toiture dans le cadre de la garantie dĂ©cennale, c’est l’expertise qui dĂ©terminera s’il y a un lien avec la reconstruction. »
Michel Barrionuevo : Dans la dĂ©cision 2018-020 sur la signature des contrats artistiques 2018-2019 avec l’association Compagnie thĂ©Ăątrale Aurore, il y a une erreur sur l’annĂ©e mentionnĂ©e pour le spectacle « chocolat et piment » il faut lire le samedi 12 janvier 2019 et non 2018.
Réponse de M.le Maire : « Il y a au moins un élu qui regarde les dossiers attentivement, merci Michel »

ORDRE DU JOUR
1.Élaboration du plan local d’urbanisme intercommunal de Grenoble-Alpes MĂ©tropole (PLUi) – DĂ©bat sur les orientations gĂ©nĂ©rales du projet d’amĂ©nagement et de dĂ©veloppement durables (PADD) du PLUi
Intervention de Michel Barrionuevo : « Monsieur le Maire,
Nous avons eu un premier débat le 25 octobre 2016 en Conseil municipal et à cette occasion, nous avions formulé toutes une série de propositions sur les transports et déplacements ainsi que sur les autres thématiques.
Nous avions suggĂ©rĂ© la rĂ©daction d’un texte commun majoritĂ©/opposition qui serait envoyĂ© Ă  la MĂ©tro.
Vous vous Ă©tiez dĂ©clarĂ© favorable Ă  cette demande et un projet devait nous ĂȘtre soumis.
Ces remarques conservent toute leur validité, certaines ont été intégrées dans le PADD.
Nous pensions qu’avec ce second dĂ©bat, la note de synthĂšse et la dĂ©libĂ©ration proposĂ©e intĂ©greraient la position de la commune de Sassenage, or les deux projets font une bonne synthĂšse du document Ă©tabli par la MĂ©tropole, sans pour autant renouveler nos avis. Dans l’exposĂ© de Monsieur Serailler, j’ai relevĂ© 3 points : l’un concernant la non prise en compte des baronnies de Sassenage, l’autre sur une dĂ©libĂ©ration prĂ©vue sur le cƓur de ville et le troisiĂšme sur une autre dĂ©libĂ©ration sur l’avis au PDU.
Pour cette sĂ©ance du Conseil municipal, il n’y aura pas de vote mais simplement une prise d’acte.
Les avis critiques sur les dĂ©placements sont formulĂ©s sur le point 7 concernant votre position sur le projet de Plan de DĂ©placements Urbains Ă  l’horizon 2030.
DĂšs lors oĂč nous sommes demandeurs de dĂ©senclavement de la circulation sur notre commune, les requĂȘtes ne doivent pas concerner uniquement le PDU, mais aussi l’élaboration du prochain PLUi.
En matiĂšre d’urbanisme, ce PADD intĂšgre davantage les contraintes supplĂ©mentaires apparues dans le Plan de Gestion des Risques d’Inondations et dans celui du Plan de PrĂ©vention des Risque Naturels d’éboulements.
Du fait de ces risques, la formulation de constructions Ă  la mode sassenageoise ne peut plus revĂȘtir la volontĂ© qui pouvait ĂȘtre celle dĂ©clinĂ©e auparavant.
Le PADD parle de poursuivre l’effort de rĂ©duction de la consommation d’espaces.
LĂ  oĂč les risques sont rĂ©duits, l’augmentation maĂźtrisĂ©e de la hauteur des bĂątiments permettra de dĂ©gager des espaces verts, notamment le long et Ă  proximitĂ© des Avenues de Romans et de Valence dans le cadre de requalification des abords de voies structurantes.
Ce second dĂ©bat ne comporte plus la prĂ©fĂ©rence de logements dans les parties les plus ensoleillĂ©es des communes et qui a fait l’objet d’une rĂ©ponse apportĂ©e Ă  Monsieur Belle, du fait de l’inondabilitĂ©, pour autant la vigilance sur les risques d’éboulements, doit Ă©galement primer.
Dans le cadre du point concernant le renforcement et le dĂ©veloppement des sites touristiques et de loisirs emblĂ©matiques de la MĂ©tropole, une rĂ©fĂ©rence aux Cuves de Sassenage qui fait partie des 7 merveilles du DauphinĂ©, n’aurait pas Ă©tĂ© un luxe.
