Les riverains du Parc Sasso Marconi ont imposé une réunion en mairie, le 11 septembre. Monsieur le Maire avait invité à cette occasion, les représentants de la société SFR. Devant l’exigence forte des riverains, de ne pas monter l’antenne relais à proximité des habitations et des équipements publics recevant des enfants, Monsieur le Maire a affirmé qu’avant son arrivée en 2000, l’équipe précédente avait négocié l’implantation d’antennes-relais sur la mairie avec l’opérateur Orange.
Vérification faite, cette information rejetant sur les prédécesseurs ce que l’on a proposé soi-même est condamnable!
La délibération autorisant l’implantation des antennes relais sur la mairie a été prise le 10 décembre 2001, sous l’autorité de Monsieur Coigné (Voir). A cette époque, des articles et des ouvrages avaient été publiés sur les effets biologiques des radiations non-ionisantes, mais comme une très grande partie de l’opinion, devant les hésitations des scientifiques, les élus de gauche ont voté cette délibération proposée par M. Coigné, le 10 décembre 2001.
Entre 2001 et 2007, lors de l’autorisation donnée à SFR d’implanter une antenne relais dans le parc Sasso Marconi, personne ne pouvait dire: » nous ne savions pas! » Roger Santini, docteur d’Etat ès sciences a publié un livre en 2004 qui a fait grand bruit intitulé « Votre GSM, votre santé: on vous ment ».
En 2005, le Criirem est créé, dès mai 2006, les arguments sont développés appelant à l’application du principe de précaution en matière de téléphonie mobile et sur l’urgence de diminuer les niveaux d’expositions imposés à la population.
L’association des Maires conclue une charte avec les opérateurs imposant l’information des riverains; donc le 28 juin 2007 16 élus ont obstinément refusé d’écouter les 13 élus qui ont demandé à ce que cette installation soit réalisée, au nom du principe de précaution, en respectant le critère des 300 mètres des zones habitables.
En séance publique du conseil municipal, lundi 15 septembre, les élus du groupe de rassemblement de la gauche proposeront un voeu demandant un changement de lieu d’implantation de l’antenne-relais. En fonction des engagements déclinés lors de la réunion publique, ce voeu devrait recevoir le vote unanime du conseil. Sur la base de ce vote, les travaux par décision du Maire seraient immédiatement stoppés et une autre proposition faite à l’opérateur de changement. Qui pourrait croire à l’obstination d’un vendeur de téléphonie entrant en conflit avec une collectivité et sa population.