Un nouveau mandat démarre, pour autant, ce n’est pas une page qui se tourne !
Le 9 mars dernier, 58,6% des sassenageois ont choisi de ne pas voter pour la liste du maire sortant ; le 16 mars, seulement 54 voix séparent les 2 listes en présence.
Nous voulons espérer, que ce mandat concrétisera un autre comportement à l’égard de votre opposition.
Il y a le combat politique, pour défendre des valeurs, et les rapports humains.
Durant une campagne, tous les coups ne sont pas permis, il y a souvent des limites à ne pas franchir. Certes, la loi encadre les campagnes électorales, ceux qui font le choix de l’enfreindre prennent un risque. En aucun cas, le je ne savais pas, ne peut être de mise !
Je suis pour ma part, intimement convaincu que le respect des lois de la République, se serait soldé par un résultat différent de ce scrutin.
La continuité sera de mise, pour autant, dans ce domaine également je formule le vœu que les obligations légales soient respectées. Je prends un exemple, durant 7 ans, j’étais censé représenter l’opposition dans une commission des usagers des services publics, présidée par le maire, jamais elle n’a été convoquée.
Pour être les élus de tous les sassenageois, la première des règles est de respecter les différences, commençons par traduire cette volonté en actes, au travers des séances du Conseil municipal, avec l’équité sur les temps de parole, entre majorité et opposition.
Dans les commissions donnons la possibilité aux élus de disposer de documents précis, avant la réunion. Etablissons la régularité des réunions de commissions.
Pour les mois, les années nous séparant de la prochaine échéance nationale en 2014, il y aura de grands chantiers, là aussi, ne faisons pas de réunions plénières lorsque tout est décidé pour présenter le projet. Je ne prendrai qu’un exemple : la fin du contrat nous liant avec la SAUR en 2009, la première des volontés, n’est-elle pas de restituer le domaine public de l’eau?
L’opposition a besoin de moyens pour travailler, un local ne tombant pas en désuétude, je rappelle que depuis 13 ans il n’y a pas eu le moindre rafraichissement. L’opposition a besoin de moyens informatiques, pour répondre aux défis de la tâche d’élu aujourd’hui, de moyens pour la formation des élus.
Nous souhaitons que la prochaine décision modificative traduise ces vœux par les lignes budgétaires correspondantes !