Ce PADD n’envisage plus une desserte sur le transport par cĂąble au niveau de la SaulĂ©e, il est vrai que la distance sĂ©parant ce quartier de celui de la Poya est Ă  moins de 500 mĂštres.
C’est en substance, nos diffĂ©rents rajouts Ă  ce dĂ©bat ! »
Daniel D’Olivier Quintas : « A la lecture de ce document, ce qui semble important c’est la logique de rĂ©siliences Ă©conomiques, sans oublier les alĂ©as de la plaine pour la branche Nord-Ouest avec une urbanisation adaptĂ©e. Quid de la zone d’activitĂ©s des Moironds, comment diversifier les offres nouvelles avec le peu de gisements fonciers ? »
Michel Vendra : « Les sujets sont intĂ©ressants, Sassenage a un riche patrimoine historique et notamment les Cuves. Ce qui est mis en avant, c’est le tourisme d’affaires. La qualitĂ© des infrastructures et du coĂ»t que cela engendrera ne bĂ©nĂ©ficiera pas Ă  Sassenage. Il serait normal que Sassenage soit dĂ©fini en noir sur blanc, pour une fois, les Michels se rejoignent. »
Yannick Belle : « Avec cette dĂ©libĂ©ration, il s’agit bien du PADD, M. Serailler nous a lu la note prĂ©vue du PDU. »
Monsieur le Maire : « Dans le PADD, il y a un volet dĂ©placement, le PDU, c’est autre chose. Le PADD est un exercice qui est trĂšs difficile, un projet politique qui doit ĂȘtre dĂ©clinĂ© par les Ă©lus. Ce PADD va-t-il permettre de satisfaire la commune derriĂšre la dĂ©clinaison PDU, Il ne faut pas se bloquer. J’ai une note de JĂ©rĂŽme BoĂ©tie sur le PAEN, le PAEN ne rentre pas dans le PADD. Il est difficile d’avoir une vision sur plusieurs annĂ©es.»

2. Convention de gestion 2018 pour l’entretien des zones d’activitĂ© Ă©conomiques et industrielles avec Grenoble Alpes-MĂ©tropole, nous avons votĂ© Pour
3. Budget Principal 2018 – CrĂ©ance Ă©teinte, nous avons votĂ© Pour
4. Modification du rÚglement intérieur portant sur le compte épargne temps, nous avons voté Pour
5. AdhĂ©sion Ă  la mission expĂ©rimentale de mĂ©diation prĂ©alable obligatoire en lien avec le Centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale de l’IsĂšre, nous avons votĂ© Pour
6. convention financiĂšre 2017/2018 pour l’exploitation, la gestion et la rĂ©novation des installations de signalisation lumineuse tricolore dans le cadre du contrat de partenariat de la Ville de Sassenage, nous avons votĂ© Pour
7. Avis sur le projet de Plan de DĂ©placements Urbains (PDU) Ă  l’horizon 2030 de l’agglomĂ©ration grenobloise, M. Serailler prĂ©sente cette dĂ©libĂ©ration.
Florence Parvy : « Sur la réalisation de la voie de contournement
Lors du CM du 28 mars 2013 était adoptée une délibération qui prévoyait le raccordement de la rue de ClémenciÚre au niveau du pont donnant sur la rue du Bac par une voirie traversant la propriété Lely. Ce raccordement permettait à terme la réalisation de la voie urbaine de contournement afin de désenclaver notre commune des bouchons.
Cette perspective Ă©tait en parfait accord avec l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral Ă  long terme et l’ensemble des Ă©lus se fĂ©licitait de cette modification.
Quelle n’a pas Ă©tĂ© notre surprise lorsqu’au CM du 25 septembre 2014, une dĂ©libĂ©ration relative Ă  la convention de projet urbain partenarial avec la SCI du Furon a Ă©tĂ© votĂ©e. La solution retenue, Ă  savoir le contournement de la propriĂ©tĂ© Lely permettait alors Ă  ce propriĂ©taire de faire Ă©difier sur son terrain diffĂ©rents bĂątiments et de crĂ©er une zone artisanale.
