Jeudi 15 janvier, une réunion publique au Théâtre en rond, avec une faible participation.
Quoi d’étonnant, lorsque les informations sur cette réunion, n’ont été diffusées que la veille; c’est également la veille que se sont tenues les réunions obligatoires du CTP (comité technique paritaire) et CCUSP (comité consultatif des Usagers des services Publics)
Ainsi, toute l’étude menée par le cabinet consultant KPMG était biaisée dès le départ !
Le seul choix d’étude étant: soit la Régie municipale d’autonomie financière, soit l’affermage. Immanquablement, il fallait aboutir au maintien du choix du privé. Le cabinet pour établir que le coût avec régie municipale serait supérieur de 6 à 18% n’a en aucun cas choisi une ville de l’agglomération grenobloise, mais celle d’une autre région !
Notre fournisseur d’eau, la REG (régie des eaux de Grenoble) qui déploie son activité sur les 158 700 grenoblois, n’a jamais été sollicitée, ni intégrée à l’étude. Or, les 10 500 sassenageois représentent 6,6%, de cette mutualisation possible des moyens, d’où la possibilité de réaliser des économies pour le budget de l’eau et sur les factures aux sassenageois.
Au conseil municipal du 29 janvier, la droite, à nouveau, invoquera la défense des sassenageois qui n’ont pas à payer une ardoise alourdie avec une régie municipale autonome, pour imposer sur une période minimale de 8 ans, un fermier privé, dont le but premier est la réalisation de profits. A nouveau sans doute, sera refusé la tenue d’un référendum ouvert à tous les sassenageois. A d’autres époques, l’affermage était attribué au fermier qui déposait la plus grosse enveloppe financière à certains élus.
Cette fois-ci, les habitants seraient en droit d’être consultés, et de décider souverainement de choisir! Quelle est donc cette crainte du maire et de sa majorité pour refuser le verdict des sassenageois ?