C’est la fin, avec cette modification du PUP, de la voie de contournement prĂ©vue en 2013 et qui s’inscrivait dans les orientations du Scot adoptĂ© en 2012.
Votre insistance Ă  demander les Ă©tudes et la rĂ©alisation de la voie de contournement auprĂšs des services de la MĂ©tropole Ă  quelque chose d’anachronique. Il y a 4 ans, vous avez sabordĂ© le projet en modifiant le PUP.
Quant aux Ă©tudes que vous rĂ©clamez avec autant d’insistance, nous vous rappelons que depuis 2002, le DĂ©partement a demandĂ© Ă  la commune de financer ces Ă©tudes, ce qui ce pratiquait avec l’ensemble des communes qui demandaient la rĂ©alisation d’un projet de cette envergure. Alors rĂ©clamer 14 ans aprĂšs de faire une Ă©tude que vous avez toujours refusĂ© de financer, c’est un peu fort de cafĂ© !
L’attitude des Ă©lus de la majoritĂ© de Sassenage a la MĂ©tropole, qui s’opposent Ă  tout ce qu’entreprend cette derniĂšre, ne joue pas en notre faveur et la commune est mise de cĂŽtĂ©, c’est regrettable pour les Sassenageois.
– Sur le prolongement de la ligne de Tram
Vous avez acceptĂ© voir soutenu le projet d’amĂ©nagement routier traversant notre commune du nord au sud. Il est clair que ces travaux chiffrĂ©s Ă  plus de 1 million d’euros (pour gagner 2 ou 3 minutes sur le parcours Air Liquide- La Poya) vont repousser d’autant plus la rĂ©alisation de la voie de tram.
On ne va pas aménager ces voies pour que quelques années aprÚs, tout cela soit cassé pour la réalisation de la voie de tram.
Lorsque les Ă©quipes municipales suivantes rĂ©clameront le tram, il sera alors rĂ©pondu qu’on a dĂ©jĂ  eu un amĂ©nagement routier en 2018/2019 et d’autres communes passeront devant nous

Mohamed Benarougha : « Je ne suis pas intervenu sur le point 1, qu’attendons-nous de la MĂ©tropole, qu’elle mette ce que la loi Alur a dĂ©cidĂ© et se projette dans l’avenir sur le plan Ă©cologique et mette en face les moyens. La MĂ©tro s’asseoit sur l’avenir citoyen puisque sur la premiĂšre dĂ©libĂ©ration, nous devions seulement prendre acte. La MĂ©tro, est reprĂ©sentĂ©e par une majoritĂ© qui a une couleur politique et elle punit Sassenage.
Dans les derniers dossiers avec la loi SRU et la loi sur les inondations, la Métro ne nous a pas aidé, on le voit encore avec la voie de contournement, la déchetterie, le ramassage des ordures ménagÚres qui prend du retard. La Métro fonctionne avec le clientélisme, il y a les clients VIP qui partagent la couleur politique et qui se servent bien et il y a les autres clients comme Sassenage. »
Jean-Pierre SĂ©railler : « J’approuve ce que viens de dire Mohamed. »
Yannick Belle : « On ne peut pas laisser dire ce genre de propos. Les communes comme Seyssinet, Saint EgrĂšve, Le Fontanil, ne sont pas dans la majoritĂ© Ă  la MĂ©tropole, pourtant elles bĂ©nĂ©ficient du tramway. Hier, lorsque je siĂ©geais au dĂ©partement, c’était la faute du dĂ©partement, maintenant, c’est la faute Ă  la MĂ©tro.
Nous ne partageons pas tous les Ă©lĂ©ments contenus dans l’avis de la commune, pourtant nous sommes prĂȘt Ă  voter pour.
La moindre des choses aurait Ă©tĂ© d’associer en amont, puisque vous avez supprimĂ© les commissions, un groupe de travail autour de vous avec des Ă©lus de la majoritĂ© et de l’opposition pour parvenir Ă  une position commune.
Nous vous rejoignons sur le tramway en 2030, mais il aura fallu attendre tout de mĂȘme la consultation de 2015 pour connaitre votre position.
Les emprises fonciĂšres sont-elles toujours en vigueur, il ne faudrait pas que demain vous nous disiez, c’est la faute au SMTC si la faisabilitĂ© est incertaine ! Sur les Portes du Vercors, nous proposons un parking relais, ce qui n’est pas incompatible avec un parking relais au Nord de la commune. Sur le cĂąble du Sud au Nord, je suis un peu plus sceptique. Pourquoi sur le cƓur de ville attendre 2023, suivant vos rĂ©ponses, nous vous ferons des propositions d’amendements. »
Mohamed Benarougha : « C’est M. BaĂŻetto qui a fait peur en disant aux habitants, vous devez densifier pour avoir le tramway »
Monsieur le Maire : « Je n’ai rien compris Ă  ce que vous avez dit, nous proposons un avis favorable avec 6 rĂ©serves, on ne peut pas les modifier. Vos interventions ne correspondent pas et je ne vois en quoi, influer. »
Yannick Belle : « Nous proposons deux ajouts Ă  la dĂ©libĂ©ration, l’un sur la rĂ©alisation d’un parking relais dans la ZAC des Portes du Vercors, et le second pour rĂ©affirmer que la prioritĂ© de Sassenage reste l’accueil du tramway »
SĂ©verin Batfroi : « Il y a un problĂšme dans ce que vous dites, les deux aspects dans cette affaire ne sont pas complĂ©mentaires, l’un ne remplacera pas l’autre, ce n’est pas pour couvrir un mĂȘme secteur et ce ne sont pas les mĂȘmes pratiques. »
Monsieur le Maire : « Nous voulons le cĂąble des EngeniĂšres au Pont des Martyrs. Le parking relais Ă  l’emplacement des gares est inscrit dans le cadre des Portes du Vercors. Nous ne pouvons pas demander Ă  Fontaine un parking relais, il ne faut pas ĂȘtre contradictoire, soit vous n’entendez pas, je ne sais pas si vous le faites exprĂšs, Ă  mon sens, non ! Le PLU de 2005 a inscrit la voie urbaine, nous avons lancĂ© les Ă©tudes. Lorsque le contrat d’axe a Ă©tĂ© imposĂ©, j’étais contre, c’est nous qui avons dĂ©bloquĂ© la situation. La totalitĂ© de la voie a un coĂ»t d’environ 10 millions d’euros, pour payer l’étude, il aurait fallu que Sassenage dĂ©bloque entre 800 et 1 million d’euros. Le carrefour d’Air Liquide a Ă©tĂ© payĂ© par les entreprises de Hyparc avec les PUP. La MĂ©tro a repris la compĂ©tence et a supprimĂ© les PUP. Dans la premiĂšre Ă©tude maintenir le tracĂ© aurait coĂ»tĂ© plus cher que de passer tout droit sans faire de S. »
Devant ce refus de prise en compte de nos amendements, nous nous sommes abstenus.

8. Renonciation Ă  l’emplacement rĂ©servĂ© OP6, parcelles cadastrĂ©es section BD 364 Ă  370 p inscrit au Plan Local d’Urbanisme, nous avons Pour
9. Avis sur lancement d’une dĂ©marche « CƓur de Ville, cƓur de MĂ©tropole », centre bourg Ă©largi de Sassenage, nous avons Pour
10. DEAS – Petite enfance – Relais Assistants Maternels – Convention d’objectifs et de financement 2018-2021, nous avons Pour
Nos questions diverses :
1/ Il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© pour la rentrĂ©e scolaire de septembre 2018, la suppression du ramassage scolaire sur l’ensemble de la commune. Pouvez-vous nous indiquer l’économie qui sera rĂ©alisĂ©e avec cette suppression ?
RĂ©ponse de M. le Maire : « Vous faites un raccourci rapide entre ramassage et Ă©conomie. En 2010, nous avions souhaitĂ© supprimer le transport des Ă©lĂšves, le SMTC payait la moitiĂ© du coĂ»t, depuis les rĂšgles ont changĂ©. Au fil des annĂ©es, la somme allouĂ©e a Ă©tĂ© limitĂ©e Ă  443€ par enfant. Le transport le matin et le soir reprĂ©sente un coĂ»t de 120 000€ puisque nous avons supprimĂ© le ramassage entre midi et 14H, les gens se sont dĂ©brouillĂ©s autrement.
Au total 443€ X 73 enfants ; nous avons fait participer les familles pour environ 8 100€. La charge nette pour la ville Ă©tait de 80 000€ pour 73 enfants alors qu’il y a 1 132 enfants scolarisĂ©s.
Le transport est de la compĂ©tence du SMTC qui ne mets pas de moyens pour les maternelles, CP, CE1, CE2. Nous avons dĂ©noncĂ© tardivement le contrat, il n’aurait pas Ă©tĂ© responsable de payer 1 600€ par enfant, d’ailleurs dans le budget, il n’y avait plus de ligne sur les transports scolaires et vous n’avez rien dit. Quelques parents d’une Ă©cole essaient de monter tout le monde. Il y a des solutions, le co-voiturage, le pĂ©dibus. Lorsque j’allais Ă  l’école je faisais plus d’un kilomĂštre, c’est pour cela que j’ai de belles cuisses et de belles jambes ! »
Avez-vous recensé les familles pour qui la suppression du bus va les mettre dans une situation financiÚre difficile ? Si ces familles à faible revenu se font connaßtre, la mairie envisage-t-elle de les aider financiÚrement ?
RĂ©ponse de M. le Maire : « chaque collectivitĂ© se recentre sur ses compĂ©tences, s’il y a de trĂšs grandes difficultĂ©s, mon adjointe, vice-prĂ©sidente du CCAS essaiera de voir si une solution est possible ! »
Pour les familles de Pra Paris qui ne disposent pas d’un vĂ©hicule pour amener leurs enfants Ă  l’école du hameau du ChĂąteau, avez-vous calculez le temps de transport pour le parent qui fera les trajets en bus avec ses enfants pour les accompagner Ă  l’école ? Ces enfants ont-ils automatiquement une place Ă  la cantine si la famille en fait la demande mĂȘme si l’un des parents ne travaille pas?
RĂ©ponse de M. le Maire : « quand nous avons supprimĂ© les transports entre midi et deux, certains enfants ont trouvĂ© une place Ă  la cantine, il n’y a rien de changĂ© ! »
Concernant les sorties scolaires, le systÚme mis en place les années précédentes aux sujet de la réservation des bus, est-il changé ?
RĂ©ponse de M. le Maire : « Il n’y a pas de changement dans les rĂšgles entre le corps enseignant et le service scolaire. »
2/Temps d’activitĂ© pĂ©ri scolaire : avec le passage Ă  la semaine de 4 jours, quel va ĂȘtre le devenir des TAP ? Comment va s’organiser la fin d’aprĂšs-midi des enfants ? L’étude, les activitĂ©s de la fin d’aprĂšs-midi sont-elles ĂȘtre payantes pour les familles ?
RĂ©ponse de M. le Maire : « Concernant les TAP, nous allons revenir comme avant, ils vont disparaĂźtre. Nous avons obtenu un avis favorable Ă  la fois du monde Ă©ducatif et de l’Inspection d’AcadĂ©mie. Les heures d’études restent payantes. »
3/ En juin 2017, nous vous interrogions sur l’attribution d’un logement communal d’urgence à la famille F.
Le 13 juillet 2017 vous nous Ă©criviez : « Madame F, cette derniĂšre s’est vu attribuer ce logement en raison de difficultĂ©s financiĂšres importantes qu’elle traversait avec sa famille (couple avec deux enfants), ayant par ailleurs fait une demande de logement social
Lors du renouvellement de convention d’occupation prĂ©caire en 2016, cette demande n’ayant dĂ©bouchĂ© sur aucune attribution dans le parc locatif social, et la situation restait prĂ©caire.»
Savez-vous que la famille F a achetĂ© en aoĂ»t 2017 soit environ 1 mois aprĂšs votre courrier, un bien immobilier sur la commune de Sassenage pour la somme de 270 000€ ? Qu’elle a financĂ© et fait rĂ©aliser pendant 5 mois des travaux dans son nouveau logement tout en restant dans le logement communal d’urgence ?
Est-ce que pour vous, rester plus de 2 ans dans un logement communal d’urgence pour pouvoir vendre son appartement, puis acheter une maison, relùve des critùres d’attribution des logements communaux d’urgence ?
RĂ©ponse de M. le Maire : « Que Florence Parvy et Yannick Belle disent de telles choses OK, mais je ne comprends pas les autres Ă©lus du groupe, M. Chauvet, M. Barrionuevo, Mme HĂ©mard. Oui, Madame, vous n’écoutez pas : les logements d’urgence ne sont pas des logements sociaux. Il n’y a pas de rĂšgle et de loi, nous dĂ©cidons en interne. Vous avez des informations qui sont confidentielles et vous enfreigniez ces rĂšgles. Ce sont des logements communaux et pas des logements d’urgence, il n’y a eu aucun financement de l’Etat, ce sont les anciens logements instituteurs.
Pour que ces logements entrent dans le cadre des logements sociaux, nous avons vendu une part d’entre eux Ă  Actis. Il faut arrĂȘter votre acharnement. Vous ne parlez pas de celui attribuĂ© Ă  la famille Buquet qui avait de gros problĂšmes Ă  Seyssinet. Un conseiller est venu me voir en disant que les Buquet Ă©taient impliquĂ©s dans une sociĂ©tĂ© mycologique. Ensemble, nous avons conclu un accord, si vous montez une association mycologique Ă  Sassenage, et cette association marche bien, nous vous attribuerons un logement. Sa considĂ©ration a Ă©tĂ© de rejoindre votre Ă©quipe de campagne. Et puis, Madame O. de Fontaine que nous logeons gratuitement Ă  la demande d’une association qui paie uniquement les charges.
Que ce soit dit une fois pour toute : On loge qui on veut ! »
Florence Parvy : « Vous deviez fixer des rÚgles, ces attributions ne sont pas justes !
RĂ©ponse de M. le Maire : « Vous ĂȘtes comme la publicitĂ© de France Inter, vous avez beau porter plainte, il n’y a pas de rĂšgles. Pour d’autres affirmations, vous faites la mĂȘme chose sur le dĂ©classement des rues de la DenteliĂšre. Depuis 1976, il y a eu 9 lotissements dont les voiries sont devenues communales, le premier d’entre eux a Ă©tĂ© celui de la RollandiĂšre et Mme Parvy habite lĂ -bas dans une impasse, le Hameau du ChĂąteau a Ă©tĂ© le deuxiĂšme, mais lĂ  les voies transversales sont restaient privĂ©es. »
4/ Pouvez-vous faire le point sur le projet de la place de l’Europe ?
RĂ©ponse de M. le Maire : « Les entreprises et l’exploitant de la rĂ©sidence autonomie ont Ă©tĂ© choisis, cela dĂ©pend de la MĂ©tro, nos Services Techniques s’arrachent les cheveux !»
5/ Pour la période 2014/2016 pourriez-vous nous adresser un détail précis des logements sociaux construits ou vendus à un bailleur social, résidence par résidence ?
RĂ©ponse de M. le Maire : « Que vous ne sachiez pas, je comprends, mais M. Barrionuevo et les autres du groupe qui recherchent des informations devraient le savoir, il y a un PLH Ă©ditĂ© par la MĂ©tro et qui montre clairement que pour le premier, nous avons atteint nos objectifs, ensuite il y a eu les blocages de l’Etat, au total cela fait 392. »
6/ Quel bilan pour l’espace de coworking mis en place en place en 2017 ? Combien de personnes utilisent cet espace ?
RĂ©ponse de M. le Maire : « Ce local n’a pas Ă©tĂ© utilisĂ© parce que nous n’avons pas assez de transports en commun, nous avons rompu le contrat et nous sommes sur une autre piste pour trouver un autre locataire.»
7/ Existe-t-il un rĂšglement pour les jardins situĂ©s chemin du NĂ©ron ? Les constructions sur ces jardins, ont-elles reçu l’aval de la mairie ? Sont-elles conformes Ă  la rĂ©glementation en vigueur ?
Réponse de M. le Maire : « Ces jardins sont des terrains privés qui entre dans la phase 3 des Portes du Vercors, ils ne sont pas du tout constructibles. Nous demandons à la Métro de les rétrocéder à la commune. Les bungalows qui se sont montés avant, il est difficile de revenir en arriÚre, par contre nous avons bloqué les nouveaux qui se sont construits sans autorisation et en toute illégalité. »

Il y aura un Conseil municipal au mois de juillet, la date n’est pas arrĂȘtĂ©